Stupeur et damnation nippons dans les salles du GRAC

Mercredi 25 mai 2022

Photo : © The Jokers / The Bookmakers

Cinéma Japonais /

Le GRAC s'incline respectueusement (et en tremblant) devant les figures tutélaires du cinéma japonais et présente dans ses salles jusqu'au 31 mai en ce joli mai - mois où achèvent de fleurir les sakuras - l'hommage d'une modeste retrospective à quelques-uns de ses Maîtres.

Baptisé "Stupeur et damnation", ce cycle en quatre volet convoque la tradition comme la modernité, la relecture comme l'originalité. Synchronicité cannoise oblige, La Ballade de Narayama - le remake de 1983, c'est-à-dire la première Palme d'Or de Shôhei Imamura - est naturellement de la partie.

Figure aussi une œuvre rĂ©unissant Ă  la fois Shakespeare et Kurosawa, Le Château de l'araignĂ©e (1957), adaptation de Macbeth au pays du soleil levant. Ajoutons une raretĂ© de Masahiro Shinoda qui n'avait jamais eu l'heur d'ĂŞtre distribuĂ©e en France jusqu'Ă  sa restauration pour Cannes Classics l'an dernier, L'Étang du dĂ©mon (1979), dont l'intrigue entre songes et spectre aurait certainement plu Ă  Mizoguchi.

Enfin, pour être sûr de faire de parfaits cauchemars, le matriciel Ring de Hideo Nakata (1998) - à vous dissuader de regarder la télévision. Ça tombe bien : c'est du cinéma.

Stupeur et damnation
Dans les salles du GRAC jusqu'au 31 mai