Dominique Delorme : "C'est très important de faire une famille d'artistes"

Départ / Depuis sa prise de fonction à la direction du festival en 2003, Dominique Delorme a transformé les Nuits de Fourvière unifiant une programmation qui a fait la part belle à des fidélités artistiques. Alors qu’il passe la main, conversation téléphonique depuis sa pause estivale dans les Cévennes. Retour sur ces vingt ans d’aventures.

Comment êtes-vous arrivé à la tête du festival en mars 2003 et dans quel état était-il ? 

à lire aussi : Nuits de Fourvière : Dominique Delorme sur le départ

Dominique Delorme. Depuis 1995, j’étais administrateur du TNP et j’avais assuré la transition entre les directions de Roger Planchon et Christian Schiaretti. En 2002, je devais partir au CDN de Lille sur le même poste, dirigé alors par Stuart Seide. En janvier de cette année, Jean-Jacques Pignard, maire de Villefranche et vice-président de la culture du département du Rhône, vient voir Hazam ! Hazam ! au TNP d’Arpad Schilling et fait la remarque que le TNP n’est jamais présent à Fourvière et qu’il fallait que je le prévienne si je voyais quelque chose pour ce festival. Il se trouve qu’avec Michel Bataillon (NDLR, en charge de la programmation), quelques mois plus tard, on va en Sicile pour voir des spectacles d’Antonio Latella pour l’inviter à un festival de théâtre européen qu’on organisait au TNP avec l’Union des théâtres de l’Europe et, en même temps, Luca Ronconi présentait une trilogie au théâtre de Syracuse. Et je me dis que ça peut être bien à Fourvière. C’est un des meilleurs metteurs en scène européens à l’époque, Le Monde vient alors de publier un article à ce sujet. Pignard veut l’inviter. Ronconi passe venir visiter Fourvière et il est ok pour y jouer le 17 juillet 2002. Je ne fais là que du go-between. Je connaissais mal ces théâtres romains, je n’y allais jamais. Et Ronconi dit que si on le laisse faire ce que les archéologues ne l’ont pas laissé faire à Syracuse alors c’est d’accord. Il voulait faire l’océan au pied du décor, une piscine en pierre de 600 m², 80 cm de profondeur. On a remonté le spectacle pour le compte du Département. J’étais content car ça faisait travailler les ateliers du TNP – on devait en reconstruire la moitié dont le bassin immense et nous voilà parti pour ça.

Les semaines passent et Jean-Jacques Pignard me demande si je ne veux pas m’occuper de Fourvière, faire un projet. Il y avait déjà un directeur en place, Yves Girard, pas du tout quelqu’un du milieu du spectacle – le festival était un service du Département, en régie directe - qui gérait les choses mais la programmation était faite de façon tout à fait particulière puisque Jean-Jacques Pignard réunissait trois fois par an les directeurs des institutions lyonnaises (Auditorium, Célestins…) et des producteurs locaux de variété (Jean-Pierre Pommier…). Chacun y allait du spectacle qu’il pouvait. Il y avait d’ailleurs des choses très bien.

Quelque mois plus tard, en novembre 2002, ce directeur est en arrêt maladie et Pignard me cale un rendez-vous avec Michel Mercier, président du Département, qui me demande comment je vois les choses. Je lui dis que la meilleure solution est que je m’occupe de tout : la programmation, monter une équipe (il n’y en avait pas), la billetterie, la communication, la totalité des choses avec la somme jusque-là allouée : 3, 7 M€. Et je voulais monter une structure autonome plutôt que la régie directe. Il était d’accord avec tout sauf ça. Mais comme je n’avais pas expérimenté de régie directe encore, il m’a dit de ne parler que de ce que je connaissais, que sous ce statut on pouvait faire ce qu’on voulait et si un jour quelque chose devenait impossible, je pouvais l’appeler. Echec et mat. On a commencé comme ça et rapidement, en 2005, il revenu vers moi pour savoir si je voulais toujours changer de statut. C’est devenu en EPIC en 2006. Toute la responsabilité juridique et pénale repose sur le directeur mais du fait que le directeur a ces responsabilités-là, il y a une grande liberté. Bien sûr tout doit être très précis, notamment la comptabilité car c’est un établissement public mais tous les salariés sont de droit privé. C’est le même statut que la Comédie Française, l’Opéra de Paris ou le théâtre de la Renaissance à Oullins, rattaché à une seule collectivité.

