Click
de Frank Coraci (ÉU, 1h47) avec Adam Sandler, Kate Beckinsale...
L'idée est géniale : un architecte over-booké (Adam Sandler en mode cynique) se voit gratifié d'une télécommande agissant en interaction avec sa propre vie. Passer les tâches fastidieuses en accéléré, couper le son pendant les engueulades, revisiter les épisodes de sa vie via un menu DVD... Les ressorts humoristiques faisaient saliver d'avance. Las, le film est assuré par le yes-man Frank Coraci, plus occupé à triturer la forme que le fond, tout en assurant un lot incroyable de concessions mercantiles (un happy end téléphoné, des placements produits si grossiers qu'ils en deviennent involontairement comiques). Il appartient au spectateur floué de trouver le bon film se cachant potentiellement derrière cet opus plus que mineur : pour peu que l'on gratte le vernis hollywoodien, Click est un conte à la noirceur savamment dosée. Mais en l'état, il ne s'agit que d'un film condamné à l'oubli par ses vulgarités diverses. FC