On a testé la grimpe d'arbres dans le parc du musée de Grenoble

Super branché / Moulinette, remontée sur corde, tyrolienne, catapulte… La jeune association grenobloise De Bout en Branche vous initie aux techniques de grimpe d’arbres et ses dérivés. Une activité sportive et écolo, accessible à tous, pratiquée dans les parcs de l’agglomération.

Dépourvu de ses feuilles, le grand hêtre centenaire du parc Albert-Michallon ne dissimule guère les grimpeurs installés dans son ample ramure. On les repère de loin, ils sont une dizaine, perchés à bien 8 mètres de hauteur, blottis dans les hamacs, assis sur les branches ou en suspension dans leur baudrier.

Romain, qui encadre le groupe avec Louisa, nous propose de monter les rejoindre. « L’arbre a fait l’objet d’un examen attentif pour nous assurer de sa bonne santé. Installer une corde d’escalade sur une branche de 10 centimètres de diamètre dans un arbre sain ne présente aucun risque », dit-il pour nous rassurer avant de nous équiper. Baudrier au confort 4 étoiles (ça change de l’escalade), nœud de Prussik autobloquant, juste un tour de corde autour du pied : le système de remontée sur corde semble rudimentaire. Instructions de Romain : « Pointe du pied vers le bas, la corde se bloque, pied à plat elle se libère. La main c’est juste pour remonter le nœud. » Simple mais étonnamment efficace quand on coordonne bien ses mouvements.

 

Les muscles chauffent un peu pour se hisser à hauteur du groupe, constitué d’enfants, d’ados et d'adultes. Ils nous proposent de partager un goûter perché, suspendu à notre corde. Ici on comprend mieux pourquoi les mômes adorent grimper dans les arbres. Un plaisir oublié de notre enfance, sans doute d’ordre animal et reptilien. Romain confirme notre impression : « Quand on grimpe dans les arbres, il y a quelque chose qui se déclenche, ça met le sourire à tout le monde mais c’est indicible. »

Ce jour, les grimpeurs ont appris comment installer des hamacs en hauteur. Les séquences de grimpe sont organisées par thème pour emmener les adhérents vers l’autonomie complète, méthodes de diagnostic sanitaire, techniques de grimpe et de sécurité comprises. « Il y a des séances plus actives, où l’on apprend à réaliser des tyroliennes, des ponts de singe, des pendulaires ou des catapultes. »

L’ensemble des activités est mené dans le respect de l’arbre. Aucune blessure ne doit être constatée en fin de séance. D’ailleurs la dimension sportive n’est qu’un des aspects de la grimpe d’arbre. « On monte dans des êtres vivants. C’est bien de les connaître et de les comprendre. Le côté éducation à l’environnement, relation à la nature, est très présent et c’est aussi ce que viennent chercher les grimpeurs. » Ils sont sympas et habiles comme des écureuils, mais un peu moins mignons.

De Bout en Branche

> Stages :

Les 3 et 4 mars au parc Bachelard : grimpe d'arbre et danse perchée

Les 15 et 16 avril et les 13 et 14 mai au parc Albert-Michallon : découverte

> Séance découverte gratuite les mercredis

www.facebook.com/DeBoutEnBranche 

deboutenbranche@gresille.org