de Arthur Harari (Fr., 1h55) avec Niels Schneider, August Diehl, Hans Peter Cloos...
Un cadre réputé prestigieux et impénétrable (le monde dynastique des diamantaires d'Anvers), de la spoliation d'héritage, des truands, un cousin épileptique, une thésarde boxeuse, un négociant indien prêchant le jaïnisme, une bonne vengeance des familles bien remâchée, des cas de conscience en veux-tu en voilà et une séquence d'ouverture sanglante...
Pour son premier long-métrage, Arthur Harari avait suffisamment d'éléments attrayants en mains pour signer un thriller original ou, à tout le moins, vif. Sauf qu'il a dû égarer en cours de route sa notice de construction. Cela reste dépaysant pour qui aime entendre causer flamand ou allemand, même si l'on attendait davantage des personnages et surtout du rythme, rivalisant ici en tonus avec un ressort distendu...