Rock & Pop : événements à venir

L.A. Witch + From Kittens to Lions

Entre Americana noir, rock n'roll laconique et aventurisme austère, L.A. Witch crée des chansons sulfureuses et envoûtantes enveloppées de réverbération poussées au-delà de leurs limites avec leur dernier album, Doggod, sorti plus tôt cette année. Les Lyonnais de From Kittens to Lions s'occuperont de la première partie avec leur rock à mi-chemin entre le garage et l'alternative.

Notre avis : Depuis une dizaine d'années, le trio angeleno cultive une noirceur vaporeuse, rétive à toute euphorie. Leur récent Doggod, enregistré aux studios Motorbass à Paris, pousse leur univers vers une nervosité froide héritée du post-punk, déployant un clair-obscur à la palette résolument gothique. Le Rock n'eat, sanctuaire d'ombres et refuge orageux, s'apprête à accueillir l'évocation d'un affrontement : désir contre obsession, dévotion contre délivrance, mystère contre désenchantement.

Heavy lungs

En avril dernier sortait Caviar, le second album de Heavy lungs, deux ans après All Gas no Brakes. Onze nouveaux morceaux singuliers, tantôt sombres et torturés, tantôt amusants pour un résultat plus post-punk en phase avec son époque.

Notre avis : En avril dernier, avec Caviar - concentré brut de colère affûtée, élan viscéral, larsens jubilatoires - le quatuor de Bristol signait un retour tonitruant et volcanique. Deuxième opus à la densité presque insoutenable, ce travail de moins de trente minutes s'impose comme le digne successeur de All gas no brakes, encensé par une critique qui saluait alors le déferlement féroce de punk primaire, de grunge et de post-punk. Une expérience cataclysmique qui n'attend plus qu'à s'incarner dans un live intense et cathartique.

Gaz Newton + Foes & Darlings + DropA

Soirée en triptyque au Toï Toï avec la power pop nineties du duo DropA, qui viendra présenter certains morceaux devant figurer sur leur prochain album, ainsi que le quatuor Foes & Darlings et leur rock intense, à la fois complexe et catchy, sans oublier Gaz Newton, qui viendra présenter son troisième album, Quiet Life, paru en juin dernier.

Hayden Pedigo + Vieux Koko

Alliant la consistance d’une longue traversée avec un sentiment de légèreté, la musique du Texan Hayden Pedigo offre un voyage auditif captivant grâce à des compositions raffinées et soignées. La première partie de ce concert sera assurée par Vieux Koko, la projet guitare solo de Timothée Demoury, inspiré par des guitaristes comme Tom Verlaine, la folk americana et les musiques improvisées.

Kayo Dot

Projet initié en 2003, Kayo Dot incarne une démarche musicale à mi-chemin entre métal expérimental, post-rock et musique contemporaine. Cette année, le groupe est revenu avec un nouvel album,  Every Rock, Every Half-Truth Under Reason, et les voici maintenant sur la scène du Périscope.

Dope Lemon

Projet solo de l'Australien Angus Stone, Dope Lemon mêle rock psyché, ambiance rétro et introspection rêveuse, dont le dernier chapitre en date, Golden Wolf, est sorti en mai dernier.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Sacrificial chanting mood

Né durant la pandémie d’une relation épistolaire entre Alicia Breton Ferrer (The sweet release of death, Neighbours burning neighbours) et Doortje Hiddema (Real Derek, Rats on rafts), le quintet Sacrificial chanting mood mélange scansions et chœurs en confondant les nappes vocales avec les instruments.

