"Ombres et Lumières" : souffle et soupirs

Mardi 16 juillet 2019

de Olivier Nolin (Fr., 1h21) avec Maïalen Eyherabi de, Laurent Muzy, Diane Prost…

Photo : ©Avril Enchanté

Trois contes mêlant l’amour et la passion ; trois histoires à la lisière entre le rêve et la folie où la beauté des corps est cause bien des égarements…

L’alléchante promesse de musiques signées Pontecorvo, Morricone, Prodominès ou Armand Amar peut légitimement susciter le désir du spectateur de découvrir ce film à sketches, dont l’affiche (outre les noms précités) assène de nouveaux arguments. Jouant sur l’esthétique érotique d’une femme nonchalamment étendue sur sa couche, à peine vêtue d’une chemise, elle incite à la curiosité l’amateur… d’estampes, disons.

Il sera déçu, et pas seulement par la composante plastique de la chose, peuplée de nymphes hésitant entre la pose d’atelier et celle pour salle de bains. Quand le son n’est pas défaillant (un souffle carabiné parasite le premier segment, qui a dû se passer de sondier, de mixage ou des deux), ce sont des effets appuyés et un jeu outré qui confèrent au film un amateurisme grandiloquent. On peut ne pas le voir.

Ombres et lumières

sortie nationale : Mercredi 17 juillet 2019
De Olivier Nolin (Fr, 1h21) avec Maïalen Eyherabide, Laurent Muzy...

Dans son approche onirique du quotidien, c’est un film hors norme aux images envoûtantes. Il nous parle des naufragés de l’amour. Comme une partition de musique de chambre où domine une atmosphère de voluptueuse torpeur, il évoque quatre histoires d’amour passionnées où la part d’ombre souligne la lumière des âmes.