Le Petit Bulletin vous offre un panel de suggestions sorties pour ce week-end du 27 au 29 juin : expos, spectacles, concerts... Culture ou loisir, c'est le moment de profiter pleinement de Lyon et de ses environs.
Expositions
Komili
Peinture & Dessin /
Comme des instantanés de lieux abandonnés, les tableaux de Komili invitent à la contemplation entre les dégradés bleus et verts de la végétation et les tons jaunes, orangés, rouge brique, ocre et blanc du béton, créant une alchimie du tangible et de l’imaginaire.
La Galerie Valérie Eymeric / Jusqu'au 28 juin 2025, du mardi au vendredi de 14h à 19h, samedi de 11h à 19h
Notre avis : Face au paysage dévoile une réflexion subtile sur l'entrelacs entre le monde construit et la nature sauvage. L'artiste, à travers une approche documentaire, capte des sites en mutation ou abandonnés, où l'humain et la végétation semblent coexister dans une ambiguïté poétique. Ses toiles, parées de teintes chaudes et solaires, esquissent des lieux où l'architecture se fond dans un paysage que la nature, en un geste lent et inexorable, revendique. Loin de l'opposition frontale, Komili expose la fragile harmonie entre les éléments, une mise en lumière de la fugacité des lieux et des instants.
Margaux Jaudinaud
Art graphique /
Entre images fixes et animées, l'univers pop de Margaux Jaudinaud se révèle dans sa nouvelle exposition, Never date a musician. Inspirées par le rock, la pop culture des années 1990 et 2000 et un engagement féministe affirmé, ses œuvres comprennent (mais ne se limitent pas à) des clips musicaux, des peintures de pochettes d'albums, des affiches d'évènements culturels et des bandes-dessinées.
Épicerie Moderne / Jusqu'au 5 juillet 2025, lors des horaires d'ouverture de l'Épicerie Moderne
Notre avis : Graphiste et plasticienne, mais également réalisatrice et musicienne (avec le projet Ottis Coeur ou en solo comme Vera Daisies), Margaux Jaudinaud nourrit d'images la scène musicale lyonnaise (Johnnie carwash, Claire days) et ce depuis plusieurs années. Ses œuvres originales pour les pochettes d'album, ainsi que des affiches et des bandes dessinées investissent jusqu'à cet été l'Épicerie Moderne, présentant un travail intime et engagé, percutant et poétique.
80'
Peinture & Dessin /
Exposition collective d'une cinquantaine d'artistes, 80' propose de plonger quarante ans en arrière, dans les années 1980, pour explorer trois axes de réflexion : l'attention portée aux artistes de la scène locale, les rapports avec d'autres aspects de la création tels que le théâtre et la littérature, et les liens avec des artistes déjà affirmés.
URDLA / Jusqu'au 5 juillet 2025, du mardi au vendredi de 10h à 18h, samedi de 14h à 18h
Notre avis : Atelier, lieu d'édition, d'exposition et de résidence d'artistes, l'URDLA symbolise un savoir-faire exigeant qui fait résonner l'histoire. La tentative non exhaustive de récapitulation du travail d'une décennie – les années 80 – est au centre de l'exposition actuelle, visitable jusqu'au début de l'été, et structurée selon trois axes : l'attention portée aux artistes de la scène locale, les rapports avec d'autres aspects de la création tels que le théâtre et la littérature, et les liens avec des artistes déjà affirmés.
Là où le ciel tremble
Art contemporain et numérique /
Inscrite dans la continuité d’un partenariat engagé entre Kommet et le Centre Wallonie-Bruxelles-Paris, cette exposition réunit pour la première fois les travaux des artistes Louise Charlier et Joséphine Topolanski, qui ont puisé dans des témoignages, des archives et des iconographies liés à des phénomènes inexpliqués tels que les OVNIs pour les exprimer à travers la sculpture, le textile et le son.
Kommet / Jusqu'au 11 juillet 2025, du mercredi au samedi de 14h à 18h
Notre avis : Là où le ciel tremble déploie une exploration des récits ufologiques à travers une approche visuelle qui mêle art, anthropologie et fiction. Les artistes juxtaposent des images historiques et contemporaines, notamment celles des OVNIs, des phénomènes célestes, littéraires ou populaires afin d'investir la salle d'exposition avec des vêtements liturgiques ou des objets évoquant l'exploration céleste. Par cette juxtaposition, les œuvres de Louise Charlier et Joséphine Topolanski ouvrent un champ d'étude sur la manière dont l'imaginaire collectif se nourrit de récits extraterrestres.
