Les spectacles à ne pas manquer cette saison à Lyon

Les Sœurs Hilton

Célestins, théâtre de Lyon

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Sélection théâtre / Théâtre visuel éclatant ou récits contemporains poignants : la saison sur les planches lyonnaise s'annonce riche. Entre le retour des Sœurs Hilton, une introspection autour de la figure d'Ophélie, ou encore l'exploration des mythes grecs avec des Lego, il y en aura pour tous les goûts. 

Les Sœurs Hilton

© Fabrice Robin

Un théâtre visuel généreux et facétieux, c'est ce que proposent depuis une dizaine d'années et plusieurs excellents spectacles à succès (20 000 lieues sous les mers, Le Voyage de Gulliver, La Mouche...) de Christian Hecq et Valérie Lesort. Pour leur nouvelle création qui verra le jour à Lyon en ce mois de septembre, ils ont décidé de raconter l'histoire de deux sœurs siamoises anglaises nées au début du XXᵉ siècle : les Hilton, bêtes de foire dans une société sans pitié. Une proposition « oscillant entre théâtre et cabaret, rire et larmes » assure le duo, qui sera sur la piste de cirque aux côtés de deux autres interprètes pour revenir sur l'incroyable vie des héroïnes.
AM

Les Sœurs Hilton
Du 19 au 29 septembre aux Célestins ; de 5 à 40 euros


Institut Ophélie

© Jean-Louis Fernandez

Enfin donc ils arrivent ! L'auteur Olivier Saccomano et la metteuse en scène Nathalie Garraud n'étaient jamais venus présenter leur travail à Lyon. Le théâtre des Célestins met fin à cette anomalie. Ce spectacle, que nous avons vu à sa création à l'automne 2022 dans le CDN des 13 vents qu'ils dirigent à Montpellier est un précipité d'intelligence et de drôlerie hautement précis construit autour de la figure shakespearienne d'Ophélie. Elle n'est pas une noyée mais elle contient toutes les femmes et tous les combats passés et à venir pour ne plus enfermer ses homologues dans des rôles étriqués de nonne, ménagère, prostituée ou modèle béat pour tableau d'art. Enjambant les siècles, se cognant aux multiples portes qui constituent le décor ou se faufilant de l'une à l'autre, la comédienne Conchita Paz, entourée de huit partenaires, invente un théâtre absolument revigorant.
NP

Institut Ophélie
Du 2 au 4 octobre aux Célestins ; de 5€ à 40€


Déméter

© Agrupación Señor Serrano

Attention spectacle exclusivement pour les enfants (dès 7 ans) ! La compagnie barcelonaise Agrupación Señor Serrano présente sa conférence filmée en Lego à la seule intention des petits pendant que les adultes accompagnant se retrouvent à un « apéro mytho » dans une autre salle. Car Demeter est un des trois volets du projet Olympus kids (les deux autres sont présentés en séances scolaires) qui détricote les mythes grecs, et mets en exergue la brutalité et la misogynie qu'ils contiennent nous promet-on. Celui-ci s'attaque à la fast fashion et la déforestation qu'elle entraîne. Le Ciel, « scène européenne pour l'enfance te la jeunesse » entame ainsi une 2ᵉ saison très enthousiasmante, à la hauteur de l'exigence due aux enfants.
NP

Déméter
Du 3 au 5 octobre au Ciel ; 5€/8€


Re Chicchinella + Il Tango delle Capinere

© Masiar Pasquali

Artiste italienne des plus rayonnantes en France, la Palermitaine Emma Dante continue à travailler les corps avec des pièces fortes en images ancrées dans la tradition sicilienne. Elle sera cette saison à Lyon avec deux spectacles (que nous n'avons pas encore vus) : le récent Re Chicchinella, autour de l'un des contes de l'Italien Giambattista Basile (1566-1632), et Il Tango delle Capinere, recréation de son Ballarini de 2012 sur l'histoire d'un couple vieillissant qui se replonge dans son passé.
AM

