L'Amérique ou le fantasme en série(s) du retour aux origines

Fantasme ou peur panique, dans le contexte de crise actuel, une poignée de séries américaines (Revolution, Falling Skies, Terra Nova, Last Resort...) n'en finit plus de faire table rase de la réalité contemporaine pour tout recommencer à zéro. Entre références historiques, science-fiction et millénarisme, l'Amérique des séries part à la reconquête de l'Ouest. Et d'elle-même.

AVERTISSEMENT : ce post contient environ 2514 spoilers (sinon, c'est pas drôle). Un record du monde officieux en voie d'homologation.

C'est un constat déjà établi mais qui n'en est pas moins parlant : 24h chrono était la série symbole de l'Amérique des faucons de Bush, celle de l'après-11 septembre, de Guantanamo, des armes des destruction massive, quand il s'agissait de retourner la terre entière pour démasquer les terroristes au mépris de toute forme d'éthique – et au prix de la justification de la torture. Homeland, dont la première saison est actuellement diffusée sur Canal + alors que la seconde vient de débuter aux USA, est sans aucun doute sa petite sœur version Obama. Deux séries que leur sujet réunit : la chasse aux terroristes et à l'attentat à venir. Mais que tout le reste oppose.

Car Homeland à travers notamment ses deux personnages principaux Carrie Mathison, agent de la CIA en proie à des troubles bipolaires – métaphore américaine ? –, et Nick Brody, soldat supposément « retourné » par Al-Qaïda après huit ans comme otage en Irak, posent la question de la paranoïa, de l'ambivalence, brouille les frontières entre bien et axe du mal. Et surtout met en cause, non seulement la responsabilité américaine lors des attentats du 11 septembre (« ce jour-là, j'ai raté quelque chose » ne cesse de ruminer la tenace Carrie) et encore plus l'utilité de toutes les actions américaines qui s'en sont suivis (Afghanistan, Irak). Et si le supposé marine-terroriste agissait en un paradoxe, qui n'en est plus un pour lui, pour défendre les valeurs d'une Amérique qui ne serait pas celle des bavures irakiennes ? Et s'il agissait pour ce qu'il croit être la justice au fondement du mythe américain ?

Le coup de génie de la série : la paranoïa(que) qui tombe amoureuse du terroriste plus patriote que le gouvernement (ou du patriote moins terroriste que le gouvernement), en une terrible confusion des sentiments amoureux et patriotiques entremêlés. Homeland, ou une sorte d'anti-24h donc – qui fit sans doute œuvre d'exorcisme et de catharsis pour une Amérique traumatisée et qui là, passée l'urgence symbolisée par le leitmotiv chronométrique de la série, se serait mise à réfléchir, peut-être trop.

Suprême ironie : le « showrunner » terme américain qui désigne le grand manitou qui tire les ficelles d'une série fut scénariste de 24 h chrono. Non que celui-ci ait basculé idéologiquement. Simplement, l'époque a changé, 10 ans ont passé, deux guerres et des milliers de mort. Pour schématiser l'Amérique de Bush partie en Irak la fleur au bout du M16, est revenue sous Obama la queue entre les jambes – pour ceux qui en avaient encore, des jambes –, des cadavres pleins le placard, et des bavures pleins les ruines, laissant derrière lui un pays certes sans dictateur mais en plein chaos. Ceux-là mêmes qui acclamaient les boys à leur départ, ont réclamé leur retour, las de les voir mourir – et tuer – pour une guerre bâtie sur un mensonge – celui des fameuses armes de destruction massive.

