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Florilège bucolique à la Tomaselli collection

Florilège bucolique à la Tomaselli collection
L’art de la fleur à Lyon

Tomaselli Collection

Jusqu'au 27 septembre 2025, du mardi au samedi de 10h30 à 17h30

Peinture / La collection célèbre la naissante saison printanière avec une nouvelle exposition consacrée à la peinture florale, de ses liens avec la Fabrique lyonnaise jusqu'à l'époque contemporaine.

Le printemps semble avoir investi pleinement les salles de l'écrin muséal situé dans le cœur de Vaise pour rendre hommage non seulement à la "saison des amours" mais également à une histoire éminemment lyonnaise : celle qui joint art et artisanat, symbolisme et élégance, histoire et innovation.

Antoine Berjon, Bouquet, 1825, pierre noire, sanguine, craie blanche sur papier, 25.7 x 36.2 cm, Tomaselli Collection

La "classe des fleurs" et la Fabrique lyonnaise

Si la présence des compositions de nature morte traverse l'histoire, de l'art de l'Égypte à Pompéi, du Moyen-Âge à la Renaissance, c'est seulement au XVIIe siècle avec les peintres hollandais que le stilleven ("vie silencieuse" en néerlandais) devient un genre à proprement parler et que l'objet de représentation se transforme en sujet central du tableau.

Centre mondial de production textile, Lyon a vu éclore une véritable école de la peinture florale entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, indissociable de la Fabrique lyonnaise et de l'École des Beaux-Arts. La "Classe de la fleur" de l'École, dont Antoine Berjon est l'initiateur, représente un véritable foyer de dessinateurs de motifs floraux, jouant un rôle clé dans l'élaboration des somptueuses étoffes.

Jean-Pierre Laÿs, Fleurs et fruits, huile sur toile 117 x 89, 5 cm, Tomaselli Collection

Cette discipline atteint un âge d'or sous l'impulsion de maîtres comme Jean-François Bony, Jean-Marie Reignier, Augustin Thierriat et Simon Saint-Jean permettant par la suite l'émergence d'artistes tels qu'André Perrachon et Jean-Pierre Laÿs.

Émancipation, avant-garde et tradition

Les œuvres de Charlotte Puyroche-Wagner et de Thérèse Guérin célèbrent une nouvelle liberté expressive qui adopte la peinture de chevalet. Celles de François Vernay, Émilie Charmy et Raoul Dufy modernisent la représentation de la fleur grâce au fauvisme. Les liens avec la soierie se perpétuent encore aujourd'hui grâce à des formidables créations, à l'instar du tissu floral de la Maison Robert Vernet qui clôt l'exposition.

Créations Maison Robert Vernet, Tissu floral, années 1980, impression sur foulard de soie, 115, 50 x 115, 50, Maison Robert Vernet

L'Art de la fleur à Lyon
Du 18 mars au 27 septembre à la Tomaselli collection (Lyon 9e) ; de 0 à 10 €

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