Winter is coming

Johnny Winter



ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Bien avant Bon Iver, il y avait Johnny Winter. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en dépit de son apparence, le "corbeau blanc" n'est jamais resté de glace. Winter, c'est d'abord un look à mi-chemin entre le cow-boy de série B et le tueur en série sorti d'un bon vieux Rob Zombie : blondeur albinos, chapeau et tatouages. Élevé au son de Muddy Waters et B.B. King, ce bluesman texan marmoréen a noirci l'intérieur de sa peau grâce à la musique. À 15 ans, Winter est sur scène, puis explose en 1968 avec The Progressive Blues Experiment. Il est de l'aventure Woodstock et développe un style qui trempe le rock dans un blues sec comme une trique où les entrelacs sans fins de guitare – Winter est selon Rolling Stones, le 74e (!) plus grand guitariste de l'Histoire – sont déchirés par son inimitable voix de coyote : exemple type son fameux Rock 'n'roll Hoochie Koo (1970) qui pose à sa manière et sans doute sans le savoir les bases du glam-rock. Toujours vaillant malgré les excès inévitables inhérents à la condition de guitar hero, à près de 70 ans, Winter est toujours florissant comme en témoigne son dernier album en date Roots (2011) où Jojo  rend hommage à ceux qui lui ont donné sa couleur musicale.

Johnny Winter, le vendredi 5 avril à la Source (Fontaine)

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Jeudi 28 mars 2013 Respecté et culte, le virtuose desperado albinos Johnny Winter n'a sans doute pas eu la carrière qu'il méritait. Mais il est toujours là, vieux crotale texan blanchi à l'héroïne et éternellement accro au blues. Stéphane Duchêne

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