Purge

Mais il y a aussi que l'Amérique est en crise : économique, idéologique, civilisationnelle. Sans doute n'a-t-elle jamais été autant coupée en deux que sous Obama, dont l'élection a en réaction – à tous les sens du terme – radicalisé l'opposition républicaine, sous la forme du Tea Party, cette aile droite de la droite. A quelques semaines des élections présidentielles, la partie est d'ailleurs loin d'être jouée malgré la faiblesse supposée du candidat républicain Mitt Romney dont les défauts – il est Mormon, une religion mal connue, multiplie les gaffes et milite pour l'ouverture des hublots dans les avions. Et parce qu'Obama est à la tête d'un pays aux abois. Comme aurait pu le dire l'écrivain québéco-lyonnais Alain Turgeon : à force de s'attendre au meilleur, les Américains ont été mieux déçus.

Or, c'est toujours dans des moments pareils que la fiction transcende le mieux les angoisses d'un pays. Un pays qui dans le cas de l'Amérique, et si l'on en croit un certain nombre de séries, semble craindre, autant que fantasmer, une apocalypse – un grand renversement – qui lui permettrait de repartir à zéro – il faut lire dans le N°1 de la revue "The Believer" (Ed. Inculte) l'enquête effarante sur le boom des abri-antiatomiques. Comme si elle cauchemardait, elle qui a toujours aimé se faire peur, la possibilité/nécessité de sa propre purge par tous les moyens possibles.

On avait déjà entrevu la chose il y a quelques saisons dans Jericho, dont le postulat de départ – les habitants d'une petite ville du Kansas au nom ô combien symbolique s'aperçoivent que l'Amérique a subi de multiples attaques nucléaires, et tentent de s'organiser pour survivre dans le plus total isolement et de ne pas tomber dans l'anarchie. Le tout sur fond de retour d'Irak du fils prodigue. La série ne résista que deux saisons à des scénaristes dépassés par leur sujet qui avaient pourtant eu la bonne idée de transposer sur le territoire américain la question épineuse des armées privées type Blackwater alors en pleine bourre en Irak. Au finale, l'attaque, attribuée a priori à la Chine – qui au contraire larguait des rations de survie par avion – ou à la Corée du Nord était en fait le résultat d'un complot intérieur américano-américain.


Jericho - Trailer Saison 1 par JBauer93

Et c'est bien l'éternel conflit avec lequel se débat l'Amérique : de la guerre de sécession, aux tiraillements politiques intérieur (le coeur du pays, conservateur)/extérieur (sa périphérie, plus volontiers démocrate), et menaces floues : des premiers attentats du World Trade Center en 1993 (à l'initiative du koweïtien d'origine pakistanaise Ramzi Youssef) ou d'Oklahoma City en 1995 (perpétré par des américains survivalistes d'extrême droite, menés par Tim McVeigh), au 11 septembre.

Guerre d'indépendance

Si l'on considère trois séries plus ou moins récentes, Révolution (en diffusion sur NBC) créée par Eric Kripke et produite par JJ Abrams (Lost, Fringe...), ou les deux séries produites par Steven Spielberg Terra Nova (diffusée sur Canal +, il y a quelques mois) ou Falling Skies (première saison en DVD et diffusée sur NT1), on s'aperçoit rapidement que toutes trois parlent de la même chose : un pays dévasté qui tente de se reconstruire. Reviennent alors en tête des images de cette Amérique en friche, désaffectée tel qu'on peut encore ou déjà la voir dans certaines banlieues américaines d'aujourd'hui, des villes comme Detroit ou la Nouvelle Orléans, avec ses pavillons abandonnés et rendus à la nature, rappelant les villes éphémères de la ruée vers l'or.

Dans la plus récente, Révolution, une gigantesque coupure de courant mondiale – dont l'origine inexpliquée et la possibilité d'y remédier est aussi l'une des quêtes de la série – a renvoyé le pays, et on l'imagine le monde, deux siècles en arrière (pour une raison non précisée, cette coupure de courant ne pose pas la question du pétrole ou du charbon ; toujours est-il que plus rien ne fonctionne).


