Cette semaine, nous vous avons concocté un menu où l'absurde flirte avec la morna, où le rap croise la techno, et où les rues se transforment en vaste défilé. Bref, Lyon continue sa rentrée sur les chapeaux de roues, sortez vos baskets (et vos oreilles), la semaine s'annonce dense !
Le Musée des confluences fait sa rentrée avec une déambulation signée Bertrand Devendeville et bAlllAd, formation lyonnaise qui aime glisser poésie et absurde dans ses interventions musicales, quelque part entre happening sonore et performance dada. Et pour les amateurs de mélancolie cap-verdienne, la projection du film Cesária Évora – La diva aux pieds nus, portrait sensible de celle qui fit de la morna une élégance universelle. Ajoutez à cela la possibilité de flâner dans les expositions permanentes comme provisoires, et l’on obtient une nocturne au musée qui se déguste comme un petit pas de côté dans la semaine. De 18h30 à 22h.
Tarif : gratuit
Nouvelle Rap session du côté du bar La Pente avec Lours, rappeur lyonnais à la plume introspective, et le rap hargneux et mélancolique de la rappeuse T2LS. À leurs côtés, Knotty et Labo160 complètent l'affiche pour une soirée 100% rap.
Tarif : 6, 99 à 11 €
L'open air de quartier porté par l'association Solibarités reprend du service autour des rues Pasteur et Bonald, avec les piliers du coin — Livestation DIY, La Fourmilière, Güstavo et La Maman. Au menu, la fête façon patchwork : le collectif La Teuf de la meuf chez le Livestation (DJ sets, massages nomades et terrain de ping-pong improvisé), les sélections métissées de Mighty Karma, Dom Peter et Pedro Bertho côté Fourmilière, sans oublier stands, hot-dogs et paillettes. Bref, un condensé d'énergie pour que la rentrée rime moins avec morosité. De 17h à 23h.
Tarif : gratuit
À la Cité de la gastronomie, Eszter Salamon ne propose pas un spectacle mais un espace à traverser. Entre images brisées, récits épars et silhouettes mi-humaines mi-végétales, son installation vidéo esquisse un paysage en ruines, hanté par des restes marins et des racines imaginaires. De 12h à 19h.
Tarif : gratuit
Le Sucre ouvre ses portes pour un marathon musical de 12 heures non-stop pour le cinquième volet de son format EXT.12, confié cette fois à la Lyonnaise Caravel et à son projet RSLCE. Au casting : Dax J, Eczodia, Roüge, Yasmin Regisford et Sunt pour lancer la machine. De 18h à 6h.
Tarif : de 0 à 20 €
Pilo organise sa silent party avec au programme trois DJ pour trois canaux : Anjara mixe bouyon et baile funk, Jlise navigue entre amapiano et afrobeats, K-Rukera s'occupe du hip-hop/RnB. On peut rester sceptique face à ce concept — danser sans partager la même musique semble presque hérétique — mais au moins, personne ne se dispute le DJ et les voisins sont contents.
Tarif : 12 €
La place Colbert prend des allures de table champêtre pour la première édition d'Attablé.e.s. Trois chef(fe)s aux recettes originales, un(e) barista, un(e) pâtissier(e) et quelques bons fournisseurs de vin et de bière artisanale composent le menu. Le tout arrosé de DJ sets, histoire de digérer en rythme. De 11h à 19h.
Tarif : entrée gratuite
La rue de la République se transforme en piste géante pour ouvrir la Biennale de la danse. Huit groupes et un invité spécial — mené par le chorégraphe brésilien Diego Dantas — défileront sous le thème "Danses recyclées". Des traditions revisitées aux rythmes urbains, le cortège promet un grand brassage collectif où la danse se partage et se réinvente au cœur de Lyon. À partir de 16h.
Tarif : gratuit
Le Rockn'Eat rouvre sa saison jamaïcaine avec le retour des Rub a dub sunday, désormais calés chaque premier dimanche du mois. Pour la rentrée, le Soul stereo sound system s'allie aux Heartikal youths et au micro affûté de Ranking dixi dans le rôle de MC. En invité, un pionnier du genre Lone Ranger, voix culte de Studio One. De 19h à 1h.
Tarif : 10 €
Le festival des Subs, Optimisme ambient, souffle sa cinquième bougie. Toujours entre nappes électroniques et gestes chorégraphiques, il multiplie les croisements : live électro de Nova materia, immersion sonore d'Odalie, pièces de Mercedes Dassy et Simon Le Borgne. Le festival débutera ce mercredi avec la performance d'Andréa Givanovitch et la musique de Luna María Cedrón à partir de 19h.
Tarif : de 0 à 18 €
