Gloire au Théâtre municipal de Grenoble 2.0

Édito du n°1059 - mercredi 7 juin - Petit Bulletin Grenoble

Depuis des années, ce n’était pas l’amour fou entre le Théâtre municipal de Grenoble et le PB. Non pas que nous avions quelque chose à lui reprocher (il est plutôt mignon, et son équipe sympa) ; disons plutôt que, pour être poli, nous ne pensions pas être le cœur de cible. Et voilà que depuis l’an passé, nos certitudes vacillent… Car un nouveau souffle parcourt la vénérable institution de la place Saint-André, à la demande de la nouvelle municipalité (qui lui a d’ailleurs rattaché le Théâtre 145 et le Théâtre de poche – pour l’instant la greffe a moyennement pris) et grâce, surtout, à une nouvelle programmatrice aux côtés de la directrice.

Il n’y a qu’à regarder la plaquette de la saison prochaine qui vient d’être dévoilée : pas mal de propositions démontrent que le Théâtre municipal veut en partie se débarrasser de son image poussiéreuse en allant sur des terrains que les autres grandes salles de l’agglo investissent moins, avec comme armes des spectacles déglingués (les joyeux Chiche Capon), burlesques (Bigre), queer (Un poyo rojo) ou encore bankables (Edmond, qui vient de triompher aux Molières).

Nous reparlerons de tout ça plus longuement dans notre panorama de rentrée culturelle prévu pour septembre, mais une question se pose dès aujourd’hui : et si le Théâtre municipal de Grenoble devenait le nouveau lieu hype culturellement parlant ?

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