Arrêtez, postillon !

Etre aiguillonné par un postillon, c'est l'état d'un attelage de plusieurs chevaux.

Des personnages publics, dont l'un de premier plan, décident aujourd'hui à Grenoble de faire taire le Postillon. A-t-il-il eu un procès, l'auteur anonyme de l' illustration représentant en lapin le marquis de Boissy et du Coudray ( 1765-1840), qui voyageait sur le toit des diligences afin de se dispenser de payer sa place et celle de son fils ( les oreilles qui sortent de la poche de l'animal ), tant il était près de ses sous ?

En 2008, celui qui s'estime injurié et diffamé par le Postillon et auquel la justice rend service aujourd'hui, réunit 2000 voix sur les noms de la liste qu'il conduit, ce sui lui permet de devenir maire de sa commune. En 2014, 1589 lui suffiront pour être élu dès le premier tour. C'est moins que le tirage du bimestriel, c'est moins que ce qu'il faudra vendre d'exemplaires ( 2300 dixit le Postillon soi-même ) pour payer la somme demandée ( 1) en réparation... de quoi ? D 'avoir tendu à deux personnages « publics » le sombre tableau de ravages qu'ils ont causés, directement ou pas...était-ce bien à la justice d'en juger ? Le moins public des deux personnages c'est, d'après sa fiche Linkedin, la cheffe du pôle Solidarité Vie de la cité, directrice du CCAS, directrice des Affaires Culturelles aujourd'hui cheffe de cabinet …rien que ça ?

(1) 2 000 euros d’amende, dont 1 000 avec sursis , 2 000 euros de dommages-intérêts à elle, plus 1 500 euros de dommages-intérêts à lui, plus « 1 200 euros chacun pour le remboursement de leurs frais de justice »

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