Mercredi 24 juin 2015 Sacré, profane, opératique, symphonique, concertant ou chambriste : c’est tout le génie mozartien que fête Saoû, sans chichi mais pas sans ambition. Philippe Yves
Depuis trente-quatre ans déjà, dans des lieux ouverts ou fermés dans toute la Drôme, le festival Saoû chante Mozart explore les nombreuses facettes du célébrissime compositeur autrichien. La thématique de l’édition 2023 se penche sur les œuvres ultimes de Mozart : celles de la fin de sa courte existence (35 ans) comme le Requiem (par l’Orchestre des Pays de Savoie, le chœur d’Oratorio de Lyon, sous la direction de Philippe Bernold), mais aussi celles qui marquent la fin d’une expérimentation formelle : son ultime symphonie, ses derniers concertos, sonates et quatuors…
Les œuvres de Mozart, comme à l’accoutumée, seront accompagnées d’œuvres d’autres compositeurs ayant un lien fort avec lui : Rimsky-Korsakov, Beethovent, Brahms, Schumann, Debussy… Une véritable fête de la musique classique émaillée aussi de découvertes comme le récital à teneur romantique du jeune pianiste Jonathan Fournel (né en 1993 à Sarrebourg), la soirée consacrée aux « nouveaux virtuoses », ou le concert de clôture de l’ensemble Sirba Octet, sur des musiques tziganes et klezmer.
34e Festival Saoû chante Mozart du 5 au 23 juillet dans toute la Drôme, www.saouchantemozart.com
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