33ème édition Festival Jazz à Vienne - NEW GENERATION

Dans le cadre de la 33ème édition du Festival Jazz à Vienne, gagnez 5 invitations pour 2 pour la soirée New Génération (Avishai Cohen 4tet, Youn Sun Nah 4tet, José James) vendredi 12 juillet à 20h au Théâtre Antique de Vienne.
pour participer :

Appelez au 04 72 00 10 20 jeudi 11 juillet de 12h à 12h10

Vendredi 12 juillet. NEW GENERATION

Avishai Cohen Quartet

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Bassiste et contrebassiste de jazz captivant, auteur et compositeur prolifique, arrangeur,  chanteur émouvant et figure charismatique en Perfecto noir, Avishai Cohen est un sacré client. Après une enfance passée près du piano familial dans les environs de Jérusalem et une adolescence aux États-Unis, à Saint-Louis, Avishai Cohen apprend la basse à 14 ans. Deux ans plus tard, il est déjà à Big Apple. Avishai fait partie de ces musiciens juifs qui enrichissent depuis toujours l’incroyable melting pot du jazz new-yorkais. Il joue régulièrement dans de petits clubs où son lyrisme est remarqué par Chick Corea. Le pianiste de Boston embarque alors notre contrebassiste en tournée au sein de ses groupes Origin et Chick Corea New Trio. Avishai parcourt le monde et fonde sur la lancée son propre trio avec Sam Barsh et Mark Giuliana.
À la suite de Gently Disturbed qui paraît en 2008 sur son label Razdaz, c’est avec ce même noyau dur (auquel viennent parfois s’ajouter instruments à cordes ou à vent) qu’il enregistre en 2009 Aurora, un premier opus pour le label Blue Note. L’album présente le musicien s’exprimant davantage au chant, en anglais, hébreu et ladino, à l’image de sa musique nomade. Aurora fait un tabac international. Le jazz universel et métissé de Cohen laisse entendre les cultures hébraïques, arabo-andalouses et occidentales résonner à l’unisson. Plus près de nous, Seven Seas et Duende paraissent en 2011 et 2012. Duende, son douzième enregistrement, permet notamment de découvrir Avishai en simple duo avec le jeune Nitai Hershkovits, un pianiste étourdissant découvert à Tel Aviv. Au fil d’une carrière impressionnante, Avishai a également joué aux côtés de Brad Mehldau, Roy Hargrove, Bobby McFerrin, Alicia Keys, Danilo Perez ou Herbie Hancock. Mr Cohen sait surprendre, à la tête d’un quintet ou en simple duo comme lors de sa première et triomphale apparition viennoise de 2008. Il nous rendait à nouveau visite l’année dernière avec son fameux trio. Il revient cette fois pour un banco très attendu.

Avishai Cohen (voc, elb, acb), Eli Degibri (s), Nitai Hershkovits (p, keys), Ofri Nehemya (dms)

Youn Sun Nah Quartet

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Depuis son album Reflet (2001), la chanteuse coréenne accumule les heureuses surprises. Consacré dix ans plus tard, Same Girl (2011) a finalement tourné au triomphe : Prix de l’Académie du Jazz en France, disque d’Or et un cortège de récompenses dans toute l’Europe. Lento, son huitième et dernier opus en date, semble aujourd’hui en passe d’enrichir ce palmarès. En quintet, renforcée par Vincent Peirani à l’accordéon, entourée de sa charnière suédoise (son inséparable Ulf Wakenius à la guitare et Lars Danielsson à la contrebasse) et du percussionniste français Xavier Desandre-Navarre, la diva venue du Pays du Matin frais (“Joseon”, généralement mal traduit par “Pays du Matin calme”) explore les arcanes d’un swing insolite. L’intelligence de la diva de Séoul est de se tenir à l’écart du jazz pur, loin des fantasmes qu’éveillent la note bleue, la veine glamour et les standards rebattus. Same Girl s’ouvrait pourtant sur “My Favorite Things” exploré de façon inédite, solo, en un monologue lunaire et ascétique accompagné d’un simple piano à pouce. La troublante vocaliste colore ainsi de sa personnalité différents domaines de la musique populaire, du “Enter Sandman” de Metallica à “La Chanson d’Hélène” de Philippe Sarde. Un peu à la manière d’une Patricia Barber, elle a tout simplement rejoint l’art de la chanson par la grande porte.
La chanteuse interrompt aujourd’hui son duo avec Ulf Wakenus (qui fût à partir de 1997 le guitariste du quartet d’Oscar Peterson) et débarque à Vienne en quintet. “Une centaine de concerts au cours de l’année dernière m’ont littéralement sorti de moi-même, explique Youn Sun Nah. [...] J’ai peu à peu glissé vers des interprétations moins cérébrales, plus physiques. Enfin, j’ai osé demander aux musiciens du quintet de composer pour moi. Vincent Peirani me voyait chanter de la pop, du rock. Lars pensait à un morceau plus lyrique et Ulf m’a envoyé vers des vocalises. Nous ne jouons ce nouveau répertoire que depuis mars. C’est terriblement excitant !” Indubitablement.

Youn Sun Nah (voc), Ulf Wakenius (g), Vincent Peirani (acc), Simon Tailleu (b)

José James

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Depuis son arrivée sur la scène internationale en 2008, le chanteur José James et sa voix de miel ne cessent de séduire critiques et publics. Pour son mélange innovant de soul, de jazz contemporain et de culture hip-hop, ce natif de Minneapolis avoue s’inspirer pêle-mêle de Marvin Gaye ou Prince (son concitoyen de Paisley Park, à Minneapolis), du producteur Flying Lotus ou de John Coltrane.
Dans une veine tantôt soul folk (façon Terry Callier), tantôt soul déchirée (avec un timbre qui évoque alors Gil Scott-Heron) ou nu-soul comme D’Angelo ou Bilal, José James s’installe avec assurance au panthéon des vocalistes capables de prolonger aujourd’hui le “crossover” stylistique et commercial créé par Ray Charles dans les 50’s. James s’inscrit dans un registre à la fois jazz et soul figuré également, à sa manière, par Gregory Porter. Le quatrième album de José James sous son nom (il a également enregistré avec Junior Mance, Chico Hamilton, Jazzanova, Flying Lotus ou Jef Neve), No Beginning No End, est paru en janvier 2013 sur le prestigieux label Blue Note. Formé dans le creuset de Mill City, José James est bercé par la musique funk, la soul et le jazz. Chanteur flexible et onctueux, compositeur raffiné, il combine à merveille ces diverses influences. Installé à New York dans les 90’s, il fait la rencontre du batteur Chico Hamilton et du pianiste Junior Mance. Son premier album The Dreamer en 2008 rend hommage au Dr Martin Luther King. José James publie ensuite Blackmagic (2010) dans lequel il invite le “beatboxer” Taylor McFerrin. Pour le label Impulse!, il collabore avec le pianiste belge Jef Neve sur un album plus intimiste For All We Know, en 2010. Le disque obtient ici le Grand Prix de l’Académie du Jazz (“Meilleur album de jazz vocal”). La collaboration se poursuit avec l’album Facing East : The Music of John Coltrane. James participe à une tournée avec McCoy Tyner pour son spectacle The Music of John Coltrane and Johnny Hartman. Le chanteur, qui s’est également produit avec Wynton Marsalis pour un hommage à Billy Strayhorn, pose des repères pour le moins solides.

José James (voc), Takuya Kuroda (tp), Kris Bowers (keys), Solomon Dorsey (elb), Richard Spaven (dms)

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