Humour & Café Théâtre : événements à venir

David Azencot

Dans Mature. Après quinze ans sur scène, David Azencot a mûri et propose un nouveau spectacle dans lequel il offre un aperçu de son talent et de son humour incisif où aucun sujet n'est à l'abri d'être abordé.

Djamil le Shlag

Dans Exode(s). Djamil le Shlag s’apprête à conquérir le public lyonnais avec son nouveau spectacle, qui aborde des sujets de société avec une touche personnelle et une invitation à la réflexion, porté par son humour franc et direct.

Notre avis : Son émission sur Radio Nova s'appelle "Les grands remplaçants", ce qui a le mérite d'être clair (mais avec beaucoup d'ironie) quant au positionnement politique de Djamil Le Shlag, lui qui, l'an passé, avait démissionné d'Inter en soutien à Guillaume Meurice. Sur son positionnement politique ainsi que sur son but en tant que saltimbanque, à savoir dézinguer les fachos par le rire. Ce qu'il fait à sa manière dans Exode(s), deuxième spectacle autant engagé que sociologique - sur, par exemple, sa propre personne de mec né à Vichy et parti vivre à Paris ou encore de célibataire devenu époux.

Nizar Boumallassa

Dans Pour commencer. Ayant grandi entre deux mondes, Nizar Boumallassa traite la richesse comme un sujet sensible : assez sérieux pour en rire, assez personnel pour ne pas tricher. Avec un regard aiguisé, de l’autodérision et des punchlines bien senties, Nizar parle des écarts, des absurdités et des vérités que l’on évite souvent.

Mam' Issabré

Dans Mam’an Solo. Avec ce nouveau spectacle, Mam’ Issabré emmène dans son univers ou déboires sentimentaux se conjuguent avec son quotidien, entre rencontres hasardeuses et parentalité positive.

Eliott Doyle

Dans C'est quoi la suite ? Connu pour son style atypique mélangeant l'absurde et le décalé, Eliott Doyle débarque avec un nouveau spectacle où il se moque des clichés du stand-up à travers des sketchs satyriques, chaotiques et maîtrisés.

Emma de Foucaud

Dans À l'ancienne. Emma de Foucaud n’a plus 20 ans, et dans son second spectacle, elle propose de rire du temps qui file, grâce à une écriture aussi efficace et authentique qui rappelle le stand-up « à l'ancienne ».

Kelly

Dans Grâce de Kelly. Sans filtre ni tabou, avec une énergie débordante, Kelly dévoile sur scène ses aventures les plus secrètes. Si elle avouait dans son premier spectacle être amoureuse compulsive, avec celui-ci elle explique comment elle se soigne, en stand up et chanson, le tout avec son franc-parler et son humour décapant.

Karim Duval

Dans Entropie. Spectacle de la maturité pour Karim Duval, qui compte bien affirmer son style, à travers une observation de notre société, ses incertitudes, ses fractures, ainsi que les grandes thématiques de notre époque : travail, écologie, éducation... le tout mis en valeur par son auto-dérision et son sens de l'improvisation.

Notre avis : L'être humain brûle de l'énergie pour, dès qu'il a du temps, scroller sur son téléphone : voilà qui laisse pantois Karim Duval, qui a fait de ce constat (et d'autres) le cœur de son nouveau spectacle. Sur scène, l'humoriste n'est jamais autant savoureux que quand il pointe les incohérences et autres aspects ridicules de notre monde toujours plus rapide mais toujours plus vain.

Morgane Berling

À 23 ans, Morgane Berling fait le bilan de sa jeune vie : de l'enfance à aujourd'hui, elle jette un regard corrosif sur ses ainés sans épargner sa génération, partagée entre les soirées du samedi soir et le marché du dimanche matin.

Notre avis : À 25 ans, il faut basculer dans la catégorie adulte mais Morgane Berling a quelques doutes sur les avantages de ce nouveau statut. Elle observe sa situation avec un humour souvent teinté de trash ainsi qu'avec un certain aplomb. Dans sa salopette de môme, accompagnée d'un auteur (Étienne Gachet) et d'une metteuse en scène (Lucie Cottard), elle essaye de comprendre pourquoi ses congénères se délectent de trimbaler leur caddie au marché le dimanche matin et rêvent de se multiplier. Si ça vous semble être du vécu, c'est parce qu'elle nous regarde avec autant de perspicacité que de circonspection.

Roman Frayssinet

Dans Ô Delà. Roman Frayssinet revient sur le devant de la scène avec un nouveau spectacle entre rêve et réalité, où l’absurde et le quotidien se mêlent pour offrir un regard neuf sur notre société en aborde différents aspects de la vie moderne.

