Le théâtre programmé aux Nuits de Fourvière se déploie dans plusieurs lieux de la métropole lyonnaise ; Dominique Delorme, pour la dernière édition qu'il pilote, fait revenir des habitués comme Georges Lavaudant qui présente le splendide texte de Kafka, Rapport pour une académie, le solo d'un chimpanzé devenu homme. C'est l'un de ses acteurs fétiches, Manuel Le Lièvre, qui le porte haut. Le spectacle sera suivi par le successful Il n'y a pas de Ajar de Delphine Horvilleur, mis en scène par Johanna Nizard et Arnaud Aldigé. Autre fidélité : celle faite aux Flamands des Comp. Marius qui créent en français (une première) le Lorenzaccio de Musset dans la cour du lycée Saint-Just. Pour Dan Jemmett, en revanche, le festival sera une découverte. Il donne lui aussi la première de Tachkent, écrit par Rémi de Vos, sur les réflexions d'un auteur de théâtre face à la toute-puissance des metteurs en scène. Il ne distribue pas cette fois Éric Cantona comme dans Ubu roi en 2011 mais celle qu'il avait pour acolyte, Valérie Crouzet, entourée notamment de Hervé Pierre, ancien sociétaire de la Comédie-Française. Adjani, rien de moins, sera aussi de la partie. Pas en plein air à l'Odéon comme annoncé mais au Radiant dans Le Vertige Marilyn, montages de textes sur l'actrice iconique. Enfin, parce que le cirque a toujours une belle part aux Nuits, il faut cette année encore rejoindre le parc de Lacroix-Laval pour retrouver les Gallois du NoFit State Circus avec Sabotage.
Les Nuits de Fourvière jusqu'au 28 juillet à Lyon