Festival / Que verrons-nous du mercredi 24 au dimanche 28 juillet à Saint-Antoine-l'Abbaye ? Tentatives de réponses.
C'est le festival isérois du milieu de l'été, implanté dans l'un des plus beaux villages de France (il y a même un label national qui l'assure). Un village médiéval répondant au doux nom de Saint-Antoine-l'Abbaye, qui accueille ainsi un événement dédié à la création contemporaine répondant, lui, au doux nom de Textes en l'air. Une manifestation où l'on aime se rendre pour se retrouver comme dans une bulle entre passé et présent. Et (re)découvrir les propositions artistiques (principalement des spectacles et des concerts) que l'équipe artistique a programmées.
Il y a ainsi souvent, à Textes en l'air, des pièces déjà vues dans l'agglo grenobloise. Et pas les moins intéressantes. Comme, par exemple, Mines de Rien (photo) de Bruno Thircuir (la Fabrique des petites utopies), création tout public (donc ouverte au jeune public mais tout de même visible par des grands enfants de plus de 18 ans) sur le handicap d'une grande finesse. Et il y a aussi des artistes que nous connaissons bien à Grenoble, même s'ils ont quitté la ville. Comme la metteuse en scène Chantal Morel, qui viendra avec L'Homme qui regardait de loin, sur un texte de l'auteur (et directeur du festival L'Arpenteur) Antoine Choplin : un duo qui avait déjà parfaitement matché (souvenez-vous de Ce quelque chose qui est là...), ce qui est plutôt bon signe.
Pour le reste, si certains noms nous sont familiers (une compagnie montera un texte du jeune auteur à succès Alexis Michalik ; la metteuse en scène grenobloise Muriel Vernet sera de la partie ; on verra beaucoup de l'autrice, metteuse en scène et comédienne Carole Thibaut, directrice du Centre dramatique national de Montluçon...), d'autres nous sont inconnus. Et ça tombe bien : un festival, ça sert aussi à faire des découvertes !
Textes en l'air
À Saint-Antoine-l'Abbaye du mercredi 24 au dimanche 28 juillet