Mardi 4 février 2014 «I am the Devil.» C'est par ces mots que s'ouvrait, en 2006, le cinquième album des Bordelais de Sleeppers, vétérans d'une noise frontale et suffocante (...)
Jean-Claudine ? Janus-Clovis ? Jésus-Christ ? On ne sait au fond quel est le prénom de ce JC Satàn – même si on a une petite idée antéchristique de la chose. JC Satàn, soit une entité italo-bordelaise à plusieurs têtes apparue en la capitale de la Gironde (aka « la porte de l’Enfer », c’est bien connu), pour livrer au monde un rock garage diaboliquement cintré – dont la dimension religieuse est loin d’être absente, même si c’est pour subir les pires outrages psychédéliques, pornographiques ou quoi que ce soit qui finisse en hic. Une esthé…tique qui fait de JC Satàn l’une des formations rock les plus en vue du cercle infernal rock français. Si l’on sait depuis Elvis que le rock est la musique du diable – ce qui ne fait plus guère trembler la moindre grand-mère –, il est parfois bon d’en remettre une couche afin d’y ramener ce petit supplément d’âme démoniaque qui suffit parfois à remettre en selle ce cavalier de l’Apocalypse. Thank You JC !
Stéphane Duchêne
JC Satàn, vendredi 7 février à 20h30 à la Bobine
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