Stupeur et damnation nippons dans les salles du GRAC

Photo : © The Jokers / The Bookmakers
Cinéma Japonais /
Le GRAC s'incline respectueusement (et en tremblant) devant les figures tutélaires du cinéma japonais et présente dans ses salles jusqu'au 31 mai en ce joli mai - mois où achèvent de fleurir les sakuras - l'hommage d'une modeste retrospective à quelques-uns de ses Maîtres.
Baptisé "Stupeur et damnation", ce cycle en quatre volet convoque la tradition comme la modernité, la relecture comme l'originalité. Synchronicité cannoise oblige, La Ballade de Narayama - le remake de 1983, c'est-à -dire la première Palme d'Or de Shôhei Imamura - est naturellement de la partie.
Figure aussi une œuvre rĂ©unissant Ă la fois Shakespeare et Kurosawa, Le Château de l'araignĂ©e (1957), adaptation de Macbeth au pays du soleil levant. Ajoutons une raretĂ© de Masahiro Shinoda qui n'avait jamais eu l'heur d'ĂŞtre distribuĂ©e en France jusqu'Ă sa restauration pour Cannes Classics l'an dernier, L'Étang du dĂ©mon (1979), dont l'intrigue entre songes et spectre aurait certainement plu Ă Mizoguchi.
Enfin, pour être sûr de faire de parfaits cauchemars, le matriciel Ring de Hideo Nakata (1998) - à vous dissuader de regarder la télévision. Ça tombe bien : c'est du cinéma.
Stupeur et damnation
Dans les salles du GRAC jusqu'au 31 mai