Soviet Suprem @ Transbordeur jeudi 19 mars
Gagnez des places pour SOVIET SUPREM + LA MINE DE RIEN + KONEE 7 au Transbordeur jeudi 19 mars dans le cadre du festival Les Chants de Mars
pour participer : tentez votre chance en envoyant un mail à info@leschantsdemars.com
SOVIET SUPREM + LA MINE DE RIEN + KONEE 7
En partenariat avec Mediatone
Jeudi 19 mars > Le Transbordeur > 19h30
SOVIET SUPREM (chanson electro-balkanique)
Avec ces zigotos, une bio, c’est une gageure. C’est comme un théâtre de marionnettes, ils passent, ils repassent, sauf qu’on ne sait plus qui c’est Guignol. Bon, à la base, ils sont deux, et ont déjà un lourd passé. Des récidivistes, je vous dis, question reconstitution de ligues (pas vraiment) dissoutes. D’un côté (gauche), R-Wan, un drôle de pseudo, normal, ce n’en est pas un, sulfateuse (mot exclusivement féminin ?) de mots, déjà repéré dans Java-le-groupe et qui a fait provisoirement sécession (mais pas scission) pour rouler solo, du coup, encore plus marqué. De l’autre côté (gauche aussi, ça pose un problème ?), Toma Feterman, archifiché comme leader de La Caravane Passe, 6 disques en 10 ans, un touche-à-tous (les instruments), ambassadeur de toutes les tziganies. Alors, quitte à être à gauche, autant ressortir les vieilles lunes. D’abord, ils se sont flairé. R-wan est passé… dans la Caravane (le temps d’un featuring), puis traîné dans les réduits où Toma (devenu Feetermix) mijotait ses affaires electro-balkaniques en compagnie d’un certain DJ TaGaDa. Ca sentait la poudre. A force de se fréquenter, ils ont fait alliance. Avec un nom, Soviet Suprem, et un programme constructif : léger et punk à la fois, sur tempo bolcho-trigane, avec diversions cumbia et hip hop, voire… sirtaki. Tout cela sur un dancefloor chauffé à… rouge. A ma gauche, Sylvester Staline, à ma gauche aussi, (vous avez compris !) John Lénine. Et derrière, des gros bras, avec, pour donner le tempo (et les ordres), DJ Croute Chef. Attention, toute ressemblance avec certains aboyeurs conquérants de la grande Russie d’aujourd’hui est infondée (et passible de camp) Soviet Suprem trouve ses repères dans le chromographie des années rouge vif, en prenant soin… de tout mélanger, rideau de fer et Pavlov (celui du reflexe), Bolchoï (le théâtre) et Tito (la Yougoslavie). Voire goulag et jetlag, smirnoff et popopopof, pourvu que ça rime et, à la fois, que ça rime à rien. Directive incontournable : que ça gouaille. On est loin des camps de pionniers, des levers du drapeau, nos deux leaders se qualifient volontiers de « bâtards », en vérité, ce sont des punks à chiens… de Pavlov (mais sans chiens) sur canapé ( ! ) de musiques cuivrées pour mariages, enterrements, mais aussi baptêmes et révolution ; du russo-tzigano-balkanico-rom frénétique et anti-dialectique. Soviet Suprem, c’est un commando d’élite qui finalement s’avoue libertaire, plus noir que rouge, qui fait le mur des conventions. Avec John Lenine et Sylvester Staline, prenez le pouvoir de la teuf. Un truc que les Soviets n’avaient pas mis au programme.
LA MINE DE RIEN (chanson vagabonde)
De magnifiques textes jouant avec la langue française, ses sons, ses sens, des arrangements musicaux efficaces, de la vie sur scène, une complicité sans pareil, c’est ça, LA MINE DE RIEN. Après 11 années de tournées palpitantes, plus de 600 concerts, 4 albums studio et un album live, LA MINE DE RIEN poursuit sa carrière artistique. Yoshka et ses fidèles têtes de pioches creusent un peu partout : dans les musiques tziganes, dans les swings mordants de la New Orléans, dans le rock, les valses guinguette du Paris d’antan, la chanson française des anciens ou encore dans les racines reggae et ska de la Jamaïque…Une musique aux influences multiples, appelant tantôt au corps, à la festivité, tantôt à l’introspection.
KONEE 7 (chanson hip-hop)
Auteur acide, Konee 7 traite de sujets d’actualité autant que des relations humaines,
avec un regard décalé et décapant.
Ce duo guitare / voix chanson – voix rap est un échange dynamique avec le public parfois surréaliste mais humainement nécessaire.