Fête des allumés
Underground / On ne présente plus Ty Von Dickxit, son iroquoise, ses djellabas, ses lunettes de soleil même l'hiver et ses mixs débraillés. Le plus punk des Dj's lyonnais a depuis quelques années pris l'habitude de s'incruster dans les grands événements pour y mettre son grain de sel, via des mini-happenings alternatifs baptisés Luc Not Snad (lisez à l'envers pour y reconnaître sa patte provo). C'est la Galerie Roger Tator et son projet Superflux, par ailleurs intégré officiellement aux festivités cette année, qui lui serviront de résidence ; installé dans le 7e arrondissement, Ty invite ses potes Dj's, plasticiens et vidéastes à proposer une fête des lumières iconoclaste à base d'installations, de projections et de mixs électro, trois soirs de suite les 8, 9 et 10 décembre. Entre autres compères embringués dans ces "Nuits des lumières sonres", on retrouve les fidèles Redrum et Blinks, ainsi qu'une pléiade de noms inconnus, mais qui ne devraient pas le rester très longtemps. Dans le même 7e arrondissement, rue Clément Marot, Grnd Zéro propose aussi sa fête des lumières, fort peu institutionnelle, le 8 décembre en invitant Jean-Louis Costes.Alternatives ?Cela étant, le 8 décembre, probablement à cause de son programme chargé d'animations "officielles", n'offrira pas aux Lyonnais pléthore d'invitations hors des sentiers battus. En plus des innombrables concerts lyriques dans toutes les églises de la ville, on notera une moins corsetée batucada qui reliera Perrache à Bellecour. Sinon, les bars et cafés des pentes et du plateau proposeront des étapes au milieu du parcours illuminé classique, mais qui relèvent de l'initiative sauvage et improvisée. Sans parler de ceux qui ne changent pas leurs habitudes pour l'occasion : le DV1 et la Fée verte resteront fidèles à leurs soirées free-jump, avec le before rue Pizay et la fiesta rue Roger Violi. Et après dodo !Christophe Chabert