L'été, Grenoble et son agglo ne se vident pas totalement, grâce notamment à divers acteurs culturels qui proposent ici et là, souvent en plein air, des événements culturels alléchants. En voici dix pour rendre votre été en ville le plus ragoûtant possible.
Une semaine de concerts gratuits
Depuis 2016, le Cabaret frappé, festival d'été de la Ville de Grenoble, est 100% gratuit. Soit, cette année du lundi 15 au samedi 20 juillet, six soirs de musique dans le Jardin de Ville repensé pour l'occasion (avec notamment une grande scène et un bar sous le kiosque) mêlant artistes installés (Neneh Cherry et Camélia Jordana le lundi par exemple), découvertes d'ici et (surtout) d'ailleurs (le Québécois Hubert Lenoir le mardi, les Palestiniens de 47Soul le mercredi, la Capverdienne Mayra Andrade le jeudi...) et scène locale. Le tout dans une ambiance parfaite faisant du festival le temps fort de l'été grenoblois, qu'on y vienne pour voir des concerts que l'on attend avec impatience (on vous les détaille ici), pour se laisser surprendre musicalement ou pour simplement se remplir de bière.
Des lectures à la fraîche
Chaque été, les bibliothécaires de la Ville de Grenoble investissent différents parcs pour proposer des lectures ouvertes à tous, et notamment au jeune public (toutes les infos sont à retrouver sur www.bm-grenoble.fr). Avec deux moments forts. D'abord le bibliobus, sorte de bibliothèque mobile qui, les lundis et jeudis à partir de 15h, s'installera au parc Paul-Mistral (jusqu'au 12 août). Puis les lectures proposées pendant la semaine du Cabaret frappé, certains soirs à 18h, juste avant les concerts. Avec, notamment, lundi 15 juillet, la mise en voix par Mike d'Inca lui-même de sa touchante (et riche en anecdotes) autobiographie Souvenirs d'un Sinsémilia ; et, vendredi 19, une proposition intrigante fruit de la rencontre entre la poète et slameuse Katia Bouchoueva et le violoncelliste Greg Gilg. Toutes les infos sont sur le site du Cabaret.
De la musique et du patrimoine
Des concerts (en toute discrétion) dans des lieux patrimoniaux (situés à la ville comme à la campagne), tel est le programme soumis chaque été par Les Allées chantent, dispositif piloté par le Département de l'Isère qui se terminera le 26 juillet. Avec, à Grenoble, quelques chouettes propositions comme, jeudi 4 juillet à 20h, les très funk The Little Mother Funkers au splendide Musée archéologique de Grenoble ; vendredi 5 juillet, le Barbarin fourchu De Féline au Musée de l'Ancien Évêché ; vendredi 12 juillet, la musique ivoirienne du Concept Djiwidou au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère... Toute la prog est en pages festivals ou sur www.les-allees-chantent.fr.
Du cinéma en plein air
L'été, les écrans géants fleurissent en ville pour proposer aux citadins en mal d'évasion des voyages cinématographiques à la fraîche. Découvrez donc dans cet article une petit sélection maison de ce qu'à la nuit tombée, nous pourrons voir de meilleur en juillet et en août à Grenoble et aux alentours.
De la musique dans les bars (et ailleurs)
Vu qu'il se passera pas mal de choses à la Bobine, à la Belle électrique et ailleurs, on en a fait un article spécial.
De l'impro en intérieur
L'été, toutes les salles de spectacle sont fermées ? Toutes, vraiment ? Non ! Certaines résistent encore et toujours au diktat des vacances scolaires qui imposent de baisser les rideaux quand les gosses n'étudient plus. C'est le cas notamment du café-théâtre la Basse cour qui, carrément, organise chaque été un festival d'impro avec la compagnie Imp'Acte. Ça s'appelle Impro sur cour, c'est prévu du 1er au 18 août (la quinzaine la plus creuse des vacances), et ça mêle de nombreux amateurs et professionnels (les Quand-Mêmes, Latiag, le TIGre...) de l'agglo. D'accord.
De l'opéra et de la danse sur grand écran (et en plein air)
Chaque été, l'Opéra de Paris propose des projections en plein air à Grenoble avec deux opéras et deux ballets. Ou comment, à la nuit tombée, se confronter à l'excellence en la matière. Côté opéra, on aura droit à l'opéra bouffe Don Pasquale (1843) de Gaetano Donizetti dans une mise en scène de l'Italien Damiano Michieletto à voir lundi 22 juillet à l'Esplanade ; et au fameux Carmen de Georges Bizet par Calixto Bieito qui, au vu des critiques publiées lors de la création, n'a pas lésiné sur le trash – à voir mercredi 7 août à la Bastille. Côté danse, la première soirée (lundi 29 juillet à l'Esplanade) sera construite autour de quatre passionnants chorégraphes contemporains (James Thierrée, Crystal Pite, Iván Pérez et Hofesh Shechter) ; et la seconde (mercredi 21 août à la Bastille) sera plus classique avec le Cendrillon de Rudolf Noureev. Classe, vraiment.
Des visites pour redécouvrir la ville
L'Office de tourisme Grenoble-Alpes métropole propose à l'année plusieurs visites pour se réapproprier Grenoble ou pour en découvrir des aspects cachés. Et l'été, ces visites sont encore plus nombreuses, tourisme oblige. Avec notamment des balades théâtralisées (sur l'histoire de la Bastille ou les prémices de la Révolution par exemple), des parcours sur les lieux insolites grenoblois ou encore des visites consacrées au patrimoine street art qui se crée à Grenoble depuis la naissance il y a 4 ans du Street Art Fest Grenoble Alpes. Toutes les infos sont sur le site de l'Office de tourisme.
Des spectacles en ville
Le Festival de la cour du Vieux Temple, c'est, à Grenoble, le rendez-vous pluridisciplinaire de la dernière partie de l'été dans un cadre plus qu'agréable : une cour comme coupée du monde en plein centre-ville. Avec, chaque soir, divers spectacles – du théâtre, du clown, du conte, de la musique... Et, cette année, un axe fort autour de Léonard de Vinci, sept des onze soirées théâtrales (à 21h) lui étant consacrées grâce à la fresque théâtrale Leonardo da Vinci, l'envol d'un génie mise en scène par Claude Romanet (le directeur artistique du festival) et avec plus de 30 artistes au plateau. Ambitieux.
Un week-end de concerts avant la rentrée
Uriage en voix, c'est le rendez-vous musical de la fin de l'été grenoblois qui, comme Grenoble est une notion géographique plus large que ses frontières communales, a lieu à Uriage – d'où son nom ! Deux jours (samedi 31 août et dimanche 1er septembre) de musique gratuits, avec cette année en têtes d'affiche deux groupes vétérans que les moins de 20 ans ne connaissent sans doute pas : Les Hurlements d'Léo le samedi et Les Négresses vertes le dimanche. Mazette !