Danse : événements à venir

Boxe boxe Brasil

Chorégraphie de Mourad Merzouki, par la compagnie Käfig, 1h, dès 7 ans. Quinze ans après la création de son spectacle Boxe Boxe, faisant se confronter des danseurs hip-hop aux musiciens du Quatuor Debussy,  Mourad Merzouki est de retour avec une suite brésilienne avec neuf danseurs, où se croisent danse et musique hip-hop, capoeira, compositeurs européens et sud-américains.

Sorcières !

Conçu par la compagnie Acte et une vingtaine de citoyens, ce spectacle en déambulation propose de (re)découvrir le quartier des États-Unis et d'explorer notre capacité d’agir collective.

Rue

Chorégraphie de Volmir Cordeiro, 1h, tout public. Dans ce solo intense créé en 2015, le chorégraphe brésilien Volmir Cordeiro transforme l’espace public en un théâtre vibrant, traversé de luttes et de rencontres. À travers une gestuelle explosive, entre samba, capoeira et errance urbaine, il explore les multiples visages de la rue, accompagné en live par les percussions de Washington Timbó.

360

Chorégraphie de Mehdi Kerkouche, 30 min. Pensé pour des lieux variés, le nouveau spectacle de Mehdi Kerkouche invite le public à vivre la danse autrement : debout, en mouvement, au cœur de la création et surtout, tous ensemble, avec huit danseurs évoluant sur une scénographie à 360 degrés, portés par la musique de Lucie Antunes.

Borda

Chorégraphie de Lia Rodrigues, 50 min, dès 14 ans. En portugais, Borda désigne à la fois une limite et le geste délicat de la broderie. À travers la danse, Lia Rodrigues interroge les espaces d’entre-deux : peut-on, par le corps et l’imaginaire, redessiner les contours du monde ? Sur scène, devenue lieu de passages et de frictions, les textiles, les objets et les corps glissent d’un état à l’autre, s’entrelacent et s’hybrident en un organisme mouvant.

Leather Better

Chorégraphie d'Andréa Givanovitch, 50 min, dès 14 ans. Entre son, mouvement et matière, Leather Better explore la sensorialité du cuir et interroge la masculinité à travers ses représentations en utilisant une simple veste en cuir comme terrain d’expérimentation. Entre friction et tension, la danse se charge d’une intensité physique qui questionne les codes masculins.

Monument 0.10: The living monument

Chorégraphie d'Eszter Salamon, 2h, dès 16 ans. Sur scène, des créatures vêtues de cuir et de matériaux scintillants évoluent lentement dans un paysage sombre qui, peu à peu, se métamorphose en une explosion de couleurs monochromes. Chaque tableau devient alors un voyage méditatif, où le mouvement devient un espace de résistance à l’oubli et à l’exclusion.

Eu não sou só eu em mim

Chorégraphie d'Alejandro Ahmed, 60 min, dès 16 ans. Dans une esthétique punk revendiquée,  Eu não sou só eu em mim (« Je ne suis pas seulement moi ») esquisse un portrait contrasté du Brésil en embrassant la multiplicité des identités. Sur scène, les interprètes tissent une fresque en mouvement avec des textes projetés, des vidéos générées par intelligence artificielle et des chorégraphies hybrides, où les styles s’entrechoquent et se réinventent.

Nuits transfigurées

Chorégraphie de Mercedes Dassy, Anne Teresa de Keersmaeker et Katerina Andreou, 2h, dès 16 ans. Soirée en triptyque avec La Nuit transfigurée d'Anne Teresa De Keersmaeker, un trio en clair-obscur où la passion transfigure les corps,  deepstarias bienvenue·e·s (( re: )) de Mercedes Dassy, une danse trouble et interrogative de laquelle surgit une figure hybride, post apocalyptique et fascinante et We need silence de Katerina Andreou, invitation à écouter et ressentir pleinement ce que disent les corps, la musique et l’instant.

Crowd

Chorégraphie de Gisèle Vienne, 1h30, dès 14 ans. Portés par une sélection musicale signée Peter Rehberg et Gisèle Vienne rendant hommage à la techno de Detroit, 18 interprètes incarnent chacun un personnage singulier traversant des états physiques et émotionnels variés s'exprimant dans des ralentis, des saccades et des boucles hypnotiques.

Spongebabe in L.A (4 Love & Anxiety)

Chorégraphie de Mercedes Dassy, 1h, dès 14 ans. Dans sa nouvelle création, Mercedes Dassy incarne Spongebabe, un double fictionnel post-apocalyptique en pleine répétition avant la grande première de son nouvel album. Entre deux répétitions, Spongebabe partage un récit introspectif et livre ses réflexions sur la rupture, la vulnérabilité, la douceur et la renaissance.

Vapor : Ocupação infiltrável

Par le Original Bomber Crew, 1h, dès 14 ans. Entre fluidité et impact, les sept membres de l'Original Bomber Crew interprètent une danse vive et organique mêlant break, gestes du quotidien et capoeira afin de lutter contre l’effacement des marges en les plaçant au coeur du mouvement.

Ad Libitum

Chorégraphie de Simon Le Borgne, 50 min, dès 8 ans. Sur scène, Simon Le Borgne se confronte à des formes rigides représentant les carcans sociaux et identitaires, qu’il déconstruit peu à peu pour révéler un corps en perpétuelle métamorphose. Face à lui, le musicien Ulysse Zangs compose en direct, passant de la batterie au synthétiseur ou à la guitare, tissant un paysage sonore en constante interaction avec la danse.