Re Chicchinella
Du 9 au 13 octobre aux Célestins ; de 5 à 40 euros

Il Tango delle Capinere
Du 15 au 24 mai au TNP ; de 7 à 26 euros


Le Ring de Katharsy

© Simon Gosselin

Ce seront ses toutes premières dates. Le Ring de Katharsy commence sa longue et prestigieuse tournée ici au TNP où Alice Laloy est présente deux fois cette saison puisqu'elle mettra en scène aussi les enfants de la Maîtrise de l'Opéra de Lyon en mars dans L'Avenir nous le dira. Depuis 20 ans, cette plasticienne scénographe convoque des images et des outils tels que les marionnettes qu'elle avait magistralement dirigées dans Pinocchio(live)#3. Cette fois, elle invite les spectateurs à un tournoi entre deux joueurs qui s'affrontent via trois avatars chacun. Théâtre d'objet, de machine, danse, musique : voici un « jeu vidéo artisanal » intriguant.
NP

Le Ring de Katharsy
Du 9 au 19 octobre, au TNP ; de 7€ à 26€


Oublie-moi

© Frédérique Toulet

Un homme, une femme. Ils vont s'aimer, follement, et vivre une histoire d'un rose éclatant. Jusqu'à ce que la mémoire de l'un des deux leur fasse défaut... Succès incroyable depuis sa création il y a deux ans, Oublie-moi du duo Marie-Julie Baup et Thierry Lopez est de ces spectacles qui s'ancrent dans le réel façon comédie romantique pour, ensuite, mieux ausculter la cruauté de ce réel. Ne craignant pas les émotions sans pour autant tomber dans le pathos, le duo aux commandes a construit une aventure qui gagne en intensité au fil de la représentation pour finir par littéralement s'accrocher au cœur du public, qui ressort souvent les yeux humides. Efficace et émouvant.
AM

Oublie-moi
Le 8 novembre au Radiant ; de 20 à 40 euros


Le Temps des fins

© Christophe Raynaud de Lage

Voici une fable des temps modernes. Le sujet ? l'écologie — sans didactisme. Et la lutte pour que chaque espèce puisse continuer à vivre. Dans un décor de forêt, l'excellent Guillaume Cayet, auteur formé à l'ENSATT, élevé près des bois de la Bure dans la Meuse, enchâsse trois récits (un chasseurs, des zadistes, un survivaliste...) dont l'écriture varie crescendo de l'onirisme au réalisme. Ample, bercé par la musique d'Anne Pacéo et des chants choraux lors des points de bascule de ce spectacle, Le Temps des fins fait aussi place à la vidéo et à des masques de bêtes remarquables afin d'envelopper le spectateur dans cette atmosphère inquiétante et creuset de nouveaux imaginaires. À sa création au CDN de Valence en mai dernier, tout était déjà très en place.
NP

Le Temps des fins
Les 13 et 14 novembre, au théâtre du Point du Jour ; de 5€ à 18€


Faut-il séparer l'homme de l'artiste ? + Vivre vite

© Marie Charbonnier

« Faut-il séparer l'homme de l'artiste ? » se demandait Étienne Gaudillère, de la compagnie lyonnaise Y, dans un spectacle conçu il y a deux ans avec la journaliste féministe Giulia Foïs au Théâtre du Point du Jour dans le cadre du dispositif Grand ReporTERRE (la rencontre entre artistes et journalistes). Le résultat, intelligemment pensé entre réflexions théoriques et jeu artistique, sera une nouvelle fois repris cette saison (à Vénissieux) avant qu'Étienne Gaudillère ne dévoile en mars à Saint-Fons sa dernière création Vivre vite. Soit l'adaptation du roman de Brigitte Giraud, prix Goncourt 2022, sur la perte de son compagnon il y a 25 ans alors que le couple allait s'installer à Lyon.
AM