Ces motifs qui habillent
Photographie /
En associant des photographies de façades d'immeubles de la Part-Dieu prises par Nicolas Fussler et des motifs des tissus présentés dans des ouvrages destinés à éduquer le regard des techniciens du textile, cette exposition crée un dialogue entre deux formes artistiques très présentes dans l'histoire lyonnaise.
Bibliothèque de la Part-Dieu / Jusqu'au 12 juillet 2025, du mardi au samedi de 10h à 19h
Notre avis : Nichée au quatrième étage du bâtiment conçu par Jacques Perrin-Fayolle, l'exposition met en résonance les architectures du quartier de la Part-Dieu, vues à travers l'œil du photographe Nicolas Fussler, et des échantillons choisis de la collection de l'École de tissage conservée par la bibliothèque municipale. Une juxtaposition signifiante en mesure de déployer une symphonie géométrique où se rejoignent la tradition de la soierie lyonnaise et l'art de construire les édifices contemporains, révélant des survivances ornementales inattendues et fascinantes.
Ute Müller
Art contemporain et numérique /
Pour sa première exposition en France et la publication d'un nouveau livre, l'artiste autrichienne Ute Müller est invitée par la Salle de bains afin de faire découvrir son travail mêlant peinture, sculpture et installation.
La Salle de bains / Jusqu'au 12 juillet 2025, du mercredi au samedi de 15h à 19h
Notre avis : À travers une série de peintures discrètes, Ute Müller interroge le geste même du regard, questionnant non seulement ce que l'on perçoit, mais aussi ce que l'on choisit d'ignorer. Son travail, qui floute les frontières entre supports, engage un processus de transformation continue des formes, où chaque œuvre devient une mise en scène de l'éphémère. Les glissements de la surface réfléchissante soulignent l'invisible qui émerge dans le visible, et l'exposition redéfinit les limites du regard.
Échos du passé, promesses du futur
Art contemporain et numérique /
Inauguration le 6 mars de 18h30 à 1h.
À travers une pluralité d’oeuvres (peinture, vidéo, tapisserie, installation, réalité virtuelle, sculpture et autres), le Musée d'art contemporain de Lyon invite quinze artistes à réconcilier nature et technologie pour repenser notre rapport au vivant.
Musée d'Art Contemporain / Jusqu'au 13 juillet 2025, du mercredi au dimanche de 11h à 18h
Notre avis : Après la biennale, le Musée d’art contemporain proposera deux expositions thématiques collectives, largement ancrées dans des problématiques contemporaines. Échos du passé, promesses du futur invite une quinzaine d’artistes à réconcilier nature et technologie et à repenser notre rapport au vivant.
Univers programmés
Art contemporain et numérique /
Inauguration le 6 mars de 18h30 à 1h.
Il y a trente ans, la troisième Biennale d'art contemporain était intitulée installation, cinéma, vidéo, informatique. Aujourd'hui, le Musée d'art contemporain reprend ce thème et le complète avec des jeux vidéo, des photographies, des œuvres conceptuelles ou encore des tapisseries d'une trentaine d'artistes.
Musée d'Art Contemporain / Jusqu'au 13 juillet 2025, du mercredi au dimanche de 11h à 18h
Notre avis : Alléchante exposition autour d'enjeux très actuels, Univers programmés interroge l'évolution des pratiques artistiques à l'aune du développement de l'informatique, des réseaux internet, de l'intelligence artificielle, de la réalité augmentée, des NFT... On y retrouvera une trentaine d'artistes d'époques diverses et aux propositions fort différentes, dont Laurent Mulot, Mathieu Briand, Marina Abramović & Ulay, Nam June Paik et Wolf Vostell.
Alice Bertoye
Photographie /
À travers l’installation, la photographie et le dessin, la nouvelle exposition d'Alice Bertoye, nommée Storage Wars, explore le processus de dépouillement des containers que des personnes achètent dans le but d'en tirer un profit.