Inhale Delirium Exhale

Chorégraphie de Miet Warlop, 1h, dès 14 ans. Sept danseur·euses et musicien·nes manipulent d’immenses bandes de tissu chatoyantes, donnant corps à des royaumes invisibles et cherchant à comprendre ce que raconte une vague qui s’élève avant de s’écraser : une rencontre, un effondrement, un cerveau en ébullition ou un appel au lâcher-prise.

Orage

Chorégraphie de Dalila Belaza, 45 min, dès 16 ans. En duo avec le compositeur et guitariste Serge Teyssot-Gay, Dalila Belaza convie à explorer un chemin où se croisent intime et universel et où une note de musique peut déclencher un voyage immobile, bouleversant la perception du temps et de l’espace. Le passé se mêle à l’instant présent et les frontières s’effacent.

À l'ombre d'un vaste détail, hors tempête

Chorégraphie de Christian Rizzo, 1h, dès 15 ans. Dans cette nouvelle création, le chorégraphe utilise le regard lui-même, l’attention portée aux choses, pour composer la chorégraphie ; sept interprètes, portés par une partition pour orgue, suspendent les gestes du quotidien pour dévoiler des situations contrastées, éclairées ou obscurcies par des bribes de texte de Célia Houdart.

Fantasie minor

Chorégraphie de Marco da Silva Ferreira, par le CCN de Caen, 30 min, dès 10 ans. Marco da Silva Ferreira revisite la Fantaisie en fa mineur avec une touche électro, mêlant house, hip-hop, dancehall et classique, et met en scène deux danseurs complices depuis l'enfance dans une chorégraphie où les frappes au sol, rivalités et gestes tranchants rappellent l'énergie des battles de danse.

The dog days are over 2.0

Chorégraphie de Jan Martens, 1h10, dès 14 ans. Onze ans après sa première version, Jan Martens revient avec une réinvention de The dog days are over avec une nouvelle génération de danseur·euses pour questionner les frontières entre art et divertissement, tout en explorant la perception de la souffrance des interprètes poursuivant sans relâche la quête de perfection.

About Lambada

Du Collectif ÈS, 50 min, dès 14 ans. En 1989, alors que le Mur de Berlin tombe, la Lambada de Kaoma devient un phénomène mondial. En revisitant ce morceau, le collectif ÈS crée une exploration physique et collective du mouvement en réinterprétant cette danse iconique à travers deux trios, l'un suivant la chorégraphie d'origine et l'autre réinventant la rythmique collectivement.

F*cking Future

Chorégraphie de Marco da Silva Ferreira, dès 14 ans. Pop et punk, F*cking Future met en parallèle le corps militaire et le corps militant pour offrir un manifeste du changement et explorer la chorégraphie inhérente aux systèmes d’oppression, notamment le patriarcat.

Maldonne

Chorégraphie de Leïla Ka, 55 min, dès 14 ans. À travers Maldonne, sa première grande pièce, Leïla Ka propose une exploration poétique et percutante du féminin. Emportées par les musiques de Vivaldi, des chansons de Lara Fabian ou Leonard Cohen, cinq femmes s’habillent avec une multitude de robes colorées et différentes pour dévoiler leurs fragilités, leurs révoltes et leurs identités multiples.

Notre avis : C'est le succès surprise du moment, à la tournée conséquente partout en France : Maldonne de la chorégraphe Leïla Ka, où cinq danseuses et une quarantaine de robes rendent hommage au féminin en questionnant les carcans imposés aux femmes ; le tout sur une bande-son éclectique allant du classique à la chanson française. Si cette danse sororale aux accents théâtraux n'a pas la même intensité selon les tableaux, elle renferme tout de même une générosité évidente qui donne envie de suivre de près le travail de Leïla Ka - sœur de la chanteuse Zaho de Sagazan pour l'anecdote.

Cheb

Chorégraphie de, 30 minutes, tout public. Avec Cheb,  Filipe Lourenço crée une rencontre vibrante entre musiques traditionnelles du Maghreb et sonorités contemporaines, tout en questionnant la mémoire et la communauté, portée par une bande-son live oscillant entre rythmes arabo-andalous, pop, rock, funk et électro.

Majorettes

De Mickaël Phelippeau, par la compagnie Bi-Portrait, 1h, dès 12 ans. Mickaël Phelippeau invite sur scène les Major’s Girls, une troupe de femmes d’une soixantaine d’années, pour un hommage vivant aux majorettes qui l’ont fasciné enfant. À travers leurs récits, leurs gestes et leur énergie, le chorégraphe célèbre l’amitié, l’effort, la fierté d’être ensemble, loin des clichés.

Notre avis : Quand un chorégraphe (Mickaël Phelippeau) adepte des portraits de groupe s'intéresse à un club de majorettes (les Major's Girls) dont la plupart des membres ne sont plus très jeunes, ça donne un spectacle d'une grande émotion et d'une immense vitalité. Entre moments de pure démonstration d'un art souvent vu comme désuet voire ringard et d'autres de confessions touchantes ou drôles, Majorettes est une sorte de parenthèse hors du temps emplie de générosité.