Grégory Doucet lance sa campagne pour un second mandat à Lyon
Municipales / Le maire écologiste de Lyon a officiellement lancé sa campagne municipale, entouré de ses partenaires de gauche, sur la place de la République. Cinq ans après son arrivée à l'Hôtel de Ville, Grégory Doucet se représente avec l'ambition de prolonger son projet écologiste, dans un contexte politique plus fragmenté qu'en 2020.
Photo : Grégory Doucet, lors de la campagne municipales de 2020 à Lyon. Wikipédia commons
Élu en 2020 à la tête de la troisième ville de France, Grégory Doucet - alors inconnu du grand public - avait créé la surprise en menant la vague verte lyonnaise. Sa liste « Les Écologistes pour Lyon » avait recueilli 28, 5 % des suffrages au premier tour, avant de s'imposer au second avec 52, 4 %, face au candidat LR Étienne Blanc. L'annonce de sa représentation n'est pas une surprise, il l'avait déjà annoncée, étonnamment tôt, en 2024.
Premier maire écologiste de l'histoire de Lyon, il a fait de la végétalisation de l'espace public, de la réduction de la place de la voiture et du rééquilibrage entre quartiers ses axes majeurs. C'est sur ces thèmes qu'il a choisi d'ouvrir une nouvelle campagne, entouré de ses alliés du PS, du PCF, de Place Publique et d'ex-Insoumis. Devant une centaine de militants, Grégory Doucet a défendu « un modèle de ville plus juste et plus respirable », tout en promettant d'élargir le dialogue avec les acteurs économiques et culturels, souvent critiques à son égard.
Une bataille ouverte sur la gauche comme sur la droite
La majorité sortante se veut unie, mais devra composer avec un paysage politique plus morcelé qu'il y a cinq ans. Anaïs Belouassa-Cherifi, députée LFI du Rhône, a choisi de partir seule dès le premier tour, tandis que Jean-Michel Aulas, soutenu par la droite et le centre, s'impose déjà comme principal rival dans les sondages.
Pour Grégory Doucet, le défi consistera à remobiliser un électorat écologiste moins conquérant qu'en 2020, et à défendre un bilan souvent critiqué mais désormais bien identifié : celui d'une écologie municipale passée de l'expérimentation à la réalité du pouvoir.

