L’œuvre des Cure est immense et hétéroclite. Robert Smith et ses acolytes passent du punk à la cold wave, de la new wave au gothic. Choisir de mettre en avant l’un de leur albums s’avérerait être un choix difficile. Et pourtant...

   Et pourtant, dès la première écoute certains font ressentir une légère excitation. Le disque tourne toujours et émeut autant. S’arrête et laisse place au silence. Vous aimez. Je cite Seventeen seconds.

   Sorti en 1980, Seventeen seconds est le deuxième album des Cure. A l’époque (et oui, ça date maintenant!), Robert Smith avait réussi à attirer entre les mailles de ses filets le bassiste Simon Gallup et le claviériste Matthieu Hartley. Ils ne restent qu’un an, le temps d’un album, mais marquent le groupe de leur empreinte. Le son plus punk de Three imaginary boy est loin derrière. The Cure devient désormais adepte de la Cold wave. Mélodies minimalistes, sons réverbés et échos sur la voix sont les ingrédients d’une ambiance assurément dark. Les critiques se divisent, les uns condamnent une simplicité musicale apparente, les autres sous le charme approuvent et déclare à propos de l’album, “sad Cure, sitting in cold rooms, watching clocks”. L’album est une réussite auprès du public, A forest est leur premier succès.

   Play for today, M ou encore At night complètent à merveille l’écoute d’une relique incontournable de l’histoire de la musique. Un album à sortir et resortir.

   Prochainement: Xeno and Oaklander (Wierd records)

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