Mercredi 6 septembre 2023 C’est littéralement un boulevard qui s’offre au cinéma hexagonal en cette rentrée. Stimulé par un été idyllique dans les salles, renforcé par les très bons débuts de la Palme d’Or "Anatomie d’une chute" et sans doute favorisé par la grève affectant...

Il était une fois en Anatolie de Nuri Bilge Ceylan. La Source des femmes de Radu Mihaileanu. Elena d’Andrei Zviagintsev.
Le mystère des sélections cannoises n’étant pas si impénétrable que ça, il faut dire ici que des fuites avaient eu lieu concernant la présence en compétition du dernier Nuri Bilge Ceylan, Il était une fois en Anatolie. Le metteur en scène turc, autrefois chéri du festival (double prix pour Uzak, sélection officielle pour Les Climats, Prix de la mise en scène pour Les Trois singes), allait en 2011 prendre la place du cinéaste qui vient à Cannes pour «se suicider», après Mikhalkov en 2010, Tsai Ming Liang en 2009 et Wenders en 2008. La projection officielle de ce film fleuve (2h37) le samedi à 22h30 en disait assez long sur l’envie de le planquer sous le tapis, sachant qu’à cet instant du festival, la plupart des accrédités ont déjà fait leurs valises pour rentrer à la maison. Plans tableaux sans fin, dialogues en boucle, personnages opaques : au bout d’une heure, non seulement il ne s’était toujours rien passé à l’écran, mais on n’avait aucune idée de là où Bilge Ceylan voulait en venir. Du coup, on est tout bonnement rentré se coucher pour être frais le lendemain. Mais si j’avais su qu’une autre épreuve m’attendait au saut du lit, je serai resté jusqu’au bout du Bilge Ceylan. L’épreuve, ce sont les 2h16 de La Source des femmes signé par Radu Mihaileanu, qui aura réussi en deux films à griller le crédit gagné avec Va, vis et deviens. Le film m’a littéralement fait péter les plombs, tant sa présence ici est absolument injustifiable. Vous avez tous suivi le scandale autour des propos irresponsables de Lars Von Trier ; au moins ne les a-t-il pas déversé dans son film, aussi faible soit-il. Mihaileanu, lui, a réalisé une œuvre dangereuse à force de stupidité, son humanisme de façade ne cachant pas une petite musique aux relents fétides. Premier problème : il a recruté des actrices françaises (Hafsia Herzi, Leila Bekhti, SabrinaOuazani) pour leur faire jouer des femmes arabes dans un pays imaginaire, soi-disant pour accentuer le côté conte de son pitch (des femmes font la grève de l’amour pour que les hommes du village cessent de traîner au café et leur donnent un coup de main pour acheminer l’eau du puits). On peut lire cette double décision au mieux comme une saillie à la Capitaine Haddock («Bah, c’est tous des arabes, non ?») au pire comme un gage lamentable versé à l’air vicié du temps : les origines primeraient sur la nationalité, le sang sur le sol, la culture des ancêtres sur sa propre culture, etc. Et voilà comment on réduit à zéro tout le travail de Kechiche pour intégrer une minorité à la grande tradition de la fiction hexagonale en les faisant être, au présent, des représentants parmi d’autres d’un peuple uni face aux mêmes difficultés sociales et économiques. Pour Mihaileanu, c’est plutôt le bon vieux temps des colonies façon Sardou que son film célèbre l’air de rien. Argh ! Le film, par ailleurs, exhibe un orientalisme de pacotille, purement folklorique, digne d’une pub pour le couscous Garbit. Il est aussi censé se dérouler à notre époque (un téléphone portable y joue un rôle décisif), tout en se complaisant dans une peinture du Maghreb à la limite du médiéval. Sans être spécialiste de la question, on se demande s’il y a encore beaucoup de villages qui ne possèdent ni l’eau, ni l’électricité (Mihaileanu le justifie là encore avec une finesse éléphantesque : c’est la faute à ces gros pourris de l’État !) et où les gens mangent avec les doigts car ils n’ont pas encore découvert la fourchette. Argh again ! Enfin, dans sa dernière partie, La Source des femmes se complait dans un discours qui pue des pieds : il y aurait les bons et les mauvais musulmans, les bons étant gentils, sentimentaux, romantiques et naïfs, les méchants ayant le sabre entre les dents et le Coran en main pour flanquer des roustes à leurs épouses. Argh, argh, et re-argh ! La coupe est déjà pleine, mais Mihaileanu saute dessus pour la réduire en morceaux : son film traduit une totale absence de mise en scène, les plans s’enchaînant sans aucun point de vue, la caméra posée n’importe où se contentant de faire du joli, sans jamais produire le moindre supplément