L'attrape-couleurs / Jusqu'au 25 juillet 2025, du mercredi au samedi de 14h à 18h
Notre avis : Storage Wars d'Alice Bertoye explore les dynamiques entre l'objet, la mémoire et l'espace de stockage. À travers une pratique hybride mêlant peinture et sculpture, l'artiste interroge la matérialité des objets accumulés et leur capacité à incarner des archives émotionnelles et temporelles. Ses œuvres, qui déconstruisent les relations entre le passé et le présent, révèlent les tensions entre la conservation et l'effacement. Bertoye questionne ainsi les logiques de rangement, de classification et d'oubli, tout en offrant une réflexion sur la manière dont nous construisons notre histoire.
Wanbing Huang
Sculpture /
Dans son travail, Wanbing Huang réinvente les techniques et traditions culturelles chinoises dans une approche contemporaine en tissant des fibres naturelles comme la ramie ou le crin de cheval pour représenter le lien entre l'humanité et la nature.
Nouvel Institut Franco-Chinois / Jusqu'au 26 juillet 2025, du lundi au vendredi de 12h à 18h et un samedi sur deux de 13h à 18h
Notre avis : L'exposition Shēng Dòng propose une immersion dans un univers où la matière devient le miroir des processus naturels et humains. À travers des sculptures monumentales en ramie, fibre végétale chargée d'histoire, l'artiste déploie des formes fluides et organiques, suspendues dans l'instant d'une métamorphose perpétuelle. L'œuvre interroge la fragilité et la résilience de l'existence, explorant la tension entre l'éphémère et le durable. Wanbing Huang nous offre une méditation sur le cycle sans fin des transformations, où chaque création semble incarner l'équilibre entre le chaos et l'ordre.
Le temps d’un rêve
Sciences et Histoire / Regroupement d'œuvres sur le thème du rêve, dans différentes cultures depuis l'Antiquité et en explorant divers courants de pensée, de la science à la religion en passant par la psychanalyse et les représentations artistiques, en s'appuyant sur près de 200 objets.
Musée des Confluences / Jusqu'au 24 août 2025, du mardi au dimanche de 10h30 à 18h30
Notre avis : Espace poreux avec le surnaturel et les dieux (selon certaines croyances et religions), simple dérèglement cérébral (selon certains scientifiques), expression déguisée de désirs infantiles (Freud et la psychanalyse), ou encore source d’inspiration (artistes, écrivains, poètes), le rêve se décline et se perçoit de bien des manières à travers les âges, les cultures et les savoirs. Le Musée des Confluences nous propose une traversée synthétique de toutes ces facettes oniriques en s’appuyant sur quelque 200 objets (documents, œuvres d’art, etc.) et sur une scénographie jouant des frontières entre réalité et fiction.
Philippe Chancel
Photographie /
Vernissage le 15 mai à 18h30.
Pendant trois ans, Philippe Chancel a documenté la vie courante dans sept pays francophones d’Afrique de l’Ouest en la travaillant de façon non-extractive, c'est-à-dire en immersion, sans chercher à faire ressortir un sujet en particulier. Les signes apparaissent donc, sur les enseignes, les vêtements, dans les gestes, et s'offre à l'objectif du photographe.
Le Bleu du Ciel / Jusqu'au 27 septembre 2025, du mercredi au samedi de 14h30 à 19h
Notre avis : Philippe Chancel, à travers une approche analytique et délibérément critique, déconstruit les représentations visuelles héritées du colonialisme, en scrutant les signes – affiches, slogans, masques – qui structurent l'espace social et culturel des sociétés africaines contemporaines. Son œuvre dépasse le cadre d'une simple observation documentaire pour s'apparenter à une exploration des codes visuels, dans lesquels la pluralité des influences culturelles et géopolitiques se déploie. Chaque image devient ainsi une réponse aux simplifications imposées par les récits dominants.
L’art de la fleur à Lyon
Peinture & Dessin /
Dans cette nouvelle exposition, la Tomaselli Collection rend hommage à l'art lyonnais mettant en scène des fleurs, des soieries aux motifs floraux aux planches de la Classe de la Fleur de l’École des Beaux-Arts.