Faut-il séparer l'homme de l'artiste ?
Le 15 novembre au Théâtre de Vénissieux ; de 5 à 19 euros

Vivre vite
Les 13 et 14 mars au Théâtre Jean-Marais de Saint-Fons ; de 5 à 15 euros


Projet Nanashi

© THH cie

Maud Lefebvre nous avait bluffé avec Cannibale en 2015 (chance, la pièce est reprise aux Célestins en mars !). Depuis elle a creusé une forme de théâtre qui refuse le minimalisme (décors encombrants, toujours justifiés par ses intentions de mise en scène) au service de récits souvent déchirants et inquiétants (l'adaptation d'Une femme sous influence) parfois adressés au public jeune (Maja, formidable conte moderne avec un loup). Voici qu'elle travaille avec six élèves de la Comédie de Saint-Étienne (où elle a été formée aussi) pour cette commande légère, destinée à voyager hors des théâtres qui emprunte aux codes de la jeunesse présente sur le plateau : manga, jeux vidéo, série pour un spectacle annoncé à la croisée du thriller et du drame familial.
NP

Projet Nanashi
Du 26 au 30 novembre, au TNG Ateliers Presqu'île ; de 5€ à 22€


La Dernière frontière

© Émile Zeizig

Une femme plaque tout et va pêcher en Alaska pour éprouver le vent, le froid, les éléments dans des conditions extrêmes. La metteuse en scène Lucie Rébéré, qui nous avait conquis avec Sarrazine (2019) après la désillusion Atomic Man (2017) s'est emparée du roman de Catherine Poulain, Le Grand marin et retrouve Nelly Pulicani, entourée ici de trois autres comédiennes. Comment franchir des frontières et s'affranchir des conventions ? C'est ce que ce spectacle promet de creuser. Il sera créé au théâtre de la Renaissance qui, depuis janvier, est dirigé par Hugo Frison et ira ensuite dans un autre théâtre du département dont la direction est également nouvelle cette saison : celui de Villefranche-sur-Saône entre les mains d'Antoine Gariel.
NP

La Dernière frontière
Du 28 au 30 novembre à la Renaissance (Oullins) ; de 5€ à 27€
Le 18 décembre au théâtre de Villefranche ; de 8€ à 25€


La Réunification des deux Corées

© Agathe Pommerat

Joël Pommerat est tout bonnement l'un des metteurs en scène français les plus passionnants de ce début de siècle, qui livre des spectacles inoubliables qui, à coup sûr, marqueront l'histoire du théâtre. À l'image de sa Réunification des deux Corées, création de 2013 sur ce que l'on appelle communément l'amour — celui qui submerge, assomme, broie... Pour cette reprise, tout est une nouvelle fois juste, précis, fort, du texte pensé en séquences indépendantes au jeu des comédiens et comédiennes (de véritables Rolls-Royce) en passant par la scénographie en ombres et lumières ciselées. En un mot : magistral.
AM

La Réunification des deux Corées
Du 7 au 17 janvier aux Célestins, de 5 à 40 euros


Plutôt vomir que faillir

© Marikel Lahana 

« Du collège, je garde le souvenir amer de n'avoir rien compris à ce qui m'arrivait. De prendre de pleine face et sans casque les codes d'une société nouvelle. D'avoir vécu mille violences et perditions dans l'enceinte de mon corps et de la cour. » Avec Plutôt vomir que faillir, la metteuse en scène afroféministe et lesbienne Rébecca Chaillon s'adresse au public adolescent. Son spectacle foisonnant est ainsi centré sur des jeunes en construction qui ne correspondent pas forcément aux standards d'une société soi-disant universaliste mais surtout excluante pour qui s'écarte de la norme — culturelle, sexuelle, physique... Une création de 2022 joyeusement réparatrice riche en images colorées, notamment autour de la nourriture — d'où le titre. Énorme coup de cœur.
AM

Plutôt vomir que faillir
Du 14 au 17 janvier au Théâtre de la Croix-Rousse ; de 6 à 29 euros