Marta

Résultat de la fusion entre techno et instruments acoustiques, Marta associe le violon et les drums pour offrir une expérience minimale et progressive s'inspirant d'artistes comme Floating Points et Max Cooper.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Lulu Van Trapp

Né à Paris, Lulu Van Trapp évolue dans un esprit résolument punk au rythme des guitares saturées et des synthétiseurs, en enchaînant des chansons tantôt épiques, tantôt sensibles qui cassent les codes pour concrétiser les rêves d’émancipation et s’affranchir des idées conventionnées.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Lùlù

En français et en italien, le supergroupe Lùlù (composé de membres d’Avions, Irnini Mons, Edgar Suit, Pogy et les Kéfars) confectionne des chansons d’amour pour les anxieux et des bijoux glam rock pour les rêveurs, entre power pop, punk et garage.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Antenn.e

Composé de trois poètes 2.0, Antenn.e propose une musique poétiquement désordonnée aux influences allant des Beatles à Sonic Youth en passant par Peter Kernel ; la basse est mélodique, la guitare harmonique, et le groupe livre toute sa passion en live.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Monika

Venu tout droit de Saint-Étienne, le trio Monika propose un son bercé par la scène électro-clash française et des artistes comme Rebeka Warrior, Vitalic et Poni Hoax. Avec eux, les synthétiseurs et les guitares prennent vie pour créer une musique libre et communicative.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Back to 90's/2000's

Les nostalgiques du tournant du millénaire seront aux anges, car la Marquise organise une soirée où les meilleurs hits de l'époque seront diffusés. Au programme, pop, mais aussi RnB, hip-hop, dance et électro !

Banquise + Out of my eyes + After the outbreak

Soirée 100 % metalcore au Warmaudio avec les Lyonnais de Banquise, qui viendront fêter la sortie de leur nouveau single Crystal Cage. Et pour compléter l'affiche, ils seront accompagnés de Out of my eyes et After the outbreak !

Rituale Lugdunum fest V

Le temps d'une soirée, le Jack Jack vibrera au rythme du black metal à l'occasion de la cinquième édition du Rituale Lugdunum fest. À l'affiche : Hegemon, Decline of the I, Les chants de Nihil et Chiaroscvro, représentant plusieurs époques du genre. Et en ouverture, le groupe Eros Necroscopique projettera en exclusivité le clip de son morceau En Quarantaine.

Notre avis : Le 27 septembre, le Rituale Lugdunum fest V convoque la nuit pour écrire une épopée noire. Hegemon, vétéran du black metal français, incarne une élégance crue avec des harmonies dramatiques et des graves impérieux. Decline of the I tisse une toile sonore où se meuvent l'angoisse et la répétition, tandis que Les chants de Nihil alternent spleen et fureur sculptant un univers sonore où se croisent ferveur noire et mélancolie transcendante. Enfin, Chiaroscvro fait surgir des fracas mélancoliques dans un maelström de riffs déchaînés.

Meatbodies

Les trois Californiens de Meatbodies débarquent sur la scène de l'Épicerie Moderne avec leur mélange de rock garage, de hard-rock et de rock psychédélique, un an après la sortie de leur quatrième album Flora ocean tiger bloom.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

La Flemme

Récemment débarqué de Marseille, La Flemme est un quatuor proposant des compositions frénétiques et introspectives teintées d'expériences post-adolescence, ce qui donne sur scène une pop-garage psychédélique sans filtre.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Friedberg

Quatuor autrichien 100 % féminin, Friedberg propose un mélange de post-punk et de rock, qui donne un résultat électrisant et vivifiant, un post-punk teinté de pop et de groove, à la fois familier et totalement inédit.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Johnnie Carwash

Né dans un garage, le trio lyonnais débarque à l'Épicerie Moderne un an après la sortir de son second album No Friends No Pain, un recueil de dix titres qui célèbrent l'amitié, l'amour et les ruptures, sans jamais se séparer du fun et de la légèreté.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Second Major

Inspirés par la britpop des années 1990, les Lyonnais de Second Major proposent un rock indie empreint de post-punk mêlant rythmiques obsédantes et mélodies envoûtantes. Les voici à l'Épicerie Moderne, quelques mois après la sortie de leur premier EP, Blooms.