de sens. Le Concert était déjà sur une pente glissante, avec ses stéréotypes ethniques et ses gags aux semelles de plomb. Mais on pouvait reconnaître à Mihaileanu un petit talent de raconteur d’histoires. Ici, le scénario est épouvantable, les scènes sont répétitives, la conclusion des arcs dramatiques est expédiée, et le film n’en finit plus de finir. La Source des femmes est vraiment un des trucs les plus horribles qu’on ait vu à Cannes cette année. Dans les sections parallèles, c’était l’heure des palmarès, avant celui du grand jury dimanche soir. La Semaine de la Critique a tiré la première en primant par deux fois Take shelter de Jeff Nichols (qu’on aime beaucoup, et dont on a déjà parlé). Avec deux prix, Las Acacias est l’autre grand vainqueur, et si le film nous a laissés sur le carreau lors de sa vision, il faut lui reconnaître un petit charme minimaliste, typique des œuvres calibrées pour glaner des récompenses dans les festivals. À la Quinzaine des réalisateurs, qu’on n’a pas fréquentée du tout au cours de ce Cannes 2011, c’est Bouli Lanners qui a fait une razzia avec son deuxième long-métrage, Les Géants. Présenté en clôture de la Quinzaine, le film n’est pas mal du tout, surtout dans sa première heure : Lanners sait inscrire ses trois gamins à la dérive dans une Belgique jamais vue, peuplée d’individus menaçants et dégénérés, comme une version wallonne des rednecks de Délivrance. Dommage que le film préfère se replier sur lui-même dans la dernière partie plutôt que de prendre son envol. L’autre film primé, Atmen de l’Autrichien Karl Markovics, nous change des produits post-Haneke que ce pays envoie en général dans les festivals internationaux. Si Markovics témoigne d’une même perfection millimétrée dans ses cadres que le maître barbu, il en prend le contrepied en assumant une émotion très premier degré dans le récit d’un jeune délinquant emprisonné qui trouve sa place dans la vie en travaillant pour une entreprise de pompes funèbres. Les scènes d’enlèvements de cadavres pourraient être glauques ou choquantes, mais c’est l’inverse qui se produit : le film se met au diapason des gestes pleins de tact de ses croque-morts, de leur attention aux corps qu’ils manipulent. Jolie révélation, et candidat probable pour une Caméra d’or. Enfin, dans la très prisée sélection Un certain regard, le jury emmené par Emir Kusturica a fait un choix clair : primer des films pointus, du cinéma de recherche formelle plutôt que des œuvres plus grand public qui formaient pourtant une bonne moitié de la compétition. Tant pis pour L’Exercice de l’État, Restless, Miss Bala ou l’électrique The Murderer, tant mieux pour Kim Ki-Duk et son autofilm Arirang, Andreas Dresen et son Arrêt en pleine voie (on n’a vu ni l’un, ni l’autre) et Andreï Zviagintsev. Là encore, le jury a distingué un film présenté en clôture, mais son choix est judicieux. Zviagintsev avait fait une apparition fracassante dans le cinéma mondial avec Le Retour, Lion d’or à Venise amplement mérité. Cet honneur rare (être célébré dès son premier film) avait donné au cinéaste une traître confiance en lui, et Le Bannissement, présenté en compétition à Cannes, avait plus que déçu, Zviagintsev se regardant filmer dans une œuvre chiante au-delà du réel. Elena rectifie le tir et, si son passage en toute fin de festival n’était pas forcément la meilleure des positions, le film nous a malgré tout impressionné par son caractère implacable. Zviagintsev abandonne les datchas et les îles mythologiques de ses premiers opus et plante sa caméra dans l’ordinaire contemporain : un appartement où vit un couple, Elena et Vladimir. Ils ont eu chacun une première vie avant de se marier (deux ans avant le début du récit), et c’est le profil de leur progéniture qui fournit le premier indice du fossé social qui les sépare : le fils d’Elena est un beauf se reproduisant comme un lapin, la fille de Vladimir a l’arrogance des gamines qui savent qu’elles n’auront jamais à se faire de souci dans la vie. Zviagintsev pose par petites touches la source du drame à venir : Elena n’a pas réussi à sortir de sa condition de femme du peuple, faisant la bobonne à la maison pendant que son mari se prélasse entre son lit, son bureau et la piscine. Le peu d’argent de sa pension, elle le donne à son fils, se retrouvant à nouveau dans une posture de dépendance. Le film raconte tout cela avec un sens magistral de la durée : les scènes s’écoulent lentement, le cinéaste amplifie le moindre geste, le moindre détail, puis