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Grenoble à l'écoute, mais…
Par Martin de Kerimel
Publié Mercredi 27 janvier 2021
Photo : (c) Martin de Kerimel
Dispel / Lucille Lheureux, l'adjointe aux cultures du maire de Grenoble, dit ne pas avoir de solution à proposer pour un relogement groupé des artistes du Dispel s'ils quittaient le bâtiment qu'ils occupent actuellement. Elle affirme cependant rester ouverte au dialogue. Ses explications.
Lucille Lheureux l'affirme clairement : pour elle, la Ville de Grenoble n'est pas la seule interlocutrice possible pour le collectif Dispel, qui craint d'être expulsé de la friche industrielle qu'il occupe de longue date (lire notre article précédent). L'élue rappelle ainsi que le bâtiment est situé sur le territoire de la commune de Saint-Martin-le-Vinoux et que c'est la Métropole qui en est le propriétaire. « Nous avons écrit à la Métropole et dit que ce dossier ne nous regardait pas, indique-t-elle. Nous avons toutefois réaffirmé notre soutien au projet culturel. » L'élue confirme que la convention qui liait la Ville de Grenoble à la Métropole pour la mise à disposition des locaux est désormais caduque. Elle assure qu'au départ, l'installation du collectif Dispel sur le site actuel n'avait été envisagée qu'à titre provisoire.
« Des propositions à faire »
Aujourd'hui, l'élue assure être prête à discuter avec les différentes structures pour trouver une solution à Grenoble, à engagement budgétaire constant. « Nous aurons des propositions à faire au collectif s'il souhaite déménager, mais elles seront peut-être moins intéressantes pour lui. Nous n'avons pas de lieu équivalent à celui qu'il occupe actuellement. » Impossible, donc, de reloger tout le monde dans la même configuration. Précision : d'après les informations communiquées par la Mairie, la Ville de Grenoble n'a récemment subventionné que deux des entités présentes au Dispel aujourd'hui. Cinex a obtenu 3000 euros en 2017, 4500 euros en 2018, puis à nouveau 3000 euros en 2019 et 2020. Culture Ailleurs, elle, a reçu 3000 euros en 2017, puis en 2018 et 2019, 8000 euros par an, dans le cadre d'une convention de la Ville avec l'Institut français. Les autres structures n'ont pas bénéficié d'un soutien financier. « Elles n'en ont pas demandé », affirme Lucille Lheureux.
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