Ce n'est qu'un au revoir & Un pincement de coeur, le paradis blanc
Ça commence aujourd’hui / Deux courts documentaires, émouvants et complémentaires. Guillaume Brac inspiré, écoute patiemment, admirablement et sincèrement une jeunesse étonnante et captivante. En salle le 2 avril 2025.

Photo : Ce n’est qu’un au revoir © Bathysphere productions
Après À l'Abordage, Guillaume Brac laisse sa caméra à Die avec Ce n'est qu'un au revoir et passe de la fiction au documentaire. En immersion, il observe quatre élèves de terminale à quelques semaines de la fin de l'année, au fil de leurs récits, angoisses et réflexions... La pertinence du montage rend intelligible des discours matures (d'une lucidité précoce) de la part d'une jeunesse aspirée par son avenir, tandis que son présent semble sacrifié. C'est simple, beau et mélancolique. Un pincement de cœur, très fort également, suit la fin annoncée d'une amitié dans une classe de seconde à Hénin-Beaumont.