"My Beautiful Boy" : la drogue, c'est mal

Mardi 5 février 2019

de Felix van Groeningen (ÉU, avec avert. 2h01) avec Steve Carell, Timothée Chalamet, Jack Dylan Grazer...

Photo : AMAZON CONTENT SERVICES LLC. François Duhamel

David (Steve Carell) tombe de haut lorsqu'il découvre que son fils aîné, Nicolas (Timothée Chalamet), étudiant apparemment sans histoire, est accro depuis la sortie de l'enfance à toutes les substances stupéfiantes que l'on puisse imaginer. David va tenter tout, et même davantage, pour que Nic décroche...

Franchir l'Atlantique n'a pas spécialement dévié le Belge Felix van Groeningen de ses thèmes de prédilection : les familles dysfonctionnelles et passablement infectées par l'intoxication - en général alcoolique. Si les intérieurs et les costumes changent (nous ne sommes plus dans le prolétariat flamand, mais dans la bonne société étasunienne), les addictions sont aussi destructrices. Il ne s'agit évidemment pas de tirer la larme sur le malheureux destin des pauv' petits gosses de riches, mais de montrer à quel point leurs proches se trouvent désarmés et aveugles face à leur dépendances, misère qui transcende les classes.

Hors cela, van Groeningen signe un film témoignage "propre" et conforme aux canons (pas ceux que l'on écluse), où les comédiens accomplissent la prestation que l'on attend d'eux (mensonge filial/dévouement paternel/abstinence/rechute...) qui, en théorie, doit les mener aux statuettes. Pas de veine pour eux, c'est raté.

My beautiful boy

sortie nationale : Mercredi 6 février 2019
De Felix Van Groeningen (ÉU, 2h01) avec Steve Carell, Timothée Chalamet...

Pour David Sheff, la vie de son fils, Nicolas, un jeune homme billant, sportif, à l’esprit vif et cultivé, était déjà toute tracée : à ses 18 ans, Nic était promis à une prestigieuse carrière universitaire. Mais le monde de David s’effondre lorsqu’il réalise que Nic a commencé à toucher à la drogue en secret dès ses 12 ans. Plus rien ne semble possible pour le sortir de sa dépendance. David décide de tout faire pour le sauver. Se confrontant à ses propres limites mais aussi celles de sa famille.