Revolution - Trailer - VOST par Suchablog

On y voit un pays et une population nostalgique de sa grandeur, de sa technologie et de sa richesse (croustillant personnage de geek, ancien millionnaire de la Silicon Valley qui dans ce monde-là ne sert plus à rien et ne sait rien faire), grand gaspilleur d'énergie, obligé de revenir à ce qui fut son moyen-âge et à l'anarchie. Ou plutôt à la terreur d'une dictature milicienne de fortune – grand fantasme, dans la réalité cette fois, d'une poignée d'illuminés conservateurs, type McVeigh, toujours prêts à dégainer contre la décadence supposée de l'Amérique – où posséder un drapeau américain, symbole du fédéralisme ou, plus surprenant, une arme, vaut pendaison.

Bien entendu une résistance s'organise et l'on s'y affronte à coup de sabres, d'arcs, d'arbalètes et de mousquets. Le tout faisant penser à un remake de de la Guerre d'indépendance (énergétique?) – le titre de la série n'étant sûrement pas anodin, la Guerre d'indépendance étant la connue comme la Révolution américaine. Bref, on y rejoue l'Histoire sur un mode post-apocalyptique et fictionnel – certains personnages font d'ailleurs directement référence à ce monument romanesque du fantasme du dernier homme qu'est l'I'm Legend de Richard Matheson : la famille Matheson et le milicien Neville, nom porté par le héros du roman de Matheson, lui aussi militaire.

Histoire...

Le programme est peu ou prou le même dans Falling Skies, son déclencheur mis à part. Ici, même procédé et guère d'introduction : nous sommes directement plongés dans une Amérique en proie à une invasion extra-terrestre vieille de plusieurs mois qui retourne l'Histoire américaine comme un gant : les descendants des colons sont à leur tour colonisés par des envahisseurs venus de l'Espace – lesquels ont réduits en esclavage une autre espèce extra-terrestre mais aussi de jeunes humains enlevés à leur famille (ce qui fait à la fois écho à la déportation des esclaves africains et aux tentatives de déculturation dont ont été victime des milliers d'enfants des tribus indiennes, envoyé en rééducation dans des internats à la fin du XIXe pour les délester de leur indianité). On ajoutera l'évident déséquilibre des forces et des technologies qui font de ces Américains envahis, les Indiens d'aujourd'hui.


Falling Skies Trailer VO par Sebiwan67

Mais il s'agit également ici de célébrer l'Histoire américaine dans ce quelle a de plus noble. Le héros de la série, interprété par Noah Wyle (le Dr Carter d'Urgences), est à l'origine un historien spécialiste de la guerre de Sécession. Et le voilà parachuté sous les ordres d'un militaire, Weaver, vétéran d'Irak, en tant que commandant en second du 2nd Mass, un régiment de résistants qui fait directement référence à deux régiments bien réels qui opérèrent respectivement pendant la Guerre d'Indépendance et la Guerre de Sécession – ce dernier, mis en scène dans le film Glory, s'illustrant notamment dans la décisive bataille de Gettysburg (1863).

Cette expérience historique de Mason, d'abord moquée puis respectée par le Capitaine Weaver lui permet de s'appuyer sur sa connaissance des batailles passées pour obtenir quelques succès en dépit de son inexpérience militaire. Et le 2nd Mass de Falling Skies de marcher dans les pas des armées de l'Union en faisant route pour aller combattre vers le Sud ; à Charleston, précisément aux côtés d'hypothétiques alliés. Bref, il s'agit ici de revivre le passé comme un éternel retour. D'autant que les références sont multiples : Boston (Massachusetts) où débute la série fut le théâtre des premiers événements qui ont mené à la Guerre d'Indépendance ; Charleston (Caroline du Sud) fut la première ville à se révolter contre le gouvernement fédéral à l'orée de la guerre de Sécession ; le capitaine Weaver porte le même nom qu'un officier Unioniste du 2nd Iowa et le nom « Mason » est un clin d'oeil direct à l'un des deux géomètres anglais Charles Mason et Jeremiah Dixon (héros d'un roman de Thomas Pynchon, Mason & Dixon) qui ont délimité formellement entre 1763 et 1767 la ligne de démarcation entre « Nord » du « Sud », à la frontière sud de la Pennsylvanie. Cette ligne que devaient franchir, quand ils y parvenaient, les esclaves du Sud pour être libres.

