8 événements programmés

L'amour et la mer

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Nikolaj Szeps-Znaider, par l'Orchestre national de Lyon, 1h15. En écho à l’exposition du Musée des beaux-arts de Lyon consacrée aux œuvres inspirées par les falaises d’Étretat, l'Orchestre national de Lyon interprète le Poème de l’amour et de la mer d'Ernest Chausson avant de se lancer dans Pulcinella, à travers lequel Stravinsky revisite Pergolèse.

Notre avis : Ernest Chausson ne mit rien moins qu'une dizaine d'années (1882-1892) pour composer son chef-d'œuvre inclassable (à la fois cycle de mélodies, cantate profane et monologue), Poème de l'amour et de la mer, à partir de six poèmes de son ami Maurice Bouchor. Cette œuvre poignante pour voix et orchestre sera complétée au programme de l'ONL par la musique pour ballet de Stravinski, Pulcinella, nettement plus légère.

Journées du piano

(Classique et Lyrique)

Pour célébrer le piano dans tous ses états, l'Auditorium de Lyon organise trois journées de concerts, avec au programme Nikolaj Szeps-Znaider et Rudolf Buchbinder reprenant Mozart et Rachmaninov, une carte blanche à Grigory Sokolov et des récitals de Vanessa Wagner et Jean-Paul Gasparian reprenant respectivement Bach et Glass, ainsi que Franck et Schumann.

Notre avis : L'Auditorium met en avant le piano en consacrant à l'instrument trois journées. L'Autrichien Rudolf Buchbinder sera au clavier avec l'ONL pour le Concerto pour piano N°27 de Mozart. Vanessa Wagner mettra en regard les Études de Philip Glass avec des Préludes de Bach. Jean-Pierre Gasparian (Victoire de la musique 2021) jouera Schumann et Franck. Et, last but not least, le grand pianiste russe Grigory Sokolov aura carte blanche pour son récital. Étant donné que son répertoire s'étend des musiques sacrées à Arnold Schönberg, difficile de faire des paris sur le programme qu'il proposera !

Viva Verdi !

(Classique et Lyrique)

Direction musicale d'Andrea Battistoni, par l'Orchestre et Chœur du Teatro Regio Torino, 1h35. Tout comme l’Auditorium de Lyon, le Théâtre royal de Turin vient de fêter ses cinquante ans. À cette occasion, les deux structures collaborent et le chœur italien s'invite en capitale des Gaules pour y interpréter les grandes pages chorales et symphoniques de Macbeth et Nabucco de Verdi, le Schicksalslied (Chant du destin) de Brahms, ainsi que la fantaisie symphonique Francesca da Rimini de Tchaïkovski.

RosaLune

(Théâtre)

Au son du violoncelle et des percussions corporelles, deux interprètes racontent avec humour et poésie l’histoire de Rosa Lune, confrontée à la cruauté de certains et la bonté des autres, dans une ode au vivre-ensemble et à la tolérance.

La jeune fille et la mort

(Classique et Lyrique)

Les musiciens et musiciennes de l'Orchestre national de Lyon se retrouvent pour interpréter le Quatuor à cordes n° 15 de Mozart et le Quatuor à cordes n° 14 de Schubert.

Notre avis : La jeune fille et la mort est l'une des œuvres les plus connues de Schubert et, à nos oreilles, l'une des plus poignantes. À partir d'un lied composé sept ans plus tôt, ce quatorzième quatuor à cordes n'est ni plus ni moins qu'une lutte (dont l'issue est connue) entre la vie et la mort. Lors de son écriture, Schubert a vingt-sept ans, il se sait condamné par une syphilis, et intensifie d'autant plus sa créativité. Le programme des musiciens de l'ONL sera complété par le 15ᵉ quatuor à cordes de Mozart.

Histoires en musique

(Classique et Lyrique)

La conteuse Pauline Lambert s'associe au pianiste Pierre Thibout pour mettre leurs talents au service d’une histoire, pour frissonner, frémir, rire, et sursauter.

La charrette fantôme

(Ciné Concert)

Dans le cadre du Festival Lumière, l'organiste Grégoire Rolland interprètera en direct la bande-son du film La charrette fantôme, sorti en 1921, racontant la légende de la charrette fantôme, disant que le dernier être humain mourant dans l’année devient le nouveau « cocher de la mort », et doit alors parcourir le monde jusqu’au Nouvel An suivant pour ramasser les âmes perdues.

Le Vent

(Ciné Concert)

Direction musicale de Timothy Brock, par l'Orchestre national de Lyon, 1h12. Dans le cadre du Festival Lumière, l'Orchestre national de Lyon reprend la bande-son du film Le Vent, sorti en 1928, racontant l'histoire de Lett, tout juste orpheline, trouvant refuge dans le ranch de son cousin. Très vite, elle est tourmentée par l’atmosphère hostile des lieux et par le vent qui souffle sans relâche, métaphore de la concupiscence de son cousin et de tous les tourments de l’âme.