 

En renonçant à faire un conglomérat d’institutions, c’est aussi le rapport au public qui change. Les Nuits de Fourvière ont désormais une identité.

Cet assemblage ne marchait pas très bien. L’histoire précédente avait été très tumultueuse et je me demandais comme cela se faisait qu’un festival né en 1946 n’a pas imprimé dans le paysage comme le festival d’Avignon (né en 1947) ou le festival d’Aix-en-Provence (1948). À Avignon, Vilar reste 21 ans avec la même équipe : tout est très clair. Il amène les plus grandes stars de l’époque (Gérard Philipe, Philippe Noiret etc). Alors que Fourvière est créé sur une intention différente. Edouard Herriot a fait ressortir de terre en 1933 les théâtres. Il voulait faire une Semaine artistique et il s’en est occupé avec la mairie pour réunir la société autour des créations : Les Perses d’Eschyle montés par le Groupe de théâtre antique de la Sorbonne. C’était une vision forte de l’art au milieu de la cité. Ça dure trois ans. Ensuite, au bénéfice d’une loi de finance que Jeanne Laurent [NDLR sous-directrice des spectacles et de la musique à la direction générale des Arts et Lettres au ministère de l'Éducation nationale de 1946 à 1952 et initiatrice de la décentralisation] avait obtenu en 1947, le directeur du casino de Charbonnières dit qu’il peut s’occuper du festival et défiscaliser une partie du produit des jeux et le prend en charge de 1949 à 59. Ça revient à la Ville de Lyon et là, la politique n’est pas très claire, ça traine jusqu’en 1983.

En 1983, l’argent qui allait au festival file à la Biennale de la danse et des premiers spectacles de la Biennale sont faits à Fourvière. Le festival aurait dû mourir mais toute une équipe autour de l’Auditorium, qui font leur spectacle de fin de saison à Fourvière (Célestins, Opéra…), se mettent en commun et vende leur spectacle dans leur saison jusqu’en 1990 quand Michel Noir est maire de Lyon. Il a à faire face à des dépenses énormes notamment pour la reconstruction de l’Opéra par Jean Nouvel. Par convention il cède au Département le musée gallo-romain (qui comprend les théâtres antiques) et le musée Guimet. Entre 1990 et 94, le Département ne bouge pas une oreille sur le festival mais décide de s’en occuper un peu en 94. Patrice Armengo, directeur de l’Auditorium, est missionné à partir de 1995 pour coordonner ce qui se passe à Fourvière et le Département commence à injecter un peu d’argent en payant la comm’. Au bout de trois ans, le Département prend plus la main. Yves Girard est donc directeur. Mais la programmation est faite par Jean-Jacques Pignard et Pierre Jamet. Je me rends compte quand j’arrive qu’il faut que je donne une vraie dynamique qui parte du festival. Il n’a pas d’identité car les spectateurs n’ont pas de lien avec le festival ; ils achètent leurs places à d’autres institutions ou à la Fnac pour les concerts et tous les artistes signent avec les institutions. Les spectateurs et les artistes n’ayant pas de rapport au festival, comme peut-il avoir une identité ? Mais il y a une puissance du lieu, de l’histoire qui faisait que ça continuait. Dix fois ça aurait dû mourir. Il fallait remettre ça en ordre. Mon projet était de créer une institution gérée de façon totalement autonome, d’avoir un rapport direct aux artistes et aux publics.

 

Est-ce qu’il y avait dans ce projet l’envie de créer une fidélité aux artistes et des invitations récurrentes qui a été un leitmotiv de ces vingt dernières années ?

Non. Au début les artistes ne connaissaient pas le festival. Avant même d’avoir du public, il fallait les faire venir. De mon expérience au TNP, je sais que tout part du plateau, que ce soit l’éducation artistique ou la comm’. Donc il fallait construire un plateau. Vu la dimension des scènes, il fallait des artistes capables de les remplir et j’ai fait une liste de ceux que j’avais envie d’inviter de notoriété nationale et internationale : Bartabas, Sylvie Guillem, Bob Wilson, Philip Glass, Luca Ronconi.

 

Vous vouliez Björk au tout début aussi.

