Julie Guibert, nouvelle directrice du Ballet de l'Opéra

Mercato / Danseuse ayant travaillé avec les plus grands chorégraphes, Julie Guibert prend la tête du Ballet de l'Opéra.

Nous évoquions ici-même le licenciement suite à des faits de discrimation, pour lesquels il a été condamné, de Yorgos Loukos, l'ancien directeur du Ballet de l'Opéra. Et dans la foulée a été nommée celle qui va lui succéder : il s'agit de Julie Guibert. Dans un communiqué envoyé par l'Opéra de Lyon, elle explique qu'elle aura « à cœur de maintenir l’excellence artistique, d’ouvrir et d’enrichir le répertoire, de poursuivre le rayonnement de la compagnie, en plaçant la création » au centre du projet. Elle devient l'une des rares femmes à diriger un ballet en France, dans la foulée d'Aurélie Dupont à l'Opéra de Paris.

Julie Guibert a été formée à Lyon, passant sept années au sein de l’école privée de Madame Petrova avant de rejoindre la compagnie Maryse Delente à Vaulx-en-Velin en 1991. Quatre ans plus tard, elle suit la même Maryse Delente qui vient d'être nommée directrice du Ballet du Nord à Roubaix. On la retrouve ensuite dès 1998 avec le Ballet Cullberg à Stockholm, où sous la houlette de Mats Ek elle interprète des pièces du répertoire comme Giselle, Le Lac des Cygnes, ou encore La Belle au bois dormant jusqu'en 2003.

Elle rejoint ensuite le Ballet de l'Opéra de Lyon jusqu'en 2005, œuvrant avec William Forsythe, Christian Rizzo, Trisha Brown et Maguy Marin. Elle file ensuite à Londres, interprétant Push et Transmission de la Compagnie Russell Maliphant. En 2007, Christian Rizzo crée un solo pour elle au Montpellier Danse Festival : b.c, janvier 1545, fontainebleau. Elle le retrouvera en 2012 pour Le Bénéfice du doute. Stijn Celis fait de même en lui créant un solo pour le Festival d'Avignon, en 2007 toujours.

Née en 1974, Julie Guibert travaille aussi avec Richard Siegal pour une pièce pour trois danseuses créée en collaboration avec l’Ircam et présentée en décembre 2009 au Centre Pompidou dans le cadre du Festival d’Automne : Glossopoïea. Enfin, en mai 2014, Mélanie Perrier lui crée à son tour un solo pour les Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis : Nos charmes n'auront pas suffi.

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