Notre avis : Formé à l'École nationale de l'humour de Montréal, le Francilien dégingandé s'était fait connaître du grand public grâce à ses chroniques sur Clique, émission de Canal + animée par Mouloud Achour. Le premier spectacle de sa récente trilogie, Ô Dedans, était d'une notable générosité, offrant à son public de grands moments de rire, mais aussi un propos presque existentialiste, revenant en détail sur sa rupture avec ses dépendances, et son choix de se tourner vers une spiritualité un peu foutraque. Son spectacle Ô Delà se place dans la continuité, assumant une apologie du bonheur percutante.

Bérengère Krief

Dans Sexe. Dans son nouveau spectacle, Bérangère Krief questionne avec humour notre consommation de la sexualité, et apporte un regard sensible sur la place du plaisir dans notre éducation qui prône souvent plus la prévention que l'extase, tout en abordant des questions de féminisme, d'identité et de relations.

Notre avis : Le nouveau one-woman-show de Bérengère Krief s'appelle Sexe : il parle donc, logiquement, de sexualité, de désir, de plaisir, d'épanouissement... C'est certes plaisant sur le moment, façon orgasme rapide, mais très vite oublié ensuite, la faute à un ensemble peu original et souvent attendu que ce soit côté jeu, écriture ou univers.

Waly Dia

Dans Une heure à tuer. Pendant cette heure (et demie) qu'il cherche à tuer, Waly Dia livre son regard sur les absurdités et les sujets clivants de notre époque, encore plus politique et rebelle qu’a son habitude.

Notre avis : Observateur affûté, Waly Dia jongle entre provocation et malice avec un humour sans concession. Ex-chroniqueur chez Charline Vanhoenacker sur France Inter, il fait son retour sur scène avec son spectacle Une heure à tuer coécrit avec l'humoriste Mickaël Quiroga, démontrant sa capacité à enchaîner les punchlines acérées avec un débit mitraillette qui ne laisse rien ni personne indemne.

Lilia Benchabane

Dans Handicapée méchante. Dans son spectacle, Lilia Benchabane raconte sa vie d'albinos malvoyante avec beaucoup d'autodérision et surtout un regard sans concession sur la société.

Notre avis : Handicapée méchante est un titre de spectacle pour le moins atypique. On le doit à la jeune humoriste Lilia Benchabane, albinos malvoyante bien décidée à rire de son handicap - comme lorsqu'elle demande au public de faire du bruit pour éviter d'une nouvelle fois jouer dans les loges sans s'en rendre compte ! Un savoureux retournement du stigmate au cœur d'un premier spectacle qui brasse large, de son rapport à ses parents à ses relations amoureuses en passant par ses premiers jobs.

Madame Fraize

Écrit et jeu Marc Fraize (Monsieur Fraize), ms Alain Degois dit "Papy", 1h15

Notre avis : Monsieur Fraize présente madame. L'homme qui nous a donné nos plus grands fou-rires sur scène, revient. Gagne en douceur et ne perd rien en sidérante drôlerie, à contre-courant de tous les stand-upeurs.

Sophia Aram

Dans Le monde d’après. Pour son cinquième spectacle, Sophia Aram a choisi de s’amuser avec les folies de notre époque, sans filtre mais pas sans conviction, aussi ferme dans ses motifs d’indignation que drôle dans sa manière de les mettre en scène.

Notre avis : Revoilà Sophia Aram, humoriste estampillée France Inter qui tourne en ce moment avec "Le Monde d'après", un cinquième spectacle qui déplore l'état de la société française d'aujourd'hui. Un one-woman-show en forme de longue chronique d'actualité qui se voudrait au-dessus de la mêlée et du camp d'où elle vient : la gauche. Mais une longue chronique dont ne ressort qu'une triste amertume et pas mal d'obsessions de droite. Ainsi qu'un fataliste "c'était mieux avant" qui, une fois les applaudissements terminés, nous fait penser que Sophia Aram, c'était en effet mieux avant.

Pierre-Emmanuel Barré

Dans Come-back. Pierre-Emmanuel Barré revient sur les planches avec un nouveau spectacle, toujours à la frontière de la critique sociale et de l’humour noir, porté par un ton corrosif repoussant les limites du politiquement correct.

Pierre-Emmanuel Barré

Dans Come-back. Toujours armé de son style à la frontière de la critique sociale et de l’humour, Pierre-Emmanuel Barré est de retour sur scène avec un nouveau spectacle pour souligner les absurdités du monde contemporain.

