The Day he arrives
La sortie de The Day he arrives en catimini au début du festival de Cannes ne va pas aider les spectateurs à s'y retrouver dans la filmographie du (...)
La sortie de The Day he arrives en catimini au début du festival de Cannes ne va pas aider les spectateurs à s'y retrouver dans la filmographie du (...)
Tim Burton met un frein à la crise créative qu'il traversait depuis trois films avec cette comédie où il cherche à renouer avec la fantaisie noire de ses débuts, sans y parvenir totalement.Christophe Chabert
Cette année, le festival de Cannes s'annonce musclé : pas seulement à cause de sa compétition, face à laquelle on nourrit quelques sérieux espoirs, mais aussi grâce à ses sections parallèles, particulièrement alléchantes.Christophe Chabert
Poussant son art si singulier de la mise en scène jusqu'à des sommets de raffinement stylistique, Wes Anderson ose aussi envoyer encore plus loin son ambition d'auteur, en peignant à hauteur d'enfant le sentiment tellurique de l'élan...
Définitivement dans le cercle des meilleurs cinéastes français en activité, Jacques Audiard arrive à ne presque pas décevoir après Un prophète tout en abordant, avec une intelligence constante de la mise en scène, les rivages du mélodrame....
Reality de Matteo Garrone. Paradis : Amour d'Ulrich Seidl.
Lawless de John Hillcoat. Jagten de Thomas Vinterberg. Like someone in love d'Abbas Kiarostami. Amour de Michael Haneke.
Le 65e festival de Cannes arrive déjà à mi-parcours de sa compétition, et celle-ci paraît encore bien faible, avec ce qui s'annonce comme un match retour de 2009 entre Audiard et Haneke et une forte tendance à la représentation du sentiment...
Au-delà des collines de Cristian Mungiu. Laurence Anyways de Xavier Dolan. Beasts of the southern wild de Benh Zeitlin
Poussant son art si singulier de la mise en scène jusqu'à des sommets de raffinement stylistique, Wes Anderson ose aussi envoyer encore plus loin son ambition d'auteur, en peignant à hauteur d'enfant le sentiment tellurique de l'élan amoureux.
No de Pablo Larrain. Vous n'avez encore rien vu d'Alain Resnais. La Part des anges de Ken Loach
Killing them softly d'Andrew Dominik. Le Grand soir de Gustave Kervern et Benoît Délépine. Holy Motors de Leos Carax.
On se demande encore ce qui a motivé Walter Salles a porté le roman de Jack Kerouac à l'écran, tant son adaptation tombe dans tous les travers du cinéma illustratif, académique et laborieux.Christophe Chabert
Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas. Elefante blanco de Pablo Trapero.
Après A dangerous method, David Cronenberg signe une adaptation fidèle et pourtant très personnelle de Don De Lillo. Entre pur dispositif, théâtralité assumée et subtil travail sur le temps et l'espace, un film complexe, long en bouche et au...
Curieuse édition du festival de Cannes, avec une compétition de bric et de broc pleine de films d'auteurs fatigués et dont le meilleur restera celui qui annonça paradoxalement la résurrection joyeuse d'un cinéma mort et enterré. Du coup,...
Mud de Jeff Nichols. L'Ivresse de l'argent de Im sang-Soo. Thérèse Desqueyroux de Claude Miller.
Pendant tout le festival de Cannes, nous avions en tête l'édition 2010, «l'édition de la mort» comme on a pris la peine de l'appeler, celle où la compétition (...)
2012 restera comme une bonne année pour le cinéma italien : un ours d'or (mérité) à Berlin pour César doit mourir des frères Taviani, un Grand prix (déjà plus généreux) (...)
Se voulant un retour aux origines de la saga "Alien", "Prometheus" est surtout une impasse pour Ridley Scott, tiraillé entre l'envie de retrouver sa splendeur graphique des débuts et son désir de rivaliser avec les blockbusters...
Palmarès décevant pour festival décevant : Cannes 2012 a fermé ses portes le dimanche 27 mai, laissant une poignée de beaux films, une Palme logique et quelques figures récurrentes d'un film à l'autre. Dernier bilan.Christophe Chabert
De et avec Corinne Puget et Juliette Arnaud (Fr, 1h24) avec Christine Anglio...
Comme s'ils étaient arrivés au bout de leur logique cinématographique, Gustave Kervern et Benoît Delépine font du surplace dans cette comédie punk qui imagine la révolution menée par deux frères dans un centre commercial.Christophe Chabert
Même si l'hystérie et les incohérences scénaristiques sont toujours au rendez-vous, ce nouveau Madagascar prouve que les productions Dreamworks sont en progrès, puisqu'on y trouve en plus des morceaux de bravoure quelques francs moments de mise...
C'est la rétrospective la plus inattendue montée par l'Institut Lumière depuis longtemps. En effet, plutôt que de mettre un auteur de films à l'honneur, la (...)
Avec cette fable très personnelle où un homme de quarante ans pense retrouver l'enfant qu'il était et le père qu'il a perdu, Jean-Paul Rouve témoigne, à défaut d'un vrai style, d'une réelle ambition derrière la caméra.Christophe Chabert
Avec ce documentaire fleuve sur la légende du reggae Bob Marley, Kevin MacDonald dessine un portrait fouillé et kaléidoscopique de l'homme, sa vie et sa musique mais aussi, en creux, ses contradictions. Passionnant.
En 1961, Elio Petri, jusqu'ici scénariste, signe son premier film en tant que réalisateur, L'Assassin. Débuts prometteurs, même si Petri n'a pas encore abouti (...)
De et avec Bruno Podalydès (Fr, 1h40) avec Denis Podalydès, Isabelle Candelier, Valérie Lemercier...
Bruno Podalydès retrouve dans "Adieu Berthe", en plus de son frère Denis, premier rôle et co-scénariste, les thèmes et figures fortes qui ont défini son cinéma, singulier et personnel, drôle et attachant.Propos recueillis par Christophe...
En l'absence d'annonce du prochain Prix Lumière, repoussée sine die, la programmation du prochain festival Lumière fait figure de poulet sans tête : on ne commentera donc que les plumes et les pattes.Christophe Chabert
Décidément, la comédie n'est pas le fort de Ken Loach et de son scénariste Paul Laverty ; cette pochade à l'optimisme forcé sur les tribulations dans le monde du whisky d'une bande de petits délinquants écossais relève du bâclage paresseux...