La Ville de Grenoble, elle a une politique culturelle ?

Édito du n°985 - mercredi 23 septembre - Petit Bulletin Grenoble

C’était bordélique, pas très intelligible et surtout symboliquement violent, laissant un arrière-goût vaseux en bouche – en plus d’une désagréable impression d’avoir perdu notre temps. Mardi 15 septembre s’est déroulé à la Belle électrique un nouvel épisode du Chantier des cultures initié il y a presque un an par la nouvelle municipalité grenobloise (enfin, plus si nouvelle depuis le temps) dans le but de « donner de la transparence et de la lisibilité aux politiques publiques ».

Épisode inutile donc, sachant que l’adjointe aux cultures Corinne Bernard a reconnu d’emblée que la forme choisie (convoquer tout le monde dans un lieu et créer plus ou moins une discussion) n’était pas efficace – ça va changer à l’avenir.

Pendant trois longues heures, on a du coup assisté à un face à face stérile entre des élus visiblement soucieux de bien faire (le discours de Corinne Bernard déplorant être constamment lynchée était touchant) mais incapables d’afficher la ligne claire et cohérente que beaucoup leur réclament et des citoyens et des professionnels de la culture vindicatifs et parfois eux aussi à côté de la plaque lorsqu’ils se lançaient dans des monologues que personne n’arrivait à interrompre (et à comprendre ?!).

Il y a un problème criant à Grenoble côté politique culturelle : il faudrait très vite sortir cette dernière des eaux troubles dans lesquelles elle se trouve. Et un problème du côté de l’équipe Piolle, arrivée aux affaires en ayant suscité plein d’espoirs ici et là (dans les milieux plus alternatifs notamment) mais qui lutte aujourd’hui pour transformer tout ça en actes lisibles et fédérateurs.

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