Pour sa nouvelle exposition, le musée s'intéresse au paysage dans sa dimension picturale. "Paysage ou l'étrange idée du beau" met en parallèle des artistes contemporains, Jean-Marc Rochette et Michel Frère, et des artistes du millénaire précédent afin d'explorer les différentes représentations de la nature.
Au même titre que la basket Stan Smith est tendance chez les hipsters, le paysage est le « hit » des expositions actuellement à Grenoble. Après le lancement de l'application Paysages-in-situ, qui fut l'occasion d'une double exposition au Musée de Grenoble et au Musée Hébert en septembre dernier, la verte prairie et les montagnes enneigées reviennent sur le devant de la scène, cette fois-ci au Musée Géo-Charles. Intitulée Paysage ou l'étrange idée du beau, la proposition s'inscrit dans le projet "Paysage Paysages", une plateforme d'innovation et d'initiatives autour des décors naturels de notre région.
Cherchant à confronter deux peintres contemporains – Jean-Marc Rochette et Michel Frère – à des artistes de la tradition du paysage en France durant les siècles précédents, le parcours met en parallèle de grandes toiles abstraites avec celle de Courbet, Chotin ou encore Achard. Le paysage pictural s'insère ainsi dans une continuité avec une nouvelle esthétique, où la lumière et la matière sont denses, pour une peinture profonde. Il est cependant regrettable que les salles d'exposition soient plongées dans l'obscurité, un choix de scénographie qui dessert quelque peu les nuances des œuvres.
Paysage ou l'étrange idée du beau
Au musée Géo-Charles jusqu'au dimanche 23 octobre