Un solo pour le printemps

Danse / En fond de scène des images kaléidoscopiques représentent comme des éclosions florales du corps (images vidéos inspirées de l’œuvre du peintre Odd Nerdrum et de l’univers de Bergman). Sur le plateau, un interprète musculeux et virtuose, Paul White, danse à nouveau Le Sacre du printemps de Stravinsky… Eternel retour de cette pièce créée en 1913 par Nijinski et qui avait tant choqué à l’époque pour ses audaces formelles et érotiques. La chorégraphe australienne Meryl Tankard choisit de revisiter le Sacre (rebaptisé The Oracle et présenté au Toboggan du 16 au 18 novembre) sous la forme d’un solo plongé dans une pénombre épaisse et traversée d’effets lumineux ou vidéos dont elle a le secret. Paul White débute la pièce par des ondulations et des reptations au sol, poursuit en dansant avec un grand drap noir utilisé à différentes fins, termine nu et poudré de blanc pour une séquence finale superbe et survoltée. Une heure durant sa danse aura oscillé entre de purs jets d’énergie, des girations suivant le tracé de cercles imaginaires, des gestes plus minimalistes ou plus "empêchés" et hébétés. La métamorphose et le bourgeonnement se heurtent parfois à quelques luttes ou hésitations. Et ce Sacre très réussi et physique dévoile aussi les faiblesse du corps.
JED

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