Couvent des Minimes : un bar et un resto ouvriront leurs portes cet été

Tiers-lieu / Ces jours-ci démarre la première phase des travaux au Couvent des Minimes, appelé à devenir un pôle culturel et social avec, entre autres, coworking, coliving et activités artistiques.

Le début des travaux est imminent au couvent des Minimes. Dans cet édifice du XVII^e siècle, situé quartier de l’Alma, prendra place un nouveau pôle culturel et social, mêlant espace de coworking, restauration, auberge de jeunesse, université populaire et activités artistiques, que l’on vous présentait dans nos colonnes en avril dernier. Cet ancien couvent a été confié pour 45 ans à un duo d’entrepreneurs par la Ville de Grenoble, dans le cadre de la démarche "Gren’ de projet" visant « à réinventer l’usage des lieux patrimoniaux peu mis en valeur ». Mathieu Genty et Marie Pesenti ont ainsi convaincu 230 actionnaires grenoblois de monter une SAS dédiée au financement et à la gestion du projet.

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Dès cet été 2023, à l’issue d’une première phase du chantier, les lieux ouvriront partiellement leurs portes au public. Il sera d’ores et déjà possible de profiter du restaurant dans l’aile est du bâtiment, de boire un verre au bar (où seront programmés une série d’événements artistiques) tout en visitant un espace d’exposition au rez-de-chaussée de l’aile nord. Un étage plus haut, l’espace Cowork in Grenoble accueillera les travailleurs indépendants.

Un festival fin juin

En outre, Mathieu et Marie donnent rendez-vous pour la seconde édition d’Esprit Nomade dans la cour extérieure des Minimes, un festival d’arts vivants dont la première s’est tenue du 12 au 23 juillet derniers : « On a eu de belles soirées avec une belle fréquentation, d’autres un peu plus calmes car ça tombait au même moment que le Cabaret Frappé et de nombreuses familles étaient déjà parties en vacances. Cette année, on le fera plutôt fin juin. »

La deuxième phase des travaux sera achevée à l’été 2024 avec l’ouverture d’une salle d’activités et d’une bibliothèque. Pour l’auberge de jeunesse, ou encore la salle dédiée à l’université populaire, l’horizon est encore plus lointain.