Tomaselli Collection / Jusqu'au 11 octobre 2025, du mardi au samedi de 10h30 à 17h30
Notre avis : La Tomaselli collection célèbre la naissante saison printanière avec une nouvelle exposition consacrée à la peinture florale, focalisant l'attention sur la "Classe de la fleur" de l'École des Beaux-Arts de notre ville, véritable foyer de dessinateurs de motifs végétaux d'étoffes de la Fabrique lyonnaise. Une traversée bucolique d'une déclinaison somptueuse de la nature morte, lieu pictural empreint de symbolisme, de puissance de vie ainsi que de révolution formelle.
Entre rave et réalité
Sciences et Histoire /
La Bibliothèque de la Part-Dieu remonte le temps jusqu'aux années 1990, lorsque les musiques électroniques et le mouvement rave sont arrivées à Lyon, avant d'être réprimées par les autorités. À travers des centaines de flyers et d'autres objets, elle propose de découvrir l'émergence de cette culture et son évolution jusqu'à aujourd'hui.
Bibliothèque de la Part-Dieu / Jusqu'au 31 octobre 2025, du mardi au vendredi de 10h à 18h45, samedi de 10h à 17h45
Notre avis : La Bibliothèque municipale de Lyon, précieuse archive de la mémoire citadine, rend hommage aux prodromes et à l'essor des évènements consacrés la scène électro à Lyon et ses environs. Entre clandestinité, extase et révolution sonore, les raves des années 90 ont cristallisé le désir d'un nouveau mouvement ardent et radical, et dont les effets sont visibles encore aujourd'hui grâce à la richesse d'événements, clubs, labels, DJs et disquaires répandant la passion pour une culture veinée d'hybridation.
Trop forts !
Sciences et Histoire /
Pensée pour les enfants entre 8 et 12 ans, mais aussi pour les curieux, cette exposition vise à explorer les mécanismes d’adaptation et d’acclimatation des animaux des quatre coins du globe, des déserts à la banquise en passant par les hautes montagnes.
Musée des Confluences / Jusqu'au 31 décembre 2025, du mardi au dimanche de 10h30 à 18h30
Notre avis : Le musée des Confluences souhaitant proposer davantage d'expositions spécifiquement pour le jeune public, l'année commence avec Trop forts ! qui propose de partir à la découverte des capacités extraordinaires de certaines espèces animales. Imaginée pour les 8-12 ans, l'exposition fait le tour des climats extrêmes et liste les champions de la résistance, de l'acclimatation et de l'adaptation. Des aptitudes qui défient la compréhension, mais qui ouvrent aussi des perspectives sur la vie dans les environnements hostiles et qui pourraient inspirer de futures technologies.
Lyon, ville rêvée
Peinture & Dessin /
Le Musée Jean Couty accueille une nouvelle exposition collective d'artistes du XXe siècle à aujourd'hui explorant les paysages urbains de Lyon, avec des prêts de la part du musée Paul-Dini, de la Tomaselli collection, de la galerie Estades et de nombreux prêteurs privés.
Musée Jean Couty / Jusqu'au 18 janvier 2026, du mercredi au dimanche de 11h à 18h
Notre avis : Lyon, ville rêvée présente une sélection d'artistes ayant contribué à façonner la représentation de notre ville dans la peinture contemporaine : Cottavoz, Truphémus et Fusaro offrent des perspectives variées de la ville, explorant ses paysages urbains, ses architectures et sa lumière. Jean Couty, qui disait que « la couleur et la lumière de Lyon sont magiques », incarne cette relation intime entre l'artiste et la ville. L'exposition met en lumière la diversité des approches artistiques et la manière dont Lyon inspire des œuvres aux langages visuels distincts, tout en soulignant ses évolutions.
Concerts
Hip Hop Talents
Rap /
Les sélections régionales du concours Hip Hop Talents arrivent à Lyon ! Entre danse, rap et street art, les artistes de tout poil s'affronteront pour décrocher leur place en finale.
CCO- La Rayonne / Samedi 28 juin 2025 de 14h à 18h, sur réservation
Notre avis : Hip-hop talents pose ses valises à la Rayonne pour découvrir les talents émergents dans une ambiance électrique. Danseurs, rappeurs et street artists s'affronteront pour décrocher leur ticket pour la finale du concours.