Gangster·e·s

© Lorris Dessard

C'est le retour de la compagnie du Théâtre Marguerite fondée par Marguerite Thery il y a 3 ans. Après le très convaincant Cabaret des indociles sur des filles dites « mauvaises » et enfermées dans les années 1950 dans un couvent pour être « rééduquées », la metteuse en scène poursuit son travail avec d'autres rebelles en nous emmenant dans un bar à la rencontre d'un groupe de tueurs à gage. À nouveau elle convoque la comédie musicale, présente dans le précédent spectacle sans que ça n'en soit un aspect qui étouffe tout le reste. Et gageons qu'en jouant avec les codes des films de genre, Gangster·e·s, créé aux Clochards célestes, soit aussi de la dynamite.
NP

Gangster·e·s
Du 24 au 31 janvier aux Clochards célestes ; de 8€ à 14€


Le Rendez-vous

© Estelle Hanania

Le théâtre aime attirer les stars dans son escarcelle, surtout quand ces stars ont déjà l'expérience des planches. Ainsi de l'actrice Camille Cottin, formée au théâtre autant classique que comique avant d'exploser à la télé puis au cinéma. Elle reviendra à ses premières amours avec le passionnant metteur en scène Jonathan Capdevielle, collaborateur notamment de la tout aussi passionnante Gisèle Vienne. Seule en scène, Camille Cottin portera les mots de l'autrice allemande installée à Londres Katharina Volckmer, via son premier roman Jewish cock (2020) qui aborde frontalement et non sans trash le poids de l'histoire allemande, la religion ou encore la transidentité. Nous voilà fortement intrigués.
AM

Le Rendez-vous
Les 4 et 5 février au Radiant ; de 20 à 40 euros


Catarina et la beauté de tuer des fascistes

© Joseph Banderet

C'est l'histoire d'une famille qui, depuis 70 ans, tue des fascistes après que l'une des leurs a disparu sous la dictature de Salazar. Aujourd'hui, c'est au tour de la jeune Catarina d'accomplir le geste fatal sur un militant capturé pour l'occasion. Sauf que la démarche ne va pas de soi pour la novice, sorte d'Antigone contemporaine... Le titre du spectacle de l'auteur-metteur en scène portugais (et directeur du Festival d'Avignon) Tiago Rodrigues interpelle d'emblée. Le spectacle, en portugais surtitré, également. Car s'il n'évite pas l'écueil du long théâtre à thèse, il est un acte artistique et politique intense, face auquel le public est littéralement amené à se positionner — quelle fin. En plein dans l'actualité, avec cette montée de l'extrême droite dans de nombreux pays européens.
AM

Catarina et la beauté de tuer des fascistes
Les 6 et 7 février au Théâtre de la Croix-Rousse ; de 6 à 29 euros


Lacrima

© Jean-Louis Fernandez

On ne va pas cacher une relation contrariée au travail de Caroline Guiela Nguyen, couvée dans le CDN de Valence époque Richard Brunel et devenue véritable star du théâtre public — la seule femme au milieu des Julien Gosselin, Thomas Jolly, Jean Bellorini qui a lui a valu d'être nommée directrice d'un des six théâtres nationaux français, celui de Strasbourg, là même où elle s'est formée à la mise en scène et où elle a rencontré les fidèles partenaires de sa compagnie, Les Hommes approximatifs. Il y a eu la délicatesse sophistiquée de Elle brûle puis Le chagrin. Et l'emphase avec Saïgon qui la ramenait à ses racines puis le... lacrimal et pénible Fraternité. Avec Lacrima, elle parvient à la quintessence de son travail : avec précision et une fluidité remarquable de mise en scène et avec une écriture solide, elle plonge dans la passionnante histoire de la conception d'une robe de mariée pour princesse et dresse (en le sur-soulignant) les rapports de domination dans le cercle intime et professionnel. Parfaitement conçu.
NP

