Disk'ouvert
Salon / Il se passe quelque chose à Lyon. Depuis quelques semaines, quelques mois, les signes ne trompent pas : concerts de premiers choix souvent bien remplis, public enthousiaste, groupes locaux qui montent, festival nocturne aux échos retentissants... Une effervescence idéale (on n'oublie évidemment pas les soucis : Grnd Zéro, les cafés-concerts...) pour réunir tout le monde le temps d'un week-end et s'offrir une visite dans les cuisines de l'auberge musicale rhônalpine. D'autant que selon Eric et Jérôme (poumons de l'association Médiatone, organisatrice d'une cinquantaine de concerts par an et du salon Disk'over) "le moment est propice : les gens ne se tirent pas trop dans les pattes, il y a une tentative de discours commun pour faire avancer les choses ensemble. Bien sûr tout le monde a une boutique à faire tourner, mais il y a des projets culturels qui prennent le pas là-dessus et on est tous prêts à faire des concessions car la politique doit être pensée de manière globale, pour le bien de chacun". Labels, studios, programmateurs, écoles, près de 70 exposants seront présents non seulement pour apprendre la vie d'artiste aux groupes émergents, mais aussi, et c'est un des objectifs de cette troisième édition, pour faire découvrir au public l'envers du décor, l'amener à participer à des débats citoyens autour de l'avenir de la diffusion musicale et, pourquoi pas ? créer des vocations. Et pour attirer l'homme de la rue avide de sons, rien de tel que... la musique ! Des showcases (Scalde, Looo, Scrambled Eggs...), un concert gratuit pour les visiteurs du salon le vendredi soir au CCO (Triste Sire, Fake Oddity, Redbong...) et une insolite bourse aux instruments ouverte à tous ; pas mal d'envie et d'énergie pour participer au bel effort de guerre qui anime la cité.Emmanuel AlarcoSalon Disk'overVendredi 27 et samedi 28 maiAu Double Mixte
