À Lyon, Anaïs Belouassa-Cherifi entre en campagne
Municipales / La députée du Rhône Anaïs Belouassa-Cherifi a officialisé ce jeudi 23 octobre sa candidature à la mairie de Lyon sous les couleurs de La France insoumise. Dans un entretien à Libération elle promet de porter une alternative de gauche face au maire écologiste Grégory Doucet et au favori des sondages, Jean-Michel Aulas.
Photo : Anaïs Belouassa-Cherifi © Réseau social X
Née en 1995 à Thionville, Anaïs Belouassa-Cherifi fait partie de cette génération d'élus LFI qui a grandi avec le mouvement. Ancienne militante étudiante passée par Lyon II, elle a fait ses armes au sein du Parti radical de gauche puis à La France insoumise (LFI) avant d'être élue députée en 2024 dans la 1ʳᵉ circonscription du Rhône.
C'est dans les colonnes de Libération qu'elle a officialisé son entrée en campagne, insistant sur l'ambition du mouvement à l'échelle locale. « Nous savons faire de belles campagnes et nous aspirons à avoir des élus locaux pour montrer ce qu'est une gouvernance insoumise basée sur un programme de radicalités concrètes », affirme-t-elle.
Une gauche éclatée, un discours offensif
Face au maire écologiste Grégory Doucet, qui tente une union avec le PS, le PCF et Place publique, Anaïs Belouassa-Cherifi refuse toute alliance dès le premier tour. « On ne va pas, localement, aller dans une alliance avec des gens qui n'ont pas censuré un gouvernement qui retire 5 milliards d'euros aux collectivités territoriales », tranche-t-elle.
Sous le slogan "Faire mieux pour Lyon", la députée veut incarner une gauche de terrain, plus sociale et plus directe. « On ne peut pas juste parler aux gens qui vont bien à Lyon. Il y a énormément de difficultés, de précarité, d'injustice. Notre rôle est de proposer une alternative », défend-elle.
Sa campagne sera officiellement lancée le 6 novembre lors d'un meeting en présence de Clémence Guetté, vice-présidente de l'Assemblée nationale. Selon le dernier sondage Verian commandé par Mag2Lyon en date du 14 octobre, la liste LFI recueille pour l'heure 15 % des intentions de vote, loin derrière Jean-Michel Aulas (47 %) et Grégory Doucet (23 %).