Notre avis : Pour célébrer ses vingt ans d'indiscipline et de ferveur, l'Épicerie moderne s'offre un jubilé en forme de manifeste. Convoquant les visions astrales de Walter astral, l'electrorock de Marta, le glam de Lulu Van Trapp, la fraîcheur indé de Lùlù, le punk d'Antenn.e et l'univers fantasque de Monika, la salle feyzinoise propose un vendredi entre douceur et étrangeté. Le samedi, le son s'intensifie avec le psychédélisme de Meatbodies, les refrains hypnotiques de Friedberg, le garage de La flemme et Johnnie carwash, les spirales de Second major, avant de s'assombrir avec Lovataraxx et Droges.

Let me jump Fest

Le groupe de punk lyonnais Toxic Frogs fête ses dix ans de carrière et à cette occasion, la Rayonne organise un festival d'une soirée 100 % punk, avec Resto Basket, sans oublier le hardcore de la part de Tagada Jones et une touche de celtique de la part de Toxic Frogs eux-mêmes.

Bleed from Within + After the Burial + Great American Ghost

Trois ans après leur dernier passage à Lyon, les Écossais de Bleed from Within reviennent sur la scène de la Rayonne, sept mois après la sortie de leur dernier album Zenith. Ce soir-là, ils seront accompagnés d'After the Burial et Great American Ghost, pour une soirée 100 % metalcore.

Notre avis : À La Rayonne, l'automne s'ouvrira sous un ciel saturé de guitares et de cris. Bleed from Within élève un metal moderne qui conjugue précision tranchante et élan dramatique, où la rage se mêle à une tension presque orchestrale. À leurs côtés, After the Burial prolonge cette architecture sonore avec ses entrelacs djent : rythmes disloqués, guitares démultipliées, mécanique pulsante comme un organisme instable. Sans oublier Great American Ghost, qui transforme chaque morceau en manifeste, criant à la face des injustices.

Ukandanz

Avec un mélange de rock garage et du jazz libertaire nourri aux pulsations des musiques traditionnelles éthiopiennes, Ukandanz pousse le répertoire traditionnel et ses polyrythmies dans leurs retranchements, et les entraîne dans des dérapages contrôlés au contact du rock progressif, du punk ou de l'expérimental.

Mars red sky + Witch club Satan

Entre stoner psychédélique et black metal, cette soirée à l'Épicerie Moderne réunit d'une part les Bordelais de Mars red sky, qui entrelacent leur rythmique complexe avec le lyrisme de la littérature de science-fiction, et de l'autre les Norvégiennes de Witch club Satan, proposant un son avant-gardiste inspiré de la première phase expérimentale et punk de la scène black metal de leur pays.

Notre avis : À Feyzin, l'Épicerie moderne accueille une nuit où l'inframonde sonore et le suprasensible s'unissent dans un choc d'étincelles incandescentes. Le trio bordelais, qui façonne inlassablement une matière sonore puissamment stoner, a déjà offert jusqu'ici cinq chapitres d'une œuvre sévère et solennelle, où l'épique psychédélique convoque autant l'imaginaire onirique que la sensualité charnelle. L'écoute de l'univers sonore de Mars Red Sky s'apparente à une traversée où lourdeur tellurique et élévation mystique se rejoignent dans une transe minérale et lumineuse.

Penelope Trappes

Quelques mois après la sortie de son cinquième album A Requiem, l’Australienne Penelope Trappes, désormais expatriée en Grande-Bretagne, tente l'aventure lyonnaise et monte sur la scène du Sonic pour partager des extraits de sa discographie mélancolique aux teintes sépia, composée de nappes de synthés vaporeuses et de chants fantomatiques.

Notre avis : Le dernier opus de la musicienne australienne, A requiem n'est pas seulement un disque : c'est l'accomplissement d'un parcours, dénué d'artifice. Les nappes nuancées et impalpables traversent le corps, comme si ce dernier était voué à son tour à évoluer vers l'immatériel. L'univers sonore de Penelope Trappes, autrice d'une discographie resplendissante dans sa noirceur, semble fait de la même étoffe que les rêves confus. Des processions en clair-obscur s'y déploient, où ombres et lumières coexistent sans s'annuler, dans un espace où la synthèse des contraires fonde leur possibilité d'existence.

