De Rémy Bezançon (Fr, 1h50) avec Louise Bourgoin, Pio Marmaï...
Du coup, Bezançon fait du Bénabar cinématographique : de la vie de couple, il ne retient que les moments merdiques (les engueulades, les lâchetés, les gaps lacaniens en version hi-tech, lui devant ses films et sa Playstation, elle avec ses bouquins et ses cupines) ; de l'enfantement, il souligne les détails bien crados (l'utérus déchiré, puis recousu) ou franchement insupportables (les grands-mères intrusives) ; quant à l'amitié, il la transforme en complicité beauf, y compris au féminin. Dans un monde bien fait, où les gens auraient du bon sens, Un heureux événement déclencherait de brûlantes envies de célibat, de solitude et de vasectomie. Mais en 2011... CC