Lacrima
Du 13 au 21 février, aux Célestins ; de 5€ à 40€


Les corps incorruptibles

© Jean-Louis Fernandez

Que devient le corps quand il est mort ? La question passionne les artistes et notamment ces dernières années Lisandre Casazza de la compagnie Nüe ou Nicolas Chapoutier des 3 points de suspension (Hiboux). Aurélia Lüscher se penche sur le sort des dépouilles après être allée les voir au plus près dans une entreprise de pompes funèbres et voir comment la société s'occupe de nos morts. Elle a emprunté le titre au terme de l'Église catholique qui voit dans ces « corps incorruptibles » un miracle, celui de leur non-putréfaction qui leur permet d'être conservé dans un état permanent de semi-décomposition, sans la moindre odeur. Co-fondatrice d'une compagnie avec Guillaume Cayet et du collectif Marthe avec ses camarades de l'école de la Comédie de Saint-Étienne, la metteuse en scène et comédienne mêle à ce spectacle au sujet sombre, créé au printemps dernier, l'humour et une recherche en arts plastiques. NP

Les corps incorruptibles
Du 12 au 16 mars aux Subs ; de 5€ à 18€


Le Cercle des poètes disparus

© JMD production

Quand un film culte passe à la scène sans autre but que de raconter une fois de plus l'histoire, la circonspection peut-être de mise : que va apporter cette nouvelle version ? Dans le cas du Cercle des poètes disparus, film de Peter Weir sorti en 1989 avec Robin Williams dans le rôle d'un professeur de littérature tout sauf conventionnel, la réponse est : une savoureuse vivification ! Ce récit d'émancipation prend vie et corps sur le plateau avec justesse, grâce notamment à Stéphane Freiss dans le rôle-titre et à tout une série de jeunes comédiens épatants de fougue en guise d'élèves. Rien de révolutionnaire, certes, mais quel plaisir communicatif.
AM

Le cercle des poètes disparus
Le 10 avril au Toboggan de Décines-Charpieu ; de 42 à 48 euros
Les 12 et 13 avril au Radiant ; de 27 à 55 euros


Makbeth

© Christophe Urbain 

Le théâtre du Munstrum de Louis Arene et Lionel Lingelser, artistes associés aux Célestins, est flamboyant, grand-guignolesque, monstrueux, comme on a par exemple pu le constater la saison passée dans leur survolté 40° sous zéro. Un ADN qu'ils vont pour la première fois confronter au totem qu'est Shakespeare, pas le dernier lorsqu'il s'agissait de sonder la noirceur des êtres humains. Les comédiens-metteurs en scène s'emparent du fameux Macbeth, général assoiffé de pouvoir qui sombrera dans la folie. Qu'en feront-ils avec leur troupe ? Réponse en 2025.
AM

Makbeth
Du 10 au 18 avril aux Célestins ; de 5 à 40 euros


Et j'en suis là de mes rêveries

© Maurin Ollès

Parce qu'Alain Guiraudie. Cinéaste contemporain majeur que Marin Ollès découvre avec L'Inconnu du lac. Il désire faire théâtre de cette écriture en adaptant non pas le film mais le roman fleuve de mille pages, sans chapitre et sans retour à la ligne qu'est Rabalaïre (P.O.L., 2021) – première à Colmar en octobre. Le jeune metteur en scène, qui nous avait déjà surpris par sa capacité à se cogner aux difficultés avec agilité dans Vers le spectre (en Célestines en 2002), va se concentrer sur Jacques, qui vagabonde entre sa femme, son fils, son amant, le chômage et des bouts de boulots et devenir meurtrier, presque par inadvertance. Pour ne rien gâcher, au casting de ce polar, aux côtés du metteur de Marion Ollès : l'indispensable Pierre Maillet.
NP

Et j'en suis là de mes rêveries
Du 6 au 17 mai, aux Célestins ; de 9€ à 26€

Article écrit par Nadja Pobel et Aurélien Martinez

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