Ma mère qui chantait sur un phare
De Gilles Granouillet, ms François Rancillac Cela se passe quelque part, au bord d’une mer sans sable ni touristes. à l’extérieur du bourg, un peu avant la forêt, une maison livrée à elle-même. Une famille y a grandi heureuse, jusqu’au soir où le mari a soudain claqué la porte… La mère ne s’en est jamais remise, noyant sa déprime dans l’alcool et disparaissant parfois des journées entières. Ses deux garçons Marzeille et Perpignan (entre 13 et 10 ans) ont dû apprendre à se débrouiller seuls pour parer au quotidien. Perchée sur un phare mobile amarré à la plage, leur mère, nue et ivre, chante face à la mer.