...Préhistoire

C'est également un véritable retour, bien plus grand, dans le passé que s'offrent les personnages de Terra Nova (à ne pas confondre avec le think tank de gauche), déjà diffusée sur Canal + et annoncée sur M6. Ici, nous commençons pourtant dans le futur, en 2149 : une sorte d'Amérique dégénérée où la surpopulation et la pollution conduisent le pays, via l'invention d'une porte spatio-temporelle (ben quoi ?), à la tentative de colonisation du « passé » pour rebâtir sur des bases saines avec des « pionniers » triés sur le volet. Exactement de la manière dont les pionniers venus d'Europe ont colonisé le Nouveau Monde.

Sauf que ce « Nouveau Monde » là est très (très) ancien puisqu'il s'agit du Crétacé et que les dinosaures y font office d'autochtones – au moins comme ça personne n'est emmerdé par les Indiens. Là encore il s'agit de rebâtir de zéro pour donner une seconde chance à une Humanité au bord de l'asphyxie, dans un mix de Fort Alamo, d'Avatar, du Monde Perdu de Conan Doyle et de Jurassic Park. Sauf que là encore le danger ne vient pas tant de la nature hostile que de rebelles inscrits au cœur d'un complot visant à faire capoter l'expérience et à prendre le pouvoir après avoir pris le maquis, enfin la jungle. Guerre civile, armée officielle et milices, celles qui ont libéré les Etats-Unis comme celles qui l'ont ou continuent de les diviser, sont toujours, d'une série à l'autre, au cœur de l'histoire.

Pour ou contre qui ?

Union et sécession, la question est partout lancinante. Elle est l'écharde dans la chair du fédéralisme américain. Faut-il s'unir, se séparer ? Se battre entre soi avant que de combattre l'autre, ou après ? A supposer que l'on sache réellement qui est l'autre ? Ami comme ennemi – à ce titre, la série historique The Hatfields & the McCoys avec Kevin Costner est particulièrement parlante qui tourne entièrement autour de la vendetta qui a – réellement – opposé deux familles américaines de Virginie de l'Ouest et du Kentucky après la guerre de Sécession, au point de devenir partie prenante du folklore américain. Une vendetta parmi des dizaines d'autres, toutes intervenues à la même époque.

Dans Last Resort (ABC) un commandant de sous-marin nucléaire nouvelle génération refuse de se soumettre à l'ordre venu d'en haut de bombarder le Pakistan – une anomalie dans la procédure de commandement insinue en lui un doute qui le pousse à désobéir, selon le principe de désobéissance civile prôné par Thoreau, et qui rappelle, selon des procédés différents, les manières révoltées de Carrie et Brody d'Homeland. Le Commandant Chaplin voit alors son sous-marin bombardé par la marine américaine et se trouve contraint de se retrancher dans une île du bout du monde avec son arsenal nucléaire et un équipage forcément divisé.

Comme Brody, ils se rebellent contre une Amérique dont ils ne reconnaissent soudain plus les valeurs. Au point de tirer un missile de semonce au large des côtes américaines et d'être prêts à rebâtir une version miniature des USA qui serait alors, comme le précise le slogan de la série, « le plus petit Etat du monde doté de l'arme nucléaire ». Parmi les soldats rangés derrière le capitaine et contre le pouvoir américain : la fille d'un membre important du Pentagone, co-responsable de cet imbroglio

Famille je vous hais

C'est qu'à chaque fois, l'on retrouve comme un leitmotiv, particulièrement dans les productions Spielberg, dont c'est la marotte parfois un peu plombante – sur Terra Nova et Falling Skies notamment, mais aussi dans beaucoup de ses productions et réalisations ; la question de la famille dont on sait à travers les travaux des démographes – notamment dans nombre de travaux d'Emmanuel Todd, à commencer par le dernier livre – et au risque d'enfoncer une porte ouverte qu'elle est l'embryon de la société. Qu'elle la façonne à son image.