Notre avis : En 2031, Pierre-Emmanuel Barré, chantre français de l'humour noir, vulgaire et politique, sera has-been prophétise-t-il lui-même. Alors il livrera un spectacle, titré Come-back, pour revenir coûte que coûte sur le devant de la scène. C'est ce spectacle en forme de dystopie que PEB parfait depuis des mois en tournée. Au vu des précédentes propositions de celui qui se qualifiait dans un ancien titre de « sale con », nous irons découvrir celle-ci avec curiosité.

Camille Chamoux

Dans Ça va ça va. Pendant longtemps, Camille Chamoux s'est considérée comme immortelle : elle a ingéré du glutamate, de l'aspartame, du nitrite de sodium... Puis, soudain, ses groupes WhatsApp ont commencé à parler de médicaments contre la polyarthrite précoce. La santé est arrivée dans sa vie, et elle a décidé d'en faire un spectacle.

Notre avis : Ça va ça va, assure l'actrice et humoriste Camille Chamoux dans un quatrième seule-en-scène autocentré pour la bonne cause : celle de faire rire de son quotidien de « quadra occidentale » pour « collectivement oublier qu'on va tous crever comme des merdes ». Où il est question de santé mentale et physique, de mort, du couple, des gosses ou encore des groupes WhatsApp. Rien de très original, certes, mais on ne peut plus efficace.

Eva Rami

Dans Va aimer !. Dans son troisième seule-en-scène, Eva Rami incarne à nouveau une multitude de personnages, notamment un groupe de femmes gravitant autour de l’héroïne Elsa. À la manière d’un chœur, ces femmes vont accompagner l’héroïne dans son cheminement vers la libération, avec humour et tendresse.

Notre avis : Brillant geste autofictionnel, Va aimer ! d'Eva Rami est un seule-en-scène (le meilleur de 2024 selon les Molières !) dans lequel le double de la comédienne et autrice s'empare de la scène autant pour se livrer, se pacifier, se réparer, que pour alerter, bouleverser, transmettre.... La force du spectacle vivant, tout simplement.

Bun Hay Mean

Dans Kill Bun. Avec ce cinquième spectacle, Bun Hay Mean revient sur la période difficile qu'il a connu l'année dernière, avec un point d'honneur à parler de la santé mentale, mais sans oublier le piquant et l'absurde qui font sa renommée.

Louis Cattelat

Dans Arecibo. Avec cynisme et humour noir, Louis Cattelat évoque dans son premier spectacle plusieurs anecdotes, que ce soit des histoires de famille, de colonies de vacances ou de coiffeur, à qui il n'arrive pas à dire qu'il trouve sa coupe laide.

Notre avis : Dans la catégorie jeunes talents à suivre, on peut assurément citer l'humoriste Louis Cattelat. Arecibo, son premier spectacle affûté comme un scalpel est un concentré d'humour d'observation et vannes mordantes, il dissèque les travers de ses contemporains avec une verve aussi stoïque que percutante.

Moguiz

Dans Coucou. En quelques mois, Moguiz est devenu un phénomène sur les réseaux sociaux grâce à sa galerie de personnages qu’il improvise et interprète avec une acuité aiguisée. À partir d'octobre 2025, il entame une tournée française pour faire vivre ses personnages les plus emblématiques sur scène.

Notre avis : Véritable sensation du web avec ses petites pastilles à perruques volontairement mal fagotées, Moguiz, plus d'un million de followers sur Instagram, est monté sur scène en début d'année dans un spectacle baptisé Coucou dont les premiers mois de représentations parisiennes ont affiché complet en un rien de temps. Le résultat est bancal, parfois hilarant, parfois poussif, mais en plein dans le style atypique de ce comique qui cherche davantage l'univers que la vanne pour la vanne.

Haroun

Dans Bonjour quand même. Après avoir connu un énorme succès sur les plateformes de streaming, Haroun monte sur les planches avec un spectacle au ton mordant et engagé, décortiquant l'actualité avec un humour fin et percutant.

Notre avis : Depuis quelques mois, l'humoriste pince-sans-rire réapparaît sur la toile. Après deux ans d'absence, voilà que son précédent spectacle Seuls est désormais disponible en streaming, ainsi que des vidéos satiriques et autobiographiques, La vie d'artiste. Une série qui annonce la couleur : Haroun n'a rien perdu de son autodérision, de sa méchanceté jouissive même. On attend donc impatiemment sa nouvelle création Bonjour quand même ; on espère l'y entendre évoquer l'actualité politique nationale et internationale, avec son habituel mordant, sa drôlerie et sa férocité.

Complexe comedy club

Pour sa nouvelle saison, le comedy club du Complexe café-théâtre revient avec quatre artistes différents chaque soir, qui se succèderont sur scène. Au programme, humour décalé, observation sarcastique de la vie quotidienne et réflexions profondes habilement déguisées en punchlines.