Bombon le chien

Mercredi 7 septembre 2005

de Carlos Sórin (Arg, 1h37) avec Juan Villegas, Walter Donna...

Il y a deux ans, Historias minimas s'imposait comme le grand film de la nouvelle vague argentine. Pourtant, son réalisateur (espagnol !) n'en était pas à son coup d'essai, bien qu'étant resté un moment sans tourner faute de producteur aventureux. Est-ce pour cette raison qu'il s'est empressé de battre le fer tant qu'il était chaud avec Bombon le chien ? Toujours est-il que le décor est le même (la Patagonie et ses étendues désertiques), les personnages sont toujours de petites gens dont les petites histoires acquièrent peu à peu une forme de grandeur (ici, un garagiste licencié qui adopte un chien avec lequel il pense gagner des concours), mais la magie s'est irrémédiablement envolée. Pen définitive, Bombon le chien ressemble à une quatrième historias minimas, coupée au montage et péniblement étendue sur la durée d'un long-métrage. Ou alors à ces chansons qu'on enregistre vite fait mal fait dans la foulée d'un tube inespéré, en priant très fort pour que l'exploit se reproduise. Et puis non, finalement. CC