Jazz Days au Musée des Confluences
Gagnez 2 places par jour pour les Jazz Days, du 28 Avril au 2 Mai
pour participer : Appelez au 04 72 00 10 20 le Vendredi 24 Avril à 12h
Dans le cadre de la « journée internationale du jazz », le musée des Confluences donne carte blanche à Nguyên Lê durant toute la semaine pour créer et improviser autour des thématiques du musée. Musicien et compositeur français d’origine vietnamienne, Nguyên Lê est l’un des guitaristes les plus virtuoses et créatifs du 21e siècle. Pendant les Jazz Days, il fait vibrer le musée avec des invités venus du Vietnam, d’Inde et de Norvège. Découvrez trois concerts inédits, dont un ciné-concert, et des concerts-rencontres avec les musiciens.
Ciné-Concert : Une page folle (Kurutta Ippeiji)
Scène contemporaine
Japon, Jazz, musiques électroniques
Samedi 2 mai 2015 I 20h30
Grand auditorium
Plein tarif : 15 €
Tarif réduit : 12 €
Durée du spectacle : 1h
Adultes
Musique originale composée par Nguyên Lê – Création musée des Confluences
Nguyên Lê, guitare électrique
Mieko Miyazaki, koto
Chris Jennings, contrebasse
Nils Pett er Molvaer, trompette
Jan Bang, live sampling
Louise Salmona, Manuel Solans, violons
Emmanuel François, alto
Marie Ythier, violoncelle
Un film de Teinosuke Kinugosa Japon | 1926 | noir et blanc | 59 minutes |muet | Issu de la collection George Eastman House.
Une page folle est un chef-d’œuvre mondial du cinéma muet, sans aucun doute le premier film d’avant-garde du cinéma japonais à la virtuosité époustouflante et dont la modernité et la liberté créatrice surprennent encore aujourd’hui.
L’histoire est celle d’un vieux marin devenu employé d’un hôpital psychiatrique afin de favoriser l’évasion de sa femme internée depuis qu’elle a tenté de noyer leur enfant…
« J’ai voulu écrire cette musique comme une musique de film, avec des moments sonores précisément synchronisés selon chaque scène, mais à l’intérieur desquels les improvisations pourront éclore. L’ordinateur jouera à la fois le film et quelques pistes de sons abstraits, ainsi que des grooves électroniques. La forme, le chapitrage de la pièce est très précisément défini. À l’intérieur évoluent plusieurs modules qui dialoguent, se frôlent ou se repoussent, pour finalement se marier : la section de cordes, scellant le concept et l’imaginaire par la délivrance de l’écriture ; le musicien électronique, décrivant les abysses de l’âme tourmentée autant que la sérénité du relâchement ; le koto, éminemment acoustique, pur comme la fleur du cerisier ; la contrebasse, tantôt du côté des cordes, tantôt du côté écrit de la guitare électrique et des grooves machiniques ; la trompette, électron libre survolant l’espace grâce à ses improvisations ; la guitare, participant à tous ces côtés à la fois, plus comme un chef d’orchestre que comme un papillon. Un film ténébreux et intense, tendu et contrasté : telle est la musique, assurément la plus sombre que je n’ai jamais écrite. » Nguyên Lê
Plus d'informations sur : http://www.museedesconfluences.fr/fr/evenements/une-page-folle-kurutta-ippeiji