7 événements programmés

Moguiz

(Humour & Café Théâtre)

Dans Coucou. En quelques mois, Moguiz est devenu un phénomène sur les réseaux sociaux grâce à sa galerie de personnages qu’il improvise et interprète avec une acuité aiguisée. À partir d'octobre 2025, il entame une tournée française pour faire vivre ses personnages les plus emblématiques sur scène.

Notre avis : Véritable sensation du web avec ses petites pastilles à perruques volontairement mal fagotées, Moguiz, plus d'un million de followers sur Instagram, est monté sur scène en début d'année dans un spectacle baptisé Coucou dont les premiers mois de représentations parisiennes ont affiché complet en un rien de temps. Le résultat est bancal, parfois hilarant, parfois poussif, mais en plein dans le style atypique de ce comique qui cherche davantage l'univers que la vanne pour la vanne.

La prochaine fois que tu mordras la poussière

(Théâtre)

D’après Panayotis Pascot, mise en scène de Paul Pascot. Dans le miroir d’une salle d’attente d’hôpital, face à son fils, un père apparaît et disparaît. Des deux, on ne sait pas qui sera le prochain à mordre la poussière.

Notre avis : Du roman à succès La Prochaine fois que tu mordras la poussière de son frère Panayotis Pascot, le metteur en scène Paul Pascot a sorti des passages saillants sur le rapport compliqué du jeune humoriste à son père. Dans une scénographie polymorphe, il a placé son comédien principal (Vassili Schneider à la création, Roméo Mariani pour la tournée) au centre de l'attention, le père (Yann Pradal) étant une présence presque fantomatique habilement convoquée, pour un spectacle subtil et émouvant.

Karim Duval

(Humour & Café Théâtre)

Dans Entropie. Spectacle de la maturité pour Karim Duval, qui compte bien affirmer son style, à travers une observation de notre société, ses incertitudes, ses fractures, ainsi que les grandes thématiques de notre époque : travail, écologie, éducation... le tout mis en valeur par son auto-dérision et son sens de l'improvisation.

Notre avis : L'être humain brûle de l'énergie pour, dès qu'il a du temps, scroller sur son téléphone : voilà qui laisse pantois Karim Duval, qui a fait de ce constat (et d'autres) le cœur de son nouveau spectacle. Sur scène, l'humoriste n'est jamais autant savoureux que quand il pointe les incohérences et autres aspects ridicules de notre monde toujours plus rapide mais toujours plus vain.

Le Cercle des poètes disparus

(Théâtre)

Mise en scène d’Olivier Solivérès, 2h. Première adaptation en France du film de Peter Weir, reprenant l'histoire de John Keating, professeur de littérature anglaise qui va pousser ses jeunes élèves à s’ouvrir à la vie, loin du carcan des conventions qu’incarne leur établissement.

Notre avis : Quand un film culte passe à la scène sans autre but que de raconter une fois de plus l'histoire, la circonspection peut-être de mise : que va apporter cette nouvelle version ? Dans le cas du Cercle des poètes disparus, film de Peter Weir sorti en 1989 avec Robin Williams dans le rôle d'un professeur de littérature tout sauf conventionnel, la réponse est : une savoureuse vivification ! Ce récit d'émancipation prend vie et corps sur le plateau avec justesse, grâce notamment à Stéphane Freiss dans le rôle-titre et à tout une série de jeunes comédiens épatants de fougue en guise d'élèves. Rien de révolutionnaire, certes, mais quel plaisir communicatif.

Camille Chamoux

(Humour & Café Théâtre)

Dans Ça va ça va. Pendant longtemps, Camille Chamoux s'est considérée comme immortelle : elle a ingéré du glutamate, de l'aspartame, du nitrite de sodium... Puis, soudain, ses groupes WhatsApp ont commencé à parler de médicaments contre la polyarthrite précoce. La santé est arrivée dans sa vie, et elle a décidé d'en faire un spectacle.

Notre avis : Ça va ça va, assure l'actrice et humoriste Camille Chamoux dans un quatrième seule-en-scène autocentré pour la bonne cause : celle de faire rire de son quotidien de « quadra occidentale » pour « collectivement oublier qu'on va tous crever comme des merdes ». Où il est question de santé mentale et physique, de mort, du couple, des gosses ou encore des groupes WhatsApp. Rien de très original, certes, mais on ne peut plus efficace.

Numéro deux

(Théâtre)

D'après David Foenkinos, mise en scène de Sophie Accard, 1h30. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par conséquent, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés, pour qu'il n’en reste plus que deux. Ce spectacle raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi.

Notre avis : C'est l'histoire d'un gamin qui a failli jouer Harry Potter au cinéma, sauf qu'il a été doublé dans la dernière ligne droite par Daniel Radcliffe. Ce Numéro deux doit donc regarder la réussite du numéro un de loin. Adapté par Léonard Prain et mis en scène par Sophie Accard, le roman fictionnel de David Foenkinos prend vie dans un spectacle efficace et captivant qui rencontre un succès mérité depuis sa création en début d'année à Paris dans le théâtre privé.

Concert d'hiver

(Classique et Lyrique)

Direction musicale de Clément Brun, par la maîtrise de l'Opéra de Lyon 1h, dès 6 ans. Pour célébrer la fin de l’année et la venue de l’hiver, la maîtrise de l'Opéra de Lyon se dévoile dans son tout nouveau concert avec, au programme, un ensemble de pièces vocales sur des textes de poètes et poétesses français, anglais ou encore chiliens, parmi lesquels Victor Hugo, Kathleen Raine ou encore Gabriela Mistral.