Torobaka
Interprétation, ms et chor. d’Akram Khan et d’Israel Galván. Chacun d’eux, dans une voie parallèle qui croise en filigrane la route des Indes, a porté son art au sommet : le kathak pour l’un, le flamenco pour l’autre. Les similitudes entre les deux formes sont évidentes : frappes au sol, mouvements circulaires des bras, interaction essentielle et directe avec les musiciens. Ici, au nombre de six, les instrumentistes, présents sur scène, accompagnent et côtoient le duo. Il ne s’agit pas dans cette rencontre d’un désir de fusion entre les deux artistes, mais bien plus d’une envie d’apprendre de l’autre
Notre avis : Deux monstres sacrés de la danse contemporaine, qui chacun à sa manière transcende un art ancestral – le kathak pour Khan, le flamenco pour Galván. Le temps fort de la fin de saison, dont on ne sait pour l’instant pas grand-chose, mais dont on attend énormément. Patience.