McLusky + Quai Bondy

D'abord actifs entre 1999 et 2005 avant de se séparer jusqu'en 2014, les Gallois de McLusky montent sur la scène du Marché Gare accompagnés des Lyonnais de Quai Bondy, pour une soirée entre noise, post-pink et rock indie.

Notre avis : Vingt ans après avoir balafré les prémices du millénaire grâce à des riffs abrasifs et de saillies acides, le trio gallois a récemment retrouvé le chemin du studio, livrant au monde son nouvel arsenal sonore. The world is still here and so are we n'a rien d'un exercice nostalgique : le disque choisit la charge frontale, violente et percutante, conjuguant aphorismes dadaïstes et satire politique. Si les slogans d'Andy Falkous demeurent irréductibles, la basse de Damien Sayell et la batterie de Jack Egglestone, habitées par la nécessité, martèlent de nouvelles voies saturées de bruit.

Paradise Lost + Messa + Lacrimas Profundere

Plongée au cœur des ténèbres du Metal gothique et du Doom contemporain à la Rayonne, avec Paradise Lost, Messa et Lacrimas Profundere, trois groupes représentant trois époques différentes du genre pour un voyage sonore intense, mélancolique et émotionnel.

Notre avis : Monument incontesté du metal sombre, le groupe anglais continue d'imposer une maîtrise inébranlable. Si la période plus électronique appartient au passé, Paradise lost a su en tirer des leçons pour explorer sans s'égarer, retrouvant peu à peu la ferveur de ses origines. Depuis Medusa en 2017, le quintet d'Halifax livre des albums massifs, fusions de doom et de gothique, capables d'écraser par leur densité tout en émouvant par des passages plus lyriques et chargés d'intensité. Leur dix-septième opus, Ascension, s'inscrit dans cette continuité, entre lourdeur et élégance mélancolique.

Wet Leg

Après le succès de leur premier album, le quintet Wet Leg est de retour depuis juillet dernier avec Moisturizer, son second projet, un album de chansons d’amour frénétiques et de ruptures cinglantes, plus percutant et mélodique. 

Notre avis : Après un premier disque jubilatoire porté par les tubes entêtants On chaise longue et Too late now, et traversé de courants languides et âpres, le duo Rhian Teasdale et Hester Chambers était attendu à l'épreuve du feu avec son deuxième album. Force est de constater que le "sophomore album syndrome" n'a aucunement atteint le duo, devenu entre-temps un quintet. Sur Moisturizer, on découvre des chansons radieuses teintées d'une légère mélancolie, portées par une écriture affûtée et une sobriété implacable. Convoquant aussi bien l'univers post-punk que celui de la pop indé.

Patrick Watson

Connu pour son titre Je te laisserai des mots, le Québécois Patrick Watson monte sur la scène du Transbordeur, armé de son piano, afin d'interpréter ses ballades mêlant sons organiques et textures électroniques.

Notre avis : Les compositions du musicien québécois semblent jaillir d'un lieu de mémoire niché quelque part dans l'imaginaire, plus que dans la réalité immédiate du présent. Son timbre, voilé d'une nostalgie réparatrice, s'entrelace aux cordes vibrantes d'une musique où se rencontrent Beatles et Satie, donnant naissance à des idylles sonores minimalistes et orchestrales. Son nouvel opus, Uh oh - à paraître fin septembre - prolonge cette exploration des territoires de la mélancolie atmosphérique. Conçu comme une œuvre collaborative, le disque confirme Patrick Watson dans son rôle d'artisan sonore.

Lady Gaga

Lady Gaga entame une nouvelle tournée cette année, quelques mois après la sortie de son septième album, Mayhem, qui marque un retour aux racines pop pour la chanteuse. Le Mayhem Ball passera par Lyon avant de monter à Paris, la première occasion pour les Lyonnais d'aller voir la Mother Monster depuis quinze ans.

Puggy

Un an après la sortie de leur dernier EP Radio Kitchen, le trio belge Puggy débarque au Transbordeur pour montrer leurs nouveaux morceaux.