Socle obligatoire sur lequel tout rebâtir et qu'on cherche à recomposer, donc : dans Terra Nova, Jim Shannon, condamné à la prison pour avoir enfreint la loi de contrôle des naissances, franchit de force la porte du temps pour ne pas quitter femme et enfants ; dans Falling Skies Tom Mason, qui a perdu sa femme, fait tout pour maintenir la cellule familiale en ordre ; dans Revolution, la jeune héroïne part à la recherche de son petit frère enlevé par la milice avec un oncle dont elle ignorait l'existence et donc le passé trouble...

Mais la famille est aussi quasi-systématiquement cet élément pathogène générateur de problèmes plus vastes que le traditionnel débat arrosé du dimanche midi : le chef des rebelles de Terra Nova n'est autre que le fils du Commandant Taylor garant de l'ordre et de l'autorité, et s'il l'est, rebelle, c'est bien avant tout pour faire payer son père. Le cadet de Tom Mason (Falling Skies) enlevé par les extra-terrestres et mystérieusement connectés à eux, est il un traître ? La mère de la jeune Charlie Matheson (Revolution) a-t-elle sciemment abandonné ses enfants ?

Or comment rebâtir un pays à partir de rien quand la famille, ce pilier américain, a volé en éclat ?

Démocratie

Au finale, toute cette réflexion, plus ou moins bien menée par des séries aux qualités variables sur une « famille américaine » souvent divisée – soit le pays lui-même – sont bien le fruit d'un traumatisme symbolisé par cette image originelle née du 11 septembre : un avion qui tombe du ciel, premier signe de la chute – de Lost, série fondatrice du genre, à The Event ou FlashForward (l'histoire d'un blackout général durant lequel la population perd connaissance et entrevoit son avenir ; un avenir qui pour la série fut de courte durée), de Falling Skies à Revolution, dès le premier épisode ou presque, les avions dégringolent du ciel et le cours des choses change radicalement. L'apocalypse a eu lieu et les coutures de la nation-famille craquent de partout.

Mais il y a aussi, sous-jacente, une réflexion – métaphorique et en miroir – sur la politique étrangère américaine et cette volonté vaine d'imposer la démocratie au monde quand elle est déjà si fragile chez soi, accrochée à des béquilles financières ou technologiques qui peuvent flancher à tout moment.

Cette idée que la démocratie – la justice, la justesse, la liberté – ne va pas de soi qu'elle n'est pas plus acquise que culturelle et encore moins, selon une conception Hobbesienne, naturelle. Car le pas est vite franchi quand nécessité fait loi, comme l'assène dans un accès de colère Rick Grimes, héros de The Walking Dead (1), à sa petite troupe de survivants mécontents lors du dernier épisode de la saison 2: "Nous ne sommes plus une démocratie !"

Preuve que la démocratie est un perpétuel travail sur soi-même et sur les valeurs humaines quand partout, à tout moment, règne l'inéluctabilité, ou pire, la tentation du chaos. Bref, qu'elle se cultive même, et surtout, dans les pires moments. Et que c'est peut-être dans ces moments-là, l'histoire l'a souvent montré, qu'elle doit le plus se rappeler à notre bon souvenir. Ce que cherche à leur manière à nous montrer ces séries pétries des valeurs mythologiques qui fondent la morale américaine.

(1) Qui s'inscrit parfaitement dans le schéma décrit ici mais dont on reparlera ultérieurement, car la problématique des zombies mérite un traitement à part. Pourquoi ? Parce que.

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