Mardi 19 octobre 2021 C’est un plateau hautement recommandable qu’a mis en place, pour son passage à la Bobine à la fin du mois, le label Notte Brigante, dont on a toujours un (...)
Les pépites du PB : on vous conseille de les découvrir en concert !
Par La rédaction
Publié Lundi 18 septembre 2023
Photo : Lambrini Girls ©DR
Panorama rentrée 2023 / On défriche, on défriche ! Des heures d'écoute, d'analyse, d'examen, de débats (on exagère à peine), pour vous concocter, parmi les centaines de concerts programmés cette fin d'année par chez nous, une sélection de nos trouvailles que vous gagnerez à connaître si ce n'est pas encore le cas.
Lambrini Girls + Antenn.e
Elles sont trois, débarquent de Brighton et jouent un punk explosif et primaire à souhait, avec supplément féministe queer dans des refrains scandés fort et un délicieux accent british prime. Écoutez l’un de leurs hymnes, Help me I’m gay : « Hey mum, why haven't I had a boyfriend ? / Maybe it's because I'm potentially a lesbian ». Ne manquez pas les Lambrini Girls si vous aimez les concerts où c’est le bordel. Même soir en première partie, le trio lyonnais Antenn.e est aussi fortement recommandé par la rédac'. Évoquant les Pixies, ou un Nada Surf bien esquinté, leur single Incendie avait vite embrasé l’Ampérage, ce soir triste de novembre 2022. Puis, au bout d’une demi-heure de flammes généreuses, le chanteur est descendu dans le public pour délivrer un monologue haletant sur un rock’n’roll lunaire. Frissons d’abord, larmes ensuite : un moment précieux. VA & HV
Jeudi 28 septembre à la Bobine, de 9€ à 13€
Société Étrange + Omni Selassi
Auteur d’une sorte de néo-krautrock syncrétique teinté d’influences dub, électroniques et volontiers psychédéliques, le trio Société Étrange débarque à la Bobine pour faire tanguer l’auditeur aux confins d’envoûtants territoires sonores, inexplorés et chancelants. À leurs côtés pour l’occasion, le trio suisse Omni Selassi, tout aussi amateur d’expérimentations dégingandées. De loin, le concert le plus "trippy" de tout l’automne. DG
Vendredi 27 octobre à la Bobine, 9€ à 13€
The Inspector Cluzo
Inspector Cluzo, c’est deux Gascons qui jouent du rock sans bassiste, d’ailleurs ils ont créé un label intitulé FuckTheBassPlayer. C’est aussi des paysans, qui entre les concerts élèvent des oies dans les Landes, façon traditionnelle (ils sont même passés dans Silence ça pousse) : cette tournée s'appelle Running a Family Farm Tour, comme un docu à voir en ligne. C’est surtout de l’excellent rock et des prestations scéniques inoubliables. VA
Samedi 4 novembre à l'Ilyade (Seyssinet-Pariset), 26€
Bar Italia
Il y a des albums dont la grâce ne s’explique pas. On pourrait écrire des lignes et des lignes sur Tracey Denim (ce qui fut le cas sur tous les blogs musicaux d’internet, du plus obscur fanzine à Télérama) sans jamais saisir l’originelle essence de cette merveille. Bar Italia n’invente rien, cumule les références, ne déstabilise pas du tout… Et puis tout de même, leur album de pop-rock indé, tout droit sorti des années 90, nous cueille à chaque morceau, avec un riff, une ambiance, un pattern clinique de batterie, et finalement une harmonie profonde. Bar Italia, c’est un peu comme le big-bang : l’inexplicable explication de tout.
Dimanche 12 novembre au Ciel, de 9€ à 12€
Doucesoeur
Figure engagée des luttes queer décoloniales, Doucesoeur a commencé à mixer dans l’idée de rendre les espaces festifs marseillais plus inclusifs, en incluant dans ses sets de nombreux morceaux créés par des femmes et personnes queer afro-descendantes. Rencontre explosive entre afrobeat, gqom, baile funk, bad bitch rap et musiques caribéennes (dancehall, reggaeton, bouyon, shatta, soca, dembow, zouk, compas…), ses mixes sont un reflet bouillonnant de ses multiples influences, de ses origines géographiques à la culture manga des années 2000 en passant par son identité queer.
Mardi 21 novembre à la Bobine, entrée libre
Amorce Amorce
Adepte des transformations, le Grenoblois M-O-R-S-E était connu ces derniers temps pour se réinventer à chaque disque, abordant d’une année sur l’autre des esthétiques diverses et très définies, pourvu qu’elles s’inscrivent dans la plus brûlante des modernités – pop à mort. Cette fois, la transformation est encore plus profonde. L’artiste démarre un nouveau projet et se choisit un nouveau nom qui, paradoxalement, contient un rappel appuyé de l’ancien : Amorce Amorce. Tout n’est que continuité, travail, édifice chez Gabriel qui semble soupeser avec délicatesse la moindre de ses décisions. Écoutez Je reviens, son premier single, vous comprendrez.
Jeudi 14 décembre au Ciel, jusqu'à 5€
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