When the lights breaks, je vais bien, ne t'en fais pas
Conte d’été / Un drame solaire et superficiel qui passe à côté de son potentiel. Une toute petite chose. En salle le 19 février 2025.Â

Photo : WHEN THE LIGHT BREAKS Photo 4 © compassfilm
Le point de départ est dramaturgiquement puissant : une jeune femme doit faire le deuil en secret de son amant brutalement décédé tandis qu'il s'apprêtait à officialiser leur relation. Rúnar Rúnarsson s'en sert pour suivre une déambulation de vingt heures en simili temps réel, passant du bonheur irréel au drame tragique, jusqu'au retour de la lumière. When the lights breaks sacrifie la psychologie de son héroïne au profit de velléités poétiques au charme aléatoire. Ce choix maladroit et coupable, qui engendre distanciation et superficialité, a raison d'un film privé d'ambiguïté et d'envergure.Â