Cannes débarque au Comoedia

Mardi 7 juin 2016

Photo : © DR

Première Vague /

Si vous avez suivi d'un œil distrait la compétition cannoise au motif qu'elle concernait des œuvres encore éloignées des écrans, préparez-vous à l'écarquiller : une déferlante s'annonce ! L'équipe du Comœdia a ramené de son séjour sur la Croisette un assortiment de neuf longs-métrages, issus des principales sections (ne manque que Un certain regard), qui feront l'objet durant une semaine d'avant-premières exceptionnelles.

Entamée par The Neon Demon mardi 7, elle comprend notamment Tour de France de Rachid Djaïdani avec Depardieu (8 juin), L'Économie du couple de Joachim Lafosse, auteur du récent Les Chevaliers blancs (jeudi 9), mais aussi le Grand Prix de la Semaine de la Critique, Mimosas d'Oliver Laxe (11 juin) et le Prix SACD L'Effet aquatique, œuvre posthume de Sólveig Anspach.

Dimanche 12, on notera la présence de la nouvelle réalisation de Justine Triet (La Bataille de Solférino), l'attendu mais décevant Victoria avec les ubiquistes Vincent Lacoste et Virginie Efira et surtout celle d'un film d'animation dont la projection a suscité un engouement unanime de la part des festivaliers : Ma vie de courgette. Signée Claude Barras, sur un scénario de Céline Sciamma - à qui l'on doit celui de Quand on a 17 ans de Téchiné - cette histoire d'enfance(s) tournée en stop-motion a été intégralement fabriquée dans les studios villeurbannais du Pôle Pixel.

Alain Guiraudie conclura cette dense semaine avec Rester vertical, lui qui pourtant ouvrit la compétition officielle ; vérifiant au passage l'adage : "les premiers seront les derniers".

Au cinéma Comœdia du 7 juin au 13 juin

Rester Vertical

sortie nationale : Mercredi 24 août 2016
D'Alain Guiraudie (Fr, 1h40) avec Damien Bonnard, India Hair...

Léo est à la recherche du loup sur un grand causse de Lozère lorsqu’il rencontre une bergère, Marie. Quelques mois plus tard, ils ont un enfant. En proie au baby blues, et sans aucune confiance en Léo qui s’en va et puis revient sans prévenir, elle les abandonne tous les deux. Léo se retrouve alors avec un bébé sur les bras. C’est compliqué mais au fond, il aime bien ça. Et pendant ce temps, il ne travaille pas beaucoup, il sombre peu à peu dans la misère. C’est la déchéance sociale qui le ramène vers les causses de Lozère et vers le loup.

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