Festival / Alors que va commencer mardi 4 juillet la quarantième édition du Festival du film court en plein air de Grenoble, rencontre avec la directrice de la Cinémathèque de Grenoble qui pilote l'événement.
Vous êtes arrivée à la Cinémathèque de Grenoble il y a un peu plus d'un an, mais on peut dire que c'est véritablement votre première édition à la tête du festival...
Peggy Zejgman-Lecarme : C'est exactement ça. L'année dernière, j'ai eu le luxe de pouvoir observer sans avoir à organiser [son prédécesseur Guillaume Poulet était encore en poste – NDLR], de voir comment l'événement fonctionnait de l'intérieur. Ça a été très enrichissant.
Pour votre première édition, vous tombez sur une particulière : la quarantième ! Pourtant, aucun gros événement n'est organisé autour de cet anniversaire...
On le fête quand même en essayant notamment de valoriser l'histoire du festival avec une rencontre, une séance spéciale, une exposition d'affiches... Cette histoire se glisse donc à plein d'endroits différents. Après, si vous pensez plus à une grande fête d'anniversaire, avec des choses très exceptionnelles, on a fait aussi avec la réalité de notre structure – même si on a heureusement toujours le soutien de nos partenaires institutionnels.
« Si le festival continue de grandir, il va devoir se réinventer » selon Gilles Colpart, l'un de ses fondateurs. Avez-vous déjà des pistes, des envies particulières ?
Oui, même si l'on pourra reparler de ça après ma première édition ! J'ai besoin de pouvoir faire connaissance avec le public du festival, de voir comment il réagit à nos propositions. Mais ce qui est déjà sûr, c'est que j'ai des grandes envies par rapport aux films que l'on montre. Si des choses se feront sentir vite, c'est effectivement dans nos sélections. Gilles a raison : au bout de 40 ans, c'est important de ne pas être dans une routine, de toujours penser à évoluer, d'être attentif aux nouvelles façons dont les films sont faits, accompagnés, diffusés...
Festival du film court en plein air de Grenoble
À Grenoble du 4 au 8 juillet (projections à la Cinémathèque à 20h30 et sur la place Saint-André à 22h)