Oui. C’était dès le départ, dès 2003. J’ai arrêté toutes les collaborations d’avant avec les institutions pour recommencer à zéro et tout produire. C’était un peu brutal. Ça a été un peu tumultueux les trois premières années et c’est passé. C’est très important de faire une famille d’artistes, d’envoyer un signal international sur le fait qu’à cet endroit on pouvait avoir une exigence artistique, que les artistes travaillaient dans de bonnes conditions pour qu’ils reviennent. C’était le premier enjeu. Ensuite il fallait tout construire sur place. Comme avec Bartabas. La première fois qu’avec l’Académie équestre, Bartabas crée hors de Versailles, c’est à Fourvière, avec Alexandre Tharaud, en 2006. On en a fait deux autres avec son Académie dont une avec Philip Glass, venu onze fois à Fourvière !

 

Et puis le festival est sorti des amphithéâtres gallo-romains.

Oui car à partir du moment où on est fidèle à des artistes, ils ne pouvaient pas toujours proposer des spectacles dans le format de Fourvière. Bob Wilson a été présenté à la Maison de la danse, Bartabas aussi car ça ne rentrait pas à Fourvière. On s’est élargi en fonction des demandes des artistes et ça rejoignait l’histoire du festival qui jouait dans tout Lyon dans les années 50.

 

À Parilly, vous laissez d’ailleurs une installation pérenne pour les chapiteaux de cirque.

Oui. On programmait Zingaro depuis mes débuts au TNP, Schiaretti [NDLR, directeur du TNP après Roger Planchon et avant Jean Bellorini, soit de 2002 à 2019], n’en voulait pas et je l’ai récupéré, parfois en lien avec les Célestins et l’Opéra. J’étais en pétard car à chaque fois il fallait créer un site : décaisser un terrain sur un demi-hectare et 80 cm de profondeur, amener l’eau, l’électricité. Ce sont des sommes énormes. Et c’était détruit ensuite. Je cherchais une solution pérenne pour économiser ces 150 000 € et on s’est mis d’accord avec le directeur du parc de Parilly pour créer une aire de chapiteau stabilisée sur la surface nécessaire, on l’a clôturée et on l’a financé avec les moyens techniques du parc et les moyens financiers du festival au fur et à mesure des années. On a fait pareil à Lacroix-Laval.

 

Quels sont les souvenirs de ces 20 ans qui émergent spontanément alors que vous avez dirigé votre dernière édition du festival ?

Il y a des choses émouvantes auxquelles personne ne croit au départ qui démarrent sur des intuitions. Avec mon ami Fabrizio Grifasi, directeur du Romaeuropa festival, on a décidé de confier un énorme projet d’ouverture à l’Orchestra di Piazza Vittorio, des gens sortis de nulle part qui ont créé un groupe de musique multiculturelle dans le Piazza Vittorio, l’équivalent de Barbès à Paris ou Place du Pont à Lyon, le directeur musical Mario Tronco était allé chercher des musiciens de toutes les nationalités qui vivotaient. On a monté La Flûte enchantée, créé à Fourvière. Ça a été, à notre surprise, un très grand succès. Je l’ai repris l’année suivante. Ça a été la première fois qu’on reprenait un spectacle. Puis on a fait une Carmen et un Dom Juan avec Mario Tronco. Avec les australiens de Circa, on a aussi repris un spectacle.

Les très beaux souvenirs sont des choses un peu singulières. C’est aussi que Sylvie Guilem soit venue sept fois, qu’elle ait accordée sa confiance à Fourvière. Elle a été une belle ambassadrice du festival partout dans le monde avec le ballet de l’Opéra de Lyon, celui de Tokyo, Akram Kahn…

 

Un mot sur le financement. La part d’argent public (la Métropole donc) représente 25 % du budget (25% c’est le mécénat-partenaire, 50% la billetterie). On entend parfois que le contribuable n’a pas à financer Nick cave ou Radiohead, que c’est déloyal par rapport aux autres salles de concert et par ailleurs, le public peine à comprendre pourquoi la meilleure partie des gradins est quelquefois réservée à ceux qui ont accès au Village des entreprises. Philippe Katerine s’en était ému sur scène en 2016. N’y-a-t-il pas là un défaut de connaissance du public de ces rouages ?

Non il n’y a pas de méconnaissance du public. Il ne faut pas confondre le public et les journalistes.