fait tout voler en éclat par des ellipses géantes et l’irruption d’une musique qui rappelle les compositions de Philip Glass. Tout est absolument cruel dans Elena, mais cette cruauté est d’une douceur glaçante : un meurtre ou une crise cardiaque sont filmés à la même bonne distance, avec le même sens du temps suspendu. Le plan-séquence extraordinaire où le petit fils d’Elena organise une baston en pleine ville avec ses potes est sans doute ce qu’on a vu de plus intimidant à Cannes en 2011, et on n’imaginait pas Zviagintsev s’aventurer dans ce type de directions. Grand film, grand cinéaste. Avant de refermer ce blog, il faut faire le bilan et quelques pronostics avant le palmarès de Bob et de ses potes. Niveau bilan, la compétition était inégale, mais on y a vu de vraies propositions de cinéma, très affirmées et très maîtrisées. Les téléfilms gonflés (Kaurismaki, Mihaileanu), l’auteurisme plombant (Bilge Ceylan, Kawase) ou le cinéma de signature (Von Trier) sont restés sagement à leur place, laissant de l’espace à des films pas toujours réussis (Polisse, The Artist, L’Apollonide pour la France, Sleeping beauty, Footnote et Michael pour l’international) mais sincères dans leur posture de cinéma. Deux films extraordinaires ont par ailleurs posé problème, tant les dernières éditions ne nous avaient pas habitués à plonger dans le grand bain de la compétition de tels chefs-d’œuvre, à la fois expérimentaux et tournés en plein cœur de l’industrie (même le Cavalier est une production Pathé !) : The Tree of life de Terrence Malick et Pater d’Alain Cavalier. Quelques valeurs sûres n’ont pas failli à leur réputation (les Dardenne, Almodovar, Moretti) et on a eu quelques belles confirmations (Winding Refn et, dans une moindre mesure, Sorrentino et Ramsay). Pronostics, donc. Pour le prix du scénario, Le Gamin au vélo paraît un choix logique, quoique le film des Dardenne mérite bien plus que cela, et pourrait quasiment postuler à tous les prix (mise en scène, interprétations féminine et masculine, et la Palme, bien entendu). Les prix d’interprétation justement : Elena Anaya dans La Piel que Habito et Joeystarr dans Polisse, ça aurait de la gueule, même si Tilda Swinton et Michel Piccoli sont a priori favoris. Pour le prix du jury, on ferait bien une place au petit film très réussi de Nanni Moretti Habemus Papam. Pour la mise en scène, le choix est quasi-illimité, mais le travail de Nicolas Windng Refn dans le génialement fun Drive a le goût de l’inattendu, et il faut absolument que ce film mainstream et ambitieux, cette série B diabolique d’intelligence, trouve sa place au palmarès pour tordre le cou aux idées reçues sur Cannes. Enfin, pour les deux prix principaux, deux options sont possibles : soit on ne nie pas l’évidence, et un Grand Prix pour Cavalier et une Palme pour Malick signeraient un palmarès historique. Soit on se rabat sur un cinéma plus «cannois» et un grand prix aux Dardenne et une Palme pour Almodovar pourraient être un bon compromis. Ce ne sont que des souhaits, car il faudra voir ce que le jury fera de films comme Le Havre, The Artist, We need to talk about Kevin ou Melancholia, qui ont trouvé beaucoup de défenseurs chez les festivaliers. Résultat vers 19h30. En attendant, on lève le pied et on essaie de se remettre d’une édition qui, si elle fut cinématographiquement goûteuse, fut assez électrique dans son ambiance. La surpopulation cannoise a créé un agacement général, et quelques bourdes dans le calendrier des projections ont accentué la mauvaise humeur globale. Sans parler de l’affaire DSK qui a, un temps, remplacé sur les télés du Palais les conférences de presse des cinéastes et des acteurs, chose assez inédite dans un festival plutôt hermétique à l’actualité mondiale. Pour nous, cela a eu l’effet inverse : alors que les films politiques (français) se multipliaient sur les écrans, ce fait-divers glauque autour d’un ambitieux déchu paraissait bien minable. Woody Allen, qui avait ouvert le festival avec son excellent Minuit à Paris, le disait il y a quelques années dans Maris et femmes : «La vie n’imite pas l’art, elle imite la mauvaise télévision». De fait, face à ce grand-guignol romancé par des journalistes en mal de ventes, on préfèrera rester dans notre rôle en citant LA phrase du festival, celle qui justifie d’y avoir passé 15 heures par jour pendant 12 jours. Elle est de Vincent Lindon à la fin de Pater : «C’est la réalité, puisque c’est un film.»
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