Parfois c’est le public qui râle.

Non je parle là des financements. C’est un festival qui n’a pas de comparaison en France. Les Vieilles charrues, Jazz à Vienne… c’est de la musique. À Jazz à Vienne, la scène est montée avec un kit son et un kit lumière et pendant les quinze jours, c’est la même scénographie avec l’affiche du festival. À Fourvière on démonte et on remonte entre chaque spectacle. Quand on monte le Didon et Enée de Sasha Waltz, un des beaux souvenirs, il y a 50 techniciens allemands qui arrivent, cinq jours de montage pour trois représentations. C’est une économie d’opéra. Quand on fait Nick Cave ou Mathieu Chédid, on est dans la même économie que n’importe quel Zénith. Y’a pas d’argent public pour faire les concerts au festival. Ces 3M€ servent à financer principalement l’installation du théâtre que l’on construit chaque année et une partie de l’équipe fixe.

Zéro centime du budget artistique n’est payé par la subvention. On doit générer des ressources propres qui génèrent elles-mêmes de la marge pour pouvoir perdre de l’argent sur un certain nombre de créations comme par exemple En attendant Godot ([NDLR, mise en scène par Alain Françon et créé aux Nuits cet été]. Quand on fait le Godot, on est dans la même économie que les Célestins. Le festival c’est un croisement d’économies. Le prix des places est pour le théâtre globalement celui des Célestins, pour les concerts c’est globalement le même que celui de la Halle Tony Garnier. Pour ces concerts, si on était en-dessous des prix du marché, les artistes ne viendraient pas, les producteurs n’approuveraient pas. On ne peut pas détruire un marché. Concernant le théâtre ou l’opéra, le prix de la place, calqué sur les Célestins ou l’opéra, est très en-deçà du prix réel de ce que coûte un tel spectacle.

Où trouve-t-on cet argent ? Notamment dans toute la partie mécénat, prestation de service aux entreprises, qui dégage presque 2, 5M€ par an et va financer toute cette marge artistique qui n’est pas payée par le spectateur ni par la subvention. Il faut assurer une contrepartie à ces entreprises. Aux Nuits, cette année, sans compter Vogue la nuit aux Subs, on avait 173 représentations, seules 25 avaient des villages. Le village représente 400 places sur les 4000 du grand théâtre, soit 10% de la jauge, consacré à financer 25% du festival. Le seul moyen de supprimer ça – ce ne serait pas une bonne idée – c’est de rajouter 2, 5M€ d’argent public, ce qui n’est pas dans l’air du temps soit augmenter le prix des places de l’équivalent.

 


Fourvière, la suite

L’appel à recrutement est paru en août et les candidats doivent se faire connaitre avant le 18 septembre mais pas de date de prise de poste. Dominique Delorme qui aura 67 ans en 2023 note qu’il est « important d’organiser une transmission dans les meilleures conditions, car la machine est lourde et qu’il faut aller chercher 75% du financement ». Et il faut préserver l’équipe. « Si tous les gens s’en vont, personne ne remonte le festival. Si on ne connait pas les prestataires avec lesquels on travaille, on ne remonte pas la scène, si on ne sait pas comment ranger les planches et les câbles électriques dans notre hangar etc. La mémoire du festival, c’est les gens qui travaillent dessus » insiste-t-il. « Le 31 juillet, quand le festival se termine, tout le cadre du programme artistique de l’édition suivante est posé ». « Le principal est de trouver quelqu’un. On a un gros avantage par rapport à Dominique Hervieu qui partait tout de suite de la Maison de la Danse ; moi, rien ne presse. On n’a pas une locomotive dans le dos donc pourquoi mettre des dates extrêmement précises ? La première étape est de trouver quelqu’un. Dès lors, comment cette personne sera disponible ? Devra-t-elle assurer une transition là où elle est. Et on a prévu six mois de transmission sur place dès qu’elle arrive ».


BIO

1956 : Naissance à Lyon

1979-85 : Travaille dans une association militante de formation pour les migrants à Lyon

1985-1995 : administrateur successivement du théâtre de Beauvais, de la Maison de la culture de La Rochelle, CDN de Poitiers, compagnie de cirque Le Grand Céleste, SN du Pas-de-Calais

1995-2003 : Administrateur du TNP

2003-2022 : directeur des